Lors de la construction de l'immeuble, en 1700, la rue était réputée pour ses échoppes de tissus d’ameublement, de draps et de soieries. La façade en pierre de taille s’élève sur six niveaux : un rez-de-chaussée, quatre étages carrés et un niveau sous combles avec balcon filant. Sur la devanture classique, au premier étage, une baie vitrée de style atelier, juste au-dessus du local commercial, compose une horizontale d'ouvertures, tandis que deux travées de fenêtres du deuxième au quatrième étage s’aplombent. Le cinquième et dernier étage est en retrait avec son balcon filant. L’accès à l’immeuble est sécurisé par deux portes, l’une sur rue en bois moulurée et peinte avec digicode, l'autre vitrée avec interphone. Au rez-de-chaussée, le local commercial compte un accès indépendant depuis la rue. En dehors du premier étage occupé par des bureaux, les quatre niveaux supérieurs sont dévolus à l'habitation. Dans le noyau de l’escalier en chêne tournant, un ascenseur dessert le deuxième étage où se situe l'appartrement. La hauteur sous plafond est de plus de trois mètres.
L’appartement est traversant avec deux hautes fenêtres sur rue et trois autres sur cour. Les deux croisées qui éclairent la salle de séjour donnent sur la rue. Elles peuvent être occultées par des persiennes extérieures en bois peint. L’entrée est éclairée par une fenêtre sur cour. Elle dessert d’un côté la chambre et comporte une deuxième fenêtre sur cour. Dans le prolongement, la salle d’eau se ferme par une porte coulissante. Une troisième fenêtre sur cour assure éclairage et ventilation. À droite de l’entrée, la cuisine est équipée et ouverte. Une pièce mitoyenne est éclairée en second jour par une fenêtre intérieure. Les sols sont en parquet massif dans le salon et la chambre, carrelés dans les pièces d'eau. Un ensemble de placards et un mur de bibliothèques habillent les murs de la salle de séjour. La production de chauffage et d'eau chaude est individuelle électrique.