L'immeuble, avec gardienne à demeure, se compose de plusieurs corps de bâtiment de style Empire encadrant une vaste cour pavée agrémentée d'essences méridionales : agrumes, lilas blancs, lauriers roses et néfliers. D'une grande sobriété, propre aux immeubles de rapport de l'époque, le bâti présente certains détails typiques : chasse-moyeux en pierre de taille, niches concaves sous le porche ouvrant rue Meslay, vitraux figurant un lion royal, portes d'entrées cintrées, réglets à denticules, et répétitions de clés grecques sous le second porche donnant, au Nord, sur le boulevard Saint-Martin. C'est au troisième étage de ce même corps de bâtiment que se situe le bien, accessible par l’ascenseur ou par l’escalier, depuis un hall sécurisé au sol dallé de marbre en damier noir et gris veiné.
Présentant une superficie de 84 m² et une hauteur sous plafond de 3,20 mètres, l'appartement, pourvu d'un parquet à points-de-Hongrie, est traversant et bénéficie d'une triple exposition. Derrière la porte d'entrée à vasistas, le vestibule mène immédiatement à la première chambre, puis à la salle de séjour. Toutes deux sont dotées de larges fenêtres, laissant ainsi apparaître les frondaisons de la rue et les silhouettes des guerriers "bantu" peints par le street-artiste Kouka qui ornent la façade d'un immeuble des années 1970, initialement dessiné par Jean-Jacques Fernier et André Biro.
Depuis le salon - avec sa rosace, ses moulures alternant motifs floraux et modillons et sa cheminée surmontée d'un trumeau - un large couloir déroule une série de pièces sur cour et baignées de lumière : une seconde chambre avec imposte et rosace, une salle d'eau, une salle de bain, des toilettes séparées, ainsi qu'une cuisine dotée d'un manteau de cheminée et d'un sol en tomettes d'époque.