L'immeuble cossu, de six étages et percé de quatre baies par niveau, a été construit au début du 20e siècle. La façade de pierre de taille et de briques de parements profite d'un décor 17e siècle avec ses encadrements de fenêtres à denticules et frontons. Au-dessus du rez-de-chaussée, cinq étages d'habitation ont été érigés. Derrière la porte cochère avec code, le porche distribue l'édifice, la cour, le jardin puis un second bâtiment. L'immeuble principal est protégé d'un interphone. Les parties communes sont agencées autour d'un vestibule qui répond aux codes des immeubles bourgeois de rapport du début du 20e siècle. Le sol est couvert de carreaux de ciment, les portes décorées de moulures, l'escalier de chêne massif habillé d'un tapis rouge à brocards, puis contremarches, portes et noyau d'ascenseur peints en vert foncé.
Sis au deuxième étage, l'appartement dispose d'abord d'une entrée. Celle-ci distribue des toilettes invités et la double salle de séjour aux élégantes proportions. La lumière s'y déverse au travers de deux larges croisées et fait ressortir la blondeur du parquet d'époque en chêne massif, ainsi que les moulures et corniches du plafond. La luminosité de la pièce met aussi particulièrement en valeur le poêle d'angle hollandais en céramique et la cheminée de marbre de Carrare. Attenante, la cuisine est protégée par une porte coulissante métallique, dont la partie haute est vitrée. Plus loin, une porte accède à la chambre donnant sur le jardin. La salle d'eau contigüe dispose également de toilettes.