Situation
Le château se trouve au centre du pays de Bray, pays qui se singularise par ses reliefs doux et verdoyants avec un paysage vallonné et bocager. C'est le domaine de l'élevage bovin et des produits laitiers. Le « petit suisse » a d’ailleurs été inventé à proximité en 1852 par Charles Gervais. Si cette région est devenue très accessible depuis Paris, c’est grâce à l’A16 qui permet de relier la capitale en 1h15. Le château se trouve également à 1h30 de la côte normande. Beauvais avec son aéroport et sa gare SNCF sont à 15 min. La propriété se situe dans un village de plus de 1.000 habitants avec la présence des commerces du quotidien.
Description
Le château
L’impression de classicisme apparait immédiatement sur la façade côté cour d’honneur avec un corps de logis central flanqué de deux ailes en retour d'équerre, à la manière des grandes maisons du 18ème siècle. La bâtisse tient son élégance de cette configuration qui signifie sa qualité de château. Cette approche classique est accentuée par l’utilisation de la pierre et de la brique, par la présence de grandes fenêtres à la française et d’une toiture d’ardoise « à la mansart ».
Le corps central de cinq travées et les deux ailes d’une travée chacune apportent un hiératisme élégant. La bâtisse rectangulaire en impose à celui qui arrive, même si la porte d’entrée se distingue peu des fenêtres avec une dimension similaire. Ce qui ressort, ce sont d’abord les parements de pierre de taille couleur ivoire sur fond de murs en briques rouges. Ensuite ou plutôt simultanément, c’est la symétrie parfaite de cette façade qui saute aux yeux, appuyée en son milieu par la pointe de la tourelle dépassant des toits qui se trouve précisément dans l’axe. Cette pointe est entourée visuellement par deux grandes cheminées et deux oculi, tous parfaitement symétriques. Cette rectitude donne toute sa dignité, toute sa noblesse à cette façade.
La façade, côté jardin, est surtout marquée par la présence axiale de la tourelle qui apparaît comme un mât de navire lancé vers le ciel. L’allure est différente car, ici, la bâtisse est moins haute et de style plus campagnard avec la présence des volets en bois battants, à contrario de l’autre façade, et d’une toiture moins sophistiquée. Une terrasse en léger surplomb par rapport au parc se termine par un escalier de pierre menant à la pelouse.
Le rez-de-chaussée
L’entrée se fait par une porte à double battant vitrée surmontée d'une marquise. Elle permet d’accéder à un vestibule au sol couvert de carreaux de ciment bicolores. Dans le prolongement du hall d’entrée se niche un escalier tournant, logé dans la tourelle. La décoration, très fin du 19ème siècle, se compose de lambris en chêne couleur naturelle, de trumeaux de dessus de porte, le tout avec une grande hauteur sous plafond. Ce vestibule dessert, à gauche, le grand salon et la salle des fêtes et, à droite, la salle à manger et la cuisine.
Le salon est une pièce de prestige, pleine de lumière car traversante. Ici, l’ambiance très 18ème siècle est omniprésente avec un parquet Versailles constitué d’essences de bois différentes, d’une cheminée en marbre, de moulures et boiseries rehaussées de dorures. Mais l’élément le plus impressionnant est une peinture sur toile au plafond représentant des nymphes et des putti dans un ciel.
Dans le prolongement du salon, une vaste pièce de 46 m² consacrée aux fêtes conserve des lambris et un plafond de style Louis XIII.
De l’autre coté du vestibule, une salle à manger devait impressionner les invités. Ses murs sont entièrement couverts de boiseries murales, de moulures en stuc couleur bois et de peintures enclavées aux murs et au plafond. Le bois est partout jusqu’à constituer le manteau de la cheminée. Le sol est un parquet à points-de-Hongrie.
Par-delà cette singulière salle à manger, la cuisine et la lingerie constitue l’aile droite de la maison. La cuisine est une vraie pièce à vivre de près de 32 m², éclairée par ses nombreuses fenêtres.
Le premier étage
Un escalier suspendu, avec une main courante en bois, protégé par un garde-corps aux balustres de fonte ouvragés, accède aux étages supérieurs. Un grand palier dessert six chambres. Au fil des générations, trois salles de bains sont apparues afin d’augmenter la qualité de vie dans la maison. Toutes les chambres bénéficient de vue sur le parc et aussi sur la campagne au loin. Un ascenseur dessert cet étage.
Le deuxième étage
Ce niveau est composé d’une grande pièce d'environ 95 m² ainsi que d’une salle de gymnastique et de deux chambres. L’étage est à réaménager complétement.
Le jardin
Il entoure la bâtisse avec d’un côté le jardin d’entrée avec une pelouse centrale et de grands arbres plantés latéralement. Deux tourelles en briques et pierre agrémentent les deux bosquets. De l’autre côté, la propriété étant à une altitude de près de 200 m, le jardin offre une vue imprenable sur le pays de Bray, ses pâtures, ses bois, ses cultures. Les prochains occupants peuvent acquérir quelques hectares supplémentaires afin de donner de l'ampleur au domaine.
Ce que nous en pensons
Témoin de ces grandes maisons à la charnière des 19ème et 20ème siècles, le château a conservé beaucoup d'éléments authentiques. Réaliser l'union entre vie familiale et vie mondaine était l'objectif. C’est pourquoi le prestige des pièces de réception se conjugue si bien avec le quotidien de la vie de famille. Vivre ici offrira, pour décor, un immense panorama sur les collines du pays de Bray, assurément un dépaysement bucolique pour les futurs occupants. Ce sera peut-être une famille nombreuse qui aurait tout l’espace nécessaire ou un couple avec un projet de chambres d’hôtes. La proximité immédiate avec un club hippique ne laissera pas indifférent les amateurs d’équitation ou de concours d’attelage. Enfin, l’opportunité de constituer un plus grand parc apporte une liberté de constituer un domaine « sur mesure ».
997 500 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 725868
Surface cadastrale | 4250 m2 |
Surface du bâtiment principal | 613 m2 |
Nombre de chambres | 8 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.