Situation
Située au sud du vignoble bourguignon, la propriété est implantée dans un terroir reconnu pour ses richesses naturelles, culturelles, historiques et gastronomiques. La Roche de Solutré, l’abbaye de Cluny, la Saône et les coteaux viticoles servent de décor aux tables étoilées de la région.
Au fil des siècles, le Mâconnais a bénéficié de l’implantation des moyens de transport les plus modernes. Ainsi, Lyon est accessible par l’autoroute A6 et par TGV en moins d’une heure. Paris est à moins de deux heures par TGV et Genève est à un peu plus d’une heure trente par l’autoroute A40. Les autres capitales européennes restent à quelques minutes de vol depuis l’aéroport Saint-Exupéry de Lyon. Pour la vie quotidienne, la demeure se situe au cœur de l’agglomération mâconnaise (quatre-vingt mille habitants), avec l’ensemble des services et commodités.
Description
La demeure
Élevée sur caves et trois niveaux, la maison est parfaitement symétrique, comprenant un corps central et deux ailes en légère saillie. La distribution intérieure est aisée au quotidien : à chaque étage, un palier ou un couloir dessert l’ensemble des pièces. Orientées à l’est et à l’ouest, transpercé par de nombreuses ouvertures, la luminosité y est optimale.
Le rez-de-chaussée
Côté cour, un long vestibule couvert de dalles en pierre à cabochon, dessert l’ensemble des pièces. L’escalier à deux volées droites, en pierre blanche et surmonté d’une rambarde en fer forgé, mène aux deux étages supérieurs. La cuisine aux tons rouge, est équipée d'un matériel professionnel et reste adaptée à une utilisation résidentielle.
Côté est, les trois pièces de réception en enfilade ouvrent sur le parc arboré. Un salon de musique à l’esprit baroque est orné de boiseries, de paysages romantiques peints, et de moulures dorées. Une cheminée de marbre rose est surmontée d’un trumeau agrémenté d’un miroir. Le sol est couvert d’un parquet marqueté aux formes géométriques et l’ensemble est éclairé par quatre larges baies. Au centre du château, un grand salon est prolongé au moyen de deux portes-fenêtres, par une terrasse surplombant le parc. Le sol est en mosaïque dont une frise fait le tour de la pièce et une rosace en agrémente le centre. La cheminée en bois, surmontée d’un trumeau de style Louis XIII, comporte un portrait peint. Les portes à doubles vantaux sont toutes surmontées de blasons retraçant le riche passé d’une des plus anciennes familles françaises. Enfin, la salle à manger, stratégiquement placée entre le grand salon et la cuisine, donne également sur une terrasse au sud. Le sol est en mosaïque et les murs habillés de lambris d'appui.
Le premier étage
Un large palier permet de desservir deux suites avec parquet en point-de-Hongrie et salle de bain individuelle. Une troisième porte ouvre sur un appartement totalement indépendant et privé. Ainsi, un couloir distribue une vaste chambre avec garde-robe, une suite avec salle d’eau, un salon sur parquet et une cuisine équipée.
Le deuxième étage
Suivant la même distribution que l’étage inférieur, ce niveau est réservé à l’accueil des hôtes. On y trouve six suites en excellent état et de grandes dimensions avec salle d’eau ou salle de bain. L’ensemble des pièces est couvert de tomette et la plupart sont agrémentées de cheminées. Les chambres sont très lumineuses, avec double exposition, éclairées par de larges baies, certaines étant cintrées.
Les combles
Du deuxième étage aux combles, l'escalier passe de la pierre au bois. Un troisième palier accède aux espaces sous toiture. Le volume dans les combles des ailes nord et sud reste important mais difficilement aménageable. Autrefois, un large toit-terrasse, implanté sur le corps principal, dominait le parc et permettait de relier les deux ailes. L’ensemble des couvertures du château ont été très récemment refaites.
Les caves
Réparties sous les trois quarts du château, quatre caves voûtées en pierre abritent les éléments techniques (chaudière au fuel, pompe de la piscine, ect) et permettent de faire vieillir les plus grands crus.
Les dépendances
Autrefois, un domaine viticole faisait partie de la propriété. De cette époque, on retrouve côté ouest, et en limite de propriété, un bâtiment comprenant au rez-de-chaussée des remises, les anciennes écuries et une vaste grange. Un escalier extérieur mène au premier étage, où un ancien logement d’environ 110 m² est à réaménager. Celui-ci, dans l’esprit du château, est éclairé par huit larges baies cintrées et pourrait servir de gîte ou de logement privé, consacrant ainsi la demeure principale à une activité commerciale. Un peu plus loin, l’ancien chai d’environ 120 m² laisse d’autres possibilités d’aménagement.
Le parc
Le terrain d’un peu moins de trois hectares, comprend trois entrées distinctes. La moitié de sa surface est agréablement arborée d’arbres bicentenaires. Les chênes, tilleuls et hêtres traditionnels côtoient des pins noirs, des cèdres et un ginkgo biloba plus exotiques. Un puits, une glacière et un bassin constituent les points de rafraîchissement du 19ème siècle. Il y a quelques années, une large piscine reprenant l’esprit toscan de la propriété est venue agrémenter le parc. Une allée de platanes mène à une partie plus libre, ouvrant sur les champs et le vignoble.
Ce que nous en pensons
Construite entre langue d’Oc et langue d’Oïl, entre tuile plate et tuile canal, la demeure est baignée de lumière et son commanditaire a résolument puisé ses inspirations vers le sud du continent. Terre d’histoire, de vignoble et de littérature, on redécouvre ici, à l’ombre du parc, Alphonse de Lamartine accompagné d’un verre de vin au nom du château. Au cœur de la France et de l’Europe, il s’agit là d’un point d’arrêt et de passage incontournable vers de nouveaux horizons. Maison d’hôtes par excellence, l’histoire du domaine est désormais à poursuivre.
1 680 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 442804
Surface cadastrale | 2 ha 83 a 44 ca |
Surface du bâtiment principal | 850 m2 |
Nombre de chambres | 9 |
Surface des dépendances | 110 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.