Situation
Le domaine est situé entre les Alpes, la Provence et le Vaucluse, dans la vallée de la Durance qui, par une clue étroite, traverse une barre rocheuse calcaire du jurassique supérieur. Le site géographique sépare dans les Alpes du Sud, le pays de la moyenne Durance et les préalpes méridionales sèches. Le château se dresse sur la rive nord du Buëch, à quinze minutes à pied de la ville de Sisteron. Aix-en-Provence est à une heure par l'autoroute, Gap à 50 km, Manosque à 45 mn. Les gorges de la Méouge, classées Réserve Biologique et Joyau Incontournable des Hautes-Alpes sont à 20 km. Aux portes de la ville, le plateau de Soleilhet rivalise de beauté avec son voisin de Valensole et se pare de mauve à l'époque des lavandes.
Description
Le château
Le bâtiment principal a ses façades exposées à l'ouest et à l'est et deux corps perpendiculaires en retour d'équerre. La façade orientée au sud fait face à la Durance et au Buëch avec, en toile de fond, l'éperon rocheux de la citadelle de Sisteron. La bâtisse, dont la toiture à quatre pans est couverte de tuile canal, est ourlée de quatre rangées de génoises. Les façades sont percées de nombreuses baies encadrées de volets en bois que rehausse la chaude couleur des murs au ton orangé.
Le rez-de-jardin
Face à la berge de la rivière et à la citadelle, exposées plein sud, une succession de pièces voûtées en pierre apparente se développe autour de la cour intérieure du château. Ces espaces qui ont conservé toute leur authenticité pourront être mis en valeur afin d’accueillir des activités événementielles, ou fournir de nombreux espaces de rangement.
Le rez-de-chaussée
L'allée principale bordée de platanes conduit vers l'aile ouest où se situe l'entrée principale. Une lourde porte en bois encadrée de pilastres en pierre rehaussés d'ornements et surmontée d'une corniche toscane ouvre sur un vestibule, départ de l'escalier montant à l'étage. Le sol est en carreaux anciens enrichi de cabochons grenat. D'un côté, un salon avec cheminée. En vis-à-vis, un salon se poursuit par une cuisine avec coin repas. Un couloir rejoint un hall secondaire qui ouvre, côté nord, sur le jardin et distribue une cuisine professionnelle. Un couloir dessert une buanderie, une chambre, une salle de billard. Ce niveau, comme pour l'ensemble du château, a conservé son authenticité : tomettes anciennes, murs et portes moulurés.
Le premier étage
Depuis le vestibule du rez-de-chaussée, un escalier en tomette ancienne ourlé de nez de marche en bois et bordé d'une rambarde en fer forgé, accède à un repos. D'un côté, une suite avec toilettes. de l'autre, un sas donne dans un petit salon, une salle de bain, et une chambre. L'escalier se poursuit vers un palier qui ouvre sur un bureau bibliothèque. Dans le prolongement, un couloir distribue une pièce à usage de buanderie. À la suite, une antichambre une chambre avec salle de douche. En retour, un appartement, un petit salon, une chambre et une salle douche. Les murs et portes sont parés de moulures, les sols ont conservé la tomette ancienne d'époque et les hautes baies comportent des volets intérieurs en bois.
Le deuxième étage
Il était autrefois destiné aux domestiques et a fait l'objet d'une rénovation partielle (alimentation en eau, électricité et chauffage). Sur le palier, d'anciennes toilettes. D'un côté, un appartement avec un salon, deux chambres, dont une est enrichie d'une alcôve et d'une salle de bain. Un dégagement rejoint une troisième chambre. Un couloir d'environ 23 m² éclairé par des baies donnant au sud distribue quatre chambres et trois salles de bain. Un escalier de service rejoint le rez-de-chaussée.
Le logement de gardien
Il est accolé à la façade est du château. La modeste habitation est à rafraîchir dans son ensemble.
Le rez-de-chaussée
Il se compose d'une cuisine, une pièce de vie, une salle de bain et des toilettes et d'un débarras.
Le premier étage
Un escalier en tomette ancienne conduit à l'étage et débouche sur un couloir. Celui-ci distribue trois chambres dont les fenêtres donnent à l'est.
La grande dépendance
Sur la façade sud, elle abrite une chèvrerie ceinte de murs et abritée par un toit d'un seul pan couvert de tuile canal. La partie principale chapeautée d'une toiture à deux pans donne au levant et abritte quatre boxes à chevaux fermés ainsi qu'une remise pour le matériel agricole et le foin.
La grange
Alanguie le long de la berge du Buëch, l'ancienne construction construction en pierre n'est pas utilisable en l'état. Restaurée, elle offrira la possibilité d'agrandir la surface habitable du domaine d'environ 160 m² au sol sur un ou deux niveaux. Appuyée sur son flanc sud, un poulailler.
Le pigeonnier
Protégé par un toit à pan unique, la construction qui date de la fin du 17ème siècle est à aménager. Elle se dresse au nord de la propriété sur un diamètre de 6 m environ.
Le parc et les jardins
Face à l'entrée du château, le bassin classé, alimenté par une source, accueille le visiteur. Un petit bassin côtoie le pigeonnier au nord de la propriété. Un troisième bassin se cache le long du chemin qui serpente dans le parc. Un étang équipé d'un système de vidange, bordé de végétation rivulaire, se perd dans le bois en direction du nord. Au sud, le jardin à l'italienne, une orangerie et un potager longent la berge du Buëch. Le parc planté d'arbres centenaires protège le domaine. Environ deux hectares de prairie totalement clos permettent aux chevaux de s'ébattre.
Ce que nous en pensons
Le lieu, intimiste, où le jardin à l’anglaise côtoie le jardin à l’italienne et celui à la française, invite à la promenade et à la rêverie entre les arbres centenaires, les fontaines chantantes et les bassins romantiques alimentés par les sources du plateau de Solheilet. La demeure aux couleurs chaudes de la Provence a entretenu une activité de chambres d’hôtes fort appréciée qui saurait être poursuivie. Les volumes simples et élégants des intérieurs ont été aménagés en préservant l'authenticité des lieux. Le troisième niveau attend la touche finale pour accueillir de nouvelles chambres. La bâtisse possède le charme de la Renaissance et offre une composition picturale saisissante sur les berges de la Durance, aux portes de la Provence où la lavande côtoie l’edelweiss. Le peintre de la Lumière, William Turner, n'a-t-il pas été séduit par ce paysage au point de l'immortaliser ?
1 720 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 948611
Surface cadastrale | 5 ha 41 a 16 ca |
Surface du bâtiment principal | 870 m2 |
Nombre de chambres | 18 |
Surface des dépendances | 470 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.