Situation
Le paysage du nord de l'Angoumois est fait de grands espaces, de champs et de nombreux bosquets. Il est riche en hameaux et villages présentant tous commerces, mais aussi de vieilles églises qui remontent au 12e s. La luminosité caractéristique de la région illumine les moellons et pierres de taille calcaire qui constituent majoritairement les demeures du pays toutes coiffées de tuiles de terre cuite.
La propriété facile d'accès n'est qu'à 15 min de la N10 reliant Bordeaux- Angoulême-Poitiers, la mettant à 4h de Paris par la route. À 20 min, la gare la plus proche, permet de rallier la capitale en seulement 2h30.
Description
La demeure
Les toitures à deux pans en tuiles de pays de terre cuite se succèdent jusqu'à la demeure plus haute. Sur deux niveaux, coiffée d'un toit à croupe prolongé par un toit à pan brisé en ardoise, les combles sont éclairés par des baies en œil-de-bœuf. Une grande lucarne à fronton curviligne en pierre de taille se situe aux extrémités est et ouest. Les murs de l'édifice d'habitation sont recouverts d'enduit laissant traditionnellement les encadrements des portes et baies en pierre de taille apparente. Au rez-de-chaussée, des fenêtre à croisée s'opposent au nord-ouest et sud-est. Au sud-est, une pièce en avant-corps est dans le prolongement des dépendances.
Le rez-de-chaussée
Le hall d'entrée principale de la demeure au sol en damier blanc et noir s'ouvre sur l'escalier à colimaçon en bois laissant à sa droite l'accès au couloir de distribution à l'arrière. Une porte de chaque côté mène aux grands salons de la demeure. À droite, le premier, agrémenté de sa cheminée aux marbres deux tons, aux murs et plafonds blancs éclairés par la fenêtre à l'ouest, est également illuminé par la grande baie à croisée du couloir grâce à une ouverture en arcade. Le plancher est en étoile. À gauche, l'autre salon, très clair, également avec sa cheminée en marbre sur un parquet droit, accède au couloir par une porte entre les boiseries des grands placards. L'ensemble est éclairé par la fenêtre à l'ouest qui éclaire la patine des solives du plafond. Le couloir se termine par une grande chambre équipée de sa cheminée en marbre de style Louis XIV. La pièce est inondée de lumière grâce à la grande fenêtre à croisée. À l'extrémité sud du couloir, une porte à gauche mène sur une pièce en retour du corps principal d'habitation, aménagée en lingerie avec une salle d'eau en arrière plan. Au fond, la porte s'ouvre sur la cuisine située dans la dépendance accolée dans le prolongement de l'édifice principal.
Le premier étage
Le grand et large couloir distribuant ce niveau, éclairé directement par les fenêtres côté est, est desservi par trois escaliers, dont l'hélicoïdal central et un petit en colimaçon partant de ce niveau pour accéder à la partie sous toiture en ardoises avec ses deux lucarnes. Ces deux escaliers, de par leurs courbes et leur bois d'orme, apparaissent comme des sculptures ornant le corridor. Le troisième, partant de la cuisine, se divise pour accéder d'une part, à deux pièces à rénover au-dessus des dépendances, et d'autre part, au côté maison de maître. Un palier distribue immédiatement à gauche un cabinet de toilette avec son point d'eau, puis la vaste salle de bains aux murs bleus. Passé la séparation qui ferme le palier, la porte s'ouvre sur le grand couloir se terminant par la spirale d'un escalier en colimaçon d'accès aux combles sous toiture en ardoises. Les sols sont en plancher droit à la patine brillante qui contraste avec le blanc des murs. Après la porte à gauche donnant sur la première chambre, de grands placards clairs meublent le début du corridor. À droite, se trouve la pièce en avant-corps à rénover. La première chambre communique en arrière de l'escalier central avec un modeste bureau. Comme la précédente, les deux autres chambres accessibles par le couloir sont agrémentées d'une cheminée et le sol contraste avec les murs blancs. À l'arrière de l'escalier en colimaçon se situe une petite pièce aménagée en bureau.
Les dépendances
Dans le prolongement, au sud de la demeure principale, les dépendances sont organisées en L jusqu'au porche.
Une porte extérieure s'ouvre sur la cuisine, première pièce située dans les communs et communicante avec l'édifice principal. Les éléments blancs contrastent avec le sol en vieilles pierres et l'escalier mural. Ses marches s'arrondissent progressivement jusqu'à une porte à mi-hauteur. Là, un petit palier dessert les pièces de l'étage. Derrière la cuisine, une pièce aménagée en garde-robe est adjointe d'une salle d'eau. Une autre pièce, arrière-cuisine avec cabinet de toilette. À droite de l'entrée de la cuisine, se situe la chaufferie.
De là, il est possible d'atteindre le garage. Au-delà, une porte charretière conduit à la grange de 140 m2 environ aux longues fermes de charpente. Un couloir mène à une étable orientée vers l'est, ainsi qu'à une aire de stockage de foin directement reliée à l'arrière-cuisine.
Les grands murs sont en moellons taillés apparents comme pour la dépendance en retour. Cette dernière, représentant une surface d'approximativement 180 m2 sur deux niveaux, est compartimentée au rez-de-chaussée en remise, atelier, étables et soues à cochons. Le local technique pour le pompage de l'eau du puits s'y trouve également. De l'autre côté, un abri ouvert protège une surface de presque 50 m2.
Ce que nous en pensons
Le 19e siècle rural de l'Angoumois entre caractère authentique et rénovation qui valorise matériaux anciens et décoration sobre et raffinée. Les tons clairs apportent luminosité et élégance, tout en promouvant les éléments en bois.
Les anciens occupants, fins connaisseurs de rénovation, ont par ailleurs d'ores et déjà prévu diverses possibilités d'agrandissement.
450 000 €
Honoraires de négociation inclus
420 000 € Honoraires exclus
Forfait de 30 000 € TTC à la charge de l'acquéreur
Référence 232619
Surface cadastrale | 19164 m2 |
Surface du bâtiment principal | 412 m2 |
Nombre de chambres | 4 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.