Situation
En Île-de-France, Paris est à 50 km, l’aéroport Charles de Gaule à 30 km et Marne-la-Vallée à 10 km. Et pourtant, la propriété se trouve dans un village en bord de Marne qui semble ne pas avoir changé depuis un siècle. Au sud, la Brie, son fromage et ses châteaux. Un haras, une base nautique et les commerces du quotidien ne sont pas loin.
Description
La demeure
Les façades sont caractéristiques du style italianisant du 19e s. La villa fut précisément construite sous le règne de Napoléon III pour une riche famille parisienne venant en villégiature. Ceci explique d’ailleurs sa ressemblance avec le style anglo-normand des villas de station balnéaire comme à Dinard ou La Baule. Depuis la Seconde Guerre mondiale, elle est habitée en tant que résidence principale.
La maison, avec 7 travées sur 3 niveaux, ses nombreuses fenêtres croisées à la française, son toit d'ardoises parsemé de lucarnes lourdement couvertes d'avant-toits, s'impose à tout visiteur. Elle dégage néanmoins une certaine légèreté, une fantaisie, sans doute due au mélange de couleurs et de matériaux. La brique et la pierre, ou le rouge et l’ivoire, le blanc et le bleu. Un rythme évident habille la façade ; en particulier grâce aux deux faux avant-corps marqués visuellement par de grandes lucarnes pendantes, aux chainages d’angle, aux deux marquises et à l’accès à l’intérieur via un perron avec lanternes. Enfin, accentuant le style italianisant, l’avant-toit en surplomb, porté par des jambages en bois peint, est orné de cylindres en zinc aux extrémités à boules qui se placent à intervalles réguliers.
Rez-de-chaussée
La double porte semi-vitrée, protégée par une ferronnerie ouvragée, donne l’accès à un vestibule caractérisé par le grand escalier. Les marches en chêne, complétée par une rambarde patinée avec un balustre de départ en fonte surmonté par une boule en pâte de verre, rappellent le rang social des anciens habitants. Le sol en mosaïque coloré avec des motifs floraux stylisés et les pilastres de marbre peint en trompe l’œil participent aussi à l’apparat.
Le vestibule dessert l’ensemble des pièces. À droite, un vaste bureau au parquet à l'anglaise avec une cheminée en marbre veiné respire une ambiance studieuse. À gauche, les pièces de réception baignent dans la lumière grave aux grandes fenêtres. La salle à manger dégage une discrète opulence avec un parquet point de Hongrie, une cheminée en marbre blanc et un plafond peint représentant le ciel couleur azur, entouré par de fines moulures. Plus loin, le grand salon reprend des éléments du style Renaissance revue aux goûts du 19e s. : plafond peint entre les solives, cheminée en bois avec un manteau couvrant toute la hauteur du mur et avec les chiffres du premier propriétaire.
Le rez-de-chaussée est complété par une cuisine au carrelage à cabochons avec un espace pour les repas du quotidien. Une discrète porte permet de rejoindre un garage et une remise à l’arrière.
Premier étage
À mi-hauteur, entre le rez-de-chaussée et le premier étage, un palier dessert une petite salle de séjour éclairée par quatre fenêtres à vitraux de couleur. De plus, profitant d’un balcon aménagé en petit jardin d’hiver avec des verrières d’époque, la pièce jouit d'une ambiance particulière.
Au premier étage, cinq chambres avec parquets à l'anglaise et cheminées de marbre. Deux salles de bains sont aménagées à ce niveau avec, pour la plus grande, une baignoire et un lavabo de style art-déco.
Deuxième étage
Au dernier niveau sous combles, le palier central distribue trois chambres et une salle de bains. Le sol de parquet à l'anglaise également, et les murs blancs ou chauds, exploitent habilement la luminosité des lucarnes et autres baies. Rappelant l'héritage familial des origines de la bâtisse, le cœur de l’étage est une salle de jeu. Enfin, une garde-robe avec une fenêtre achève l'étage avec une note de confort pour le quotidien.
Les caves
La bâtisse est construite sur un niveau de sous-sol avec plusieurs espaces de stockage dont la chaufferie.
Les dépendances
À l’arrière de la demeure, un vaste garage permet d’accueillir quatre voitures et également tenir lieu de remise.
Sur le côté gauche, une pittoresque maison de gardien se compose de deux niveaux et d’une tourelle au toit en pavillon, anciennement à usage de château d’eau, quand l’eau courante n’arrivait pas encore au village. Ses façades, mêlant avec adresse bleu, rouge, blanc, et architectures des époques modernes et contemporaines, copient le style de la bâtisse principale. Sols de tomettes, murs lumineux ; aujourd’hui, c’est une maison d’amis idéale.
Le jardin
Faisant face à la demeure, il sert d’écrin à la façade. Cependant, le jardin d'agrément dissimule aussi une surprise : un grand espace bucolique à l’arrière de la maison, invisible de la rue. Ce jardin caché, à l’ombre du clocher de l’église, a gardé son air d’antan. Une vieille serre endormie y attend patiemment sa renaissance.
Ce que nous en pensons
La lumière et les couleurs, les contrastes, la couverture des avant-toits et l'atmosphère accueillante des lucarnes et lanternes, brossent le portrait chaleureux des bâtisses familiales d'antan. Derrière ses pierres, sous ses tuiles, dans le jardin, tout apparait soudainement plus léger. Dans ses pièces, près de ses cheminées, à l'aune de ses fenêtres, la propriété promet bien plus qu'une habitation : elle promet un "chez-soi".
Une demeure aussi confortable qu'élégante et qui semble éternelle, invariable au fil des années. Sans doute son environnement préservé, au cœur du vieux village, et l’authenticité des lieux étonnamment préservés depuis leur construction au 19e s., auront-ils joué leur rôle.
Bien que les usages puissent être nombreux, la tradition d'une maison familiale, si proche de Paris sans pour autant en subir les inconvénients, reste probablement sa vocation première.
Référence 371205
Surface cadastrale | 2075 m2 |
Surface du bâtiment principal | 400 m2 |
Nombre de chambres | 10 |
Surface des dépendances | 80 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.