Situation
En plein cœur de la Cité des papes, à 15 min à pied de la gare centre. Avignon, classée au patrimoine mondial de l'Unesco et capitale des Côtes du Rhône, est littéralement ceinturée de campagnes verdoyantes.
La cité, toujours entourée de ses remparts, récemment restaurés dans leur totalité, se situe à 25 km des Alpilles, à 40 km du Lubéron, à 60 km de la montagne et à moins d'1 h du bord de mer, à égale distance des côtes camarguaise et languedocienne.
Par ailleurs, Avignon dispose d'un aéroport, de deux gares dont une TGV, de trois hôpitaux et de cliniques, d'une université, de trois lycées et d'un collège privé, de halles gastronomiques et d'une multitude de commerces qui justifient son récent classement comme troisième des villes moyennes les plus agréables à vivre de l'Hexagone.
Description
Mais – car il y a bien un "mais" –, pendant que le pèlerin se désaltérait, son degré d'honnêteté ou de vilénie était scruté et il n'était pas rare qu'une grosse chaîne de fer, surgie d'on ne sait où, se tende en travers du passage et emprisonne le coquin. Cette rue piège, très vite connue sous le nom de "rue du Puits de la chaîne", devint ensuite "rue Lierrée" à cause de lierres épais qui formaient une voûte de verdure au-dessus de la chaussée, unissant la maison à ses voisines immédiates. Sous la frondaison, se perpétuait le farouche mystère de ces lieux qui arrêtaient toute conversation, tout bavardage intempestif.
Restaurée avec un goût certain, après avoir été longtemps laissée à l'abandon, la maison attire l’œil par la large balustrade en garde-corps de sa terrasse : formant un arc de cercle qui rompt les lignes droites du bâti classique environnant, elle marque l'emplacement approximatif de l'ancien puits et de sa chaîne, enfouis à jamais d'après les historiens locaux.
Aujourd'hui, hôtels particuliers et jardins, cours arborées et maisons bourgeoises bordent et cajolent de toutes parts celle que d'aucuns appellent encore la "maison du Puits de la chaîne".
Hors la vague baroque dessinée par le garde-corps en balustres au-dessus d'un mur aveugle, rien ne vient signaler la demeure à l'attention du passant. Tout l’intérêt est à l'intérieur et c'est tant mieux.
Voilà encore l'un de ces lieux secrets et mystérieux qu'Avignon aime cultiver au détour de ses ruelles presque campagnardes, à l'abri de tout et pourtant loin de rien.
La maison
Aujourd'hui, la maison présente deux façades d'architectures très différentes :
- la façade sur rue, du 17e s., élevée d'un étage, principalement constituée par l'imposant balcon en balustres incurvé de sa terrasse ;
- la façade sur cour, d'inspiration 17e s. mais de facture 19e s., en brique rouge à chaînages de pierre calcaire blanche, ponctuée au sommet des arcs de décharge par une douzaine de sculptures en pierre à têtes d'animaux dont certains exotiques. C'est pour cette raison qu'elle fut appelée "la maison du chasseur" ou "la maison de l'éléphant".
En fait d'une demeure unique, il s'agit en réalité de deux immeubles distincts que l'actuel propriétaire a reliés par le haut, créant ainsi une sorte de triplex assez ludique à vivre, dont le dernier étage est invisible depuis la rue.
Le rez-de-chaussée
Une petite porte sur rue à l'effigie du rameau d'oliviers ouvre sur un sas qui débouche sur une vaste pièce d'aspect industriel, lumineuse en hiver et fraîche en été, au sol dallé de carreaux en grès cérame et au plafond en voutains parfaitement restaurés. Utilisée aujourd'hui comme salle de séjour et lieu d'exposition, elle est ponctuée à son extrémité sud par une mezzanine accessible via un escalier métallique. Sur la mezzanine, une chambre à coucher et un espace de télétravail. Sous la mezzanine, une salle de bains et un bureau. La vaste pièce est éclairée à l'ouest par deux fenêtres et une imposte qui encadre un fragment de la fresque animalière de la "maison du chasseur".
À l'est, une porte autorise l'accès à la cour, qui sert de garage pour deux voitures, et à un petit mais suffisant jardin potager citadin.
Le premier étage
Il est accessible par un escalier en pierre de Fontvieille de la fin du 17e s. restauré par des artisans appliqués. La volée se termine par un belvédère conique aujourd'hui inaccessible agissant comme un puits de lumière qui ouvre l'escalier vers la lune et le ciel étoilé de Provence, dès la nuit venue. Au sortir de l'escalier, un vestibule sépare deux appartements qui ont été réunis mais qui peuvent à nouveau être disjoints.
À droite, à l'est, se tient un petit bureau, puis un long couloir distribue une chambre de maître, une salle de bains et une buanderie avant d'aboutir à une vaste salle de séjour et une cuisine qui conduit à la terrasse incurvée sur rue.
À gauche, au sud, un bureau et une chambre à coucher avec toilettes font face aux sculptures animalières de la "maison du chasseur".
Le deuxième étage
C'est le niveau de la contemplation et des vues : sur les jardins et les toits alentours, sur le belvédère conique éclatant comme un rubis au soleil couchant, et surtout sur la façade est du palais des Papes, chef-d’œuvre de l'architecture gothique, entièrement restaurée depuis peu.
L'accès au deuxième étage se fait par un escalier différent de celui, en pierre, qui mène au niveau inférieur. Il se trouve dans la partie sud, à gauche de la maison, s'envolant entre une chambre à coucher et un petit bureau. Alors qu'il n'était probablement qu'un modeste escalier de service au temps jadis, faïences à motifs géométriques et nez en bois simples, de belles couleurs, ont présidé à sa réhabilitation.
Il ouvre sur ce qui fut autrefois un attique en retrait de la façade, surélevé au 19e s., puis fermé par une baie vitrée ornée de festons de zinc au début du 20e s. Une configuration scrupuleusement conservée, qui donne le sentiment de vivre dans un appartement accroché au ciel.
La cour et le potager
À l'est, une cour privée et fermée d'une cinquantaine de mètres carrés, directement reliée à la maison par une porte, permet de garer deux voitures et plusieurs vélos.
Goudronnée sur l'essentiel de sa surface, elle se termine par un jardin potager citadin d'une dizaine de mètres carrés de bonne terre, où sont actuellement cultivés des simples.
Ce que nous en pensons
Une maison de ville confortable, entièrement réhabilitée et pleine de bonnes surprises, dans laquelle il n'y a qu'à poser ses valises, ses meubles et sa personnalité. Tout y a été intelligemment pensé, avec beaucoup de soin et surtout de poésie, pour simplifier la vie et pour allier le confort de la modernité au charme du passé.
La vue sur l'architecture médiévale unique du palais des Papes, les perspectives sur les jardins alentour ou encore les clins d’œil à Magritte, au détour d'improbables ruelles villageoises en pleine ville, en font une résidence idéale pour un couple d'artistes qui aspire au calme et au ressourcement.
L'activité et la ville sont à deux pas, à trois coins de rue de là, tout en semblant être à l'autre bout du monde. Il n'y a rien à demander de plus.
980 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 330029
Surface cadastrale | 286 m2 |
Surface totale intérieure | 300 m2 |
Nombre de pièces | 10 |
Hauteur sous plafond | 3.20 |
Surface réception | 80 m2 |
Nombre de chambres | 5 |
Nombre de chambres possible | 5 |
Garage 1 | |
Surface Terrasse | 10 m2 |
Nombre de lots | 21 |
Montant moyen annuel de la quote-part de charges courantes |
306 € |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.