Situation
Dinard, joyau de la Côte-d’Émeraude et ses villas Belle-Époque longées par le sentier des douaniers. La station balnéaire est née de la mode des bains de mer et devint très prisée au 19ème siècle grâce aux aristocrates britanniques et aux estivants américains. La plage de l’Écluse, le casino, le célèbre marché du samedi, les tables de renommée, les concerts d'été de la Villa des Roches Brunes, toutes les activités sont accessibles à pied ou à bicyclette. Chaque année depuis 1990, la ville organise également l’incontournable Festival du Film Britannique pour le plus grand plaisir des cinéphiles. Terre de nautisme, la côte d’Émeraude est parcourue par le GR34 pour les amateurs de randonnées. Un centre de thalassothérapie et un golf de 18 trous avec vue sur la mer sont à proximité. Le centre-ville est dynamique et très animé à quelques pas de la plage et du port de plaisance. Saint-Malo, toutes ses infrastructures, sa gare TGV qui relie Paris en 2h15 et son ferry-port, sont à 10 km. Rennes, la capitale bretonne et son aéroport international, sont à moins d'une heure de route.
Description
La villa
La villa est construite en moellon de granit, couverte en ardoise d'une toiture en croupe dont les pointes sont couronnées de deux épis de faîtage en zinc sur sa façade côté jardin, et de toitures à deux pans à l'arrière. Deux baies jumelées en plein-cintre avec décrochement des voûtes s’appuient sur un corbeau mouluré en granit supportant une statuette. Dans la hauteur du premier étage a été placée une baie avec un appui saillant et encadrement mouluré en pierre. Le long de la façade court une élégante descente d'eau aménagée en torsade, dont le dauphin se déverse dans un réceptacle en granit. Une grande ouverture perce le rez-de-chaussée avec des jambages en pierre de taille calcaire moulurés assez simplement avec un drapé dans les parties basses. Deux petits personnages sculptés agrémentent les appuis du linteau qui est surmonté d'un petit déport mouluré. Au premier étage, une fenêtre à meneau, d’un style Renaissance tardive, est ornée de nombreuses moulures et d'un tympan triangulaire marqué par des pierres en saillie et couronné par une ferronnerie joliment travaillée. La partie droite de la façade présente une traversée qui s’inscrit dans un simple contrefort décoratif, formant une maçonnerie en ressaut.
Rez-de-chaussée
Une porte vitrée à petits carreaux et ouverture à espagnolette ouvre sur un salon dallé de blanc et de noir et agrémenté d’une cheminée en pierre blanche moulurée. La vue sur le parc donne, en parfait alignement, vers la table circulaire trônant sur la terrasse, un bassin fleuri, puis au loin une nostalgique arche en pierre. Ce salon mène à un vestibule d’entrée où sied l’escalier central de la maison. Quelques marches conduisent à la cuisine, spacieuse, fonctionnelle et lumineuse. Dans le prolongement de celle-ci se situent la buanderie et le garage.
Premier étage
Le palier mène d'un côté à un dégagement qui dessert deux petites chambres en enfilade, des toilettes et une salle d'eau. De l'autre côté, un couloir distribue trois chambres et deux salles de bain. Tel un belvédère, la dernière chambre bénéficie d'un plafond cathédrale, d'une cheminée en pierre et d'un balcon. Percée de plusieurs baies, elle est baignée de lumière et ouvre une perspective imprenable sur le parc.
Le logis d'amis
La maison attenante comporte sa propre terrasse et carré de jardin. Elle et ceinte de deux opulentes glycines. De même construction que la villa, sa façade est percée au rez-de-chaussée de deux baies vitrées aux encadrements en pierre de taille, l'étage présente un triplet d'ouvertures en granit en plein-cintre, poursuivies par un balcon avec accès direct au parc. Elle compte une cuisine, deux chambres, salle de bain et toilettes, et une petite remise.
Le parc
La villa et son logis d'amis contemplent un jardin remarquable : feuillus et résineux se déclinent le long d'un parc essemé de sculptures anciennes ; quelques bancs en pierre invitent à la flânerie. Un bassin agrémenté d'une fontaine, de sculptures et de nénuphars en fleurs en marque l'entrée. Un mur en pierre percé de deux voûtes en plein-cintre et orné de médaillons sculptés, en souligne l'apogée et en constitue la pièce maîtresse. Il dissimule une serre ainsi qu'une chambre de verdure qui mène au potager. Un portail accède à un passage discret qui rejoint la rue. Une allée bordée de charmilles conduit à un parterre de rosiers qui exhalent leurs parfums subtils, à l'ombre d'un laurier-sauce imposant au tronc noueux. Les framboisiers mûrissent le long d'un muret en pierres, à quelques pas du figuier. L'ensemble explose de mille couleurs et senteurs, du printemps à l'automne.
Ce que nous en pensons
La propriété reflète avec force l'héritage patrimonial de cette ville multiséculaire, tout en se distinguant par une architecture propre aux villas balnéaires caractéristiques de Dinard. Un ancien artiste américain a laissé son empreinte en ce lieu en esquissant un tableau minéral et végétal. L'intérieur des demeures attend un renouveau et quelques coups de pinceaux pour parachever cette œuvre. Quiconque connaît le charme tranquille des villas de Dinard saura vite que le lieu est particulièrement convoité et que la cession de ce type de domaine familial se fait de plus en plus rare. Dans un périmètre rapproché des plages et des commerces, tout en restant à l'écart des nuisances, la propriété, outre sa surface de vie disponible et la qualité intrinsèque de ses bâtiments et de son parc, en fait un emplacement de choix.
1 785 000 € Honoraires de négociation inclus
1 700 000 € Honoraires exclus
5% TTC à la charge de l'acquéreur
Référence 904002
Surface cadastrale | 1381 m2 |
Surface du bâtiment principal | 145 m2 |
Nombre de chambres | 6 |
Surface des dépendances | 30 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.