En Champagne, à 2h de Paris,
une maison de maître et son ancien corps de ferme du 18ème siècle avec pigeonnier-porche
une maison de maître et son ancien corps de ferme du 18ème siècle avec pigeonnier-porche
Saint-Amand-sur-Fion,
MARNE
champagne-ardennes
51300
FR
Situation
Classée parmi les plus beaux villages de France, la commune, agricole et viticole, compte environ mille habitants avec des commerces de proximité, deux marchés par semaine, un cabinet médical, des écoles et une remarquable église du 12ème siècle dotée d'un porche-galerie aux allures de cloître.
Le village est animé de nombreuses manifestations dont un festival de musique "La tête dans le Fion", qui évoque avec dérision le nom du cours d'eau qui le traverse. Durant trois jours, il s'associe chaque année avec une autre expression artistique (street art, cirque, déambulation artistique etc..).
Description
Dans une petite vallée, entourée de coteaux alternant champs et vignes, avec sa rivière, ses sentes, ses moulins et ses lavoirs, le village se distingue par ses nombreux corps de ferme traditionnels en pans de bois. Ils se caractérisent par une cour fermée à laquelle on accède en passant sous un porche fermé par de grandes portes : le "porte-rue".
Conçues pour être autonomes, elles comprenaient un puits, un four à pain, un manège pour battre le grain, des caves, des greniers, une écurie et une étable.
La propriété reprend tous ces éléments.
Implantée au centre du village, sur la rue principale mais sans trafic important, elle se compose d'une maison de maître séparée de la rue par un petit jardin fermé par une grille en fer forgé. Elle est accolée au porte-rue surmonté d'un pigeonnier qui se prolonge par l'ancien corps de ferme en retour sur la cour intérieure enherbée, dominée par deux imposants sapins, sur environ 1500m2 entièrement clos de murs.
Une parcelle constructible d'environ 1000m2 se trouve sur le côté de la maison de maître où sont plantés de jeunes fruitiers et le potager. Elle communique avec la cour intérieure par une porte métallique.
Conçues pour être autonomes, elles comprenaient un puits, un four à pain, un manège pour battre le grain, des caves, des greniers, une écurie et une étable.
La propriété reprend tous ces éléments.
Implantée au centre du village, sur la rue principale mais sans trafic important, elle se compose d'une maison de maître séparée de la rue par un petit jardin fermé par une grille en fer forgé. Elle est accolée au porte-rue surmonté d'un pigeonnier qui se prolonge par l'ancien corps de ferme en retour sur la cour intérieure enherbée, dominée par deux imposants sapins, sur environ 1500m2 entièrement clos de murs.
Une parcelle constructible d'environ 1000m2 se trouve sur le côté de la maison de maître où sont plantés de jeunes fruitiers et le potager. Elle communique avec la cour intérieure par une porte métallique.
La maison de maître
Côté rue, la demeure se présente par une élégante façade sous une couverture à la Mansart en shingle et ardoises. Les hautes fenêtres cintrées et décorées de chaînes harpées tranchent vigoureusement avec la façade de briques rouges flamboyantes. Les mascarons, les volutes et les bandeaux gris tourterelles la coiffent et l'ornent délicatement. Les fenêtres de lucarne, la crête et les épis de faîtage sont en zinc. Elle s'ouvre en son centre par une porte en chêne à double vantaux surmontée d'une imposte vitrée. Côté jardin, au-dessus de la verrière, la façade laisse apparaître ses pans-de-bois avec hourdis en torchis enduit à la chaux. Les volets à la française, à restaurer, ont été déposés et sont entreposés dans une dépendance.
Le rez-de-chaussée
Le hall d'entrée est traversant, au sol, un granito est orné de rosaces, une frise à la grecque dessine son pourtour. Il s'ouvre par deux portes à double vantaux vers un salon avec deux cheminées en marbre du 19ème siècle encadrées de grands placards. Le parquet est en chêne posé à l'anglaise. En parallèle, la cuisine intégrée, sous un plafond à la française, est ouverte sur une pièce de vie avec une cheminée en brique, des boiseries d'appui sur un granito, un plafond ouvragé de moulures et frise florale avec une rosace centrale. Un vestibule sépare la cuisine de la lingerie, en retour d'équerre, avec au fond des toilettes. La verrière court en L tout au long du rez-de-chaussée, et s'ouvre à chaque extrémité sur le jardin. Elle donne accès à une cave voûtée qui se trouve sous la cuisine.
Le premier étage
L'escalier en chêne avec une rampe en fer forgé qui s'élance depuis le hall débouche sur un hall de nuit. Ce niveau est entièrement parqueté de sapin sous un plafond à la française. Il distribue deux chambres avec boiseries d'appui, Une salle de bain avec une cheminée en marbre fonctionnelle encadrée de grands placards. Un petit bureau intègre une salle de douche avec des toilettes. Une troisième chambre indépendante est aménagée au-dessus de la lingerie. Son accès passe par un escalier dissimulé derrière une porte à l'extrémité de la verrière.
Le deuxième étage
Depuis le petit bureau, un escalier en bois peint mène à l'ancien grenier d'environ 82m2 à la poutraison apparente. Il est isolé et prêt à être divisé en pièces supplémentaires.
Les dépendances
Le pigeonnier-porche marque l'entrée de la propriété, entre la maison de maître et le corps de ferme.
Sur pilotis, couvert de zinc, récemment restauré côté rue, il pourrait être probablement protégé au titre des Monuments Historiques.
Il est accolé à l'ancien corps de ferme sur deux niveaux et cave voûtée qui s'aligne, en pierre sur la rue et en retour d'angle en pans de bois sur le jardin. Sa couverture est en tige de botte.
Dans le jardin, à proximité de la maison de maître, se trouve un petit édifice en pans de bois ajourés couvert de tuiles mécaniques. Son sol est recouvert de planches pour permettre d'y prendre des repas et son sous-sol abrite un ancien puits.
Une ancienne écurie, sur deux niveaux, est à usage de bûcher. L'étage est accessible par un vieil escalier en bois.
Enfin, un petit édifice en brique, la soue, prend place à l'angle de la propriété, son sol est pavé de tomettes.
Le rez-de-chaussée
Il s'ouvre par un couloir traversant sur la rue par une porte à double vantaux avec une imposte. Au sol, la tomette hexagonale se prolonge jusque dans la pièce principale avec une monumentale cheminée en pierre du 18ème siècle. Un ancien salon de boiseries très endommagé lui fait face. Il se poursuit par le four à pain et l'ancienne étable.
Le premier étage
L'escalier est dissimulé derrière une porte de la façade sur jardin. L'étage était réservé au stockage du foin et du grain. Les planchers ne sont pas tous praticables.
Ce que nous en pensons
En tout point du village, la demeure se distingue avec désinvolture. Côté rue, sa façade arbore un style très Louis XIII. Pourtant, la véritable identité de la petite closerie se découvre une fois l'émouvant pigeonnier porche franchi. Édifiée sans doute avant la demeure principale, elle devait délimiter l'entrée de l 'ancien corps de ferme sur lequel s'est agrégée au 19ème siècle le vigoureux mansard. Côté jardin, c'est alors une autre facette de la demeure que l'on lit une fois les lourdes portes refermées. Les colombages qui virevoltent sur les murs extérieurs de la maison se conjuguent harmonieusement aux enduits couleurs craie qui courent sur tout le petit corps de ferme. Petit écrin à l'abri des regards aux multiples couleurs, il combine un environnement bourgeois délicieusement suranné à celui d'un monde paysan traditionnel à jamais évanoui. Les Anciens avaient su harmonieusement la mettre en valeur. Aux esthètes et aux âmes bucoliques de notre siècle de parachever cet ensemble harmonieux qui n'a, depuis trois cent ans, perdu ni son âme ni sa candeur.
Référence 268577
| Surface cadastrale | 2551 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 300 m2 |
| Nombre de chambres | 3 |
| Surface des dépendances | 278 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
