Situation
Dans le département du Cher, entre Berry et Bourbonnais, la propriété se situe dans la commune d’Épineuil-le-Fleuriel.
L’écrivain Alain-Fournier, qui y vécut une partie de son enfance, en tira l’inspiration de son roman « Le Grand Meaulnes » dans lequel la maison est décrite comme étant celle du notaire.
À moins de 10 min, l’autoroute reliant Paris à Montpellier permet d’atteindre la capitale en 3h, Bourges et Clermont-Ferrand en 1h.
Quelques coups de pédale suffisent à atteindre le Canal de Berry et les berges du Cher ainsi que la commune de Vallon-en-Sully, ses commerces de proximité et sa gare SNCF.
Description
La maison
Sur le corps de bâtiment rectangulaire dont la construction remonterait au 14e s., la Renaissance a laissé ses marques en y ajoutant sur la façade sud une tour d’escalier en vis en pierre, coiffée d’un toit en poivrière, et engagée dans une galerie de bois plus tardivement convertie en pierre.
Édifiée en moellons enduits, aux chainages d’angle et encadrements en pierre de taille, la solide bâtisse de 280 m2 environs s’élève sur trois niveaux dont un sous combles. S'y trouve tant du calcaire que du grès rose à l’apparence marbrée caractéristique des carrières voisines de Saulzais-le-Potier.
La toiture à forte pente en deux versants se prolonge par de longs égouts retroussés. Couverte de petites tuiles plates de pays et rythmée par les nombreuses cheminées, elle mériterait aujourd'hui d'être rénovée.
Le rez-de-chaussée
Partiellement élevé sur cave, il est composé dans le corps principal de trois grandes pièces en enfilade dont les sols sont pavés de pierre : salle de séjour, salle à manger et cuisine, ainsi qu’un cabinet de toilette.
Si la salle de séjour est aujourd’hui agrémentée d’une élégante cheminée Louis XVI, la salle à manger a, quant à elle, conservé son imposante cheminée gothique en pierre sculptée et linteau de chêne. Les plafonds à solives apparentes portent encore les traces d’outils manuels utilisés par les artisans d’une époque révolue.
Ajout tardif, une galerie élargit la maison au sud en éloignant son mur gouttereau à l’alignement de la tour. Une arrière-cuisine, ainsi qu’une chambre indépendante, toutes deux pavées de carreaux de terre cuite, y ont aujourd’hui pris place dans son extrémité orientale. Sa partie occidentale forme un couloir d’entrée depuis le jardin permettant d’accéder aux pièces de réception, à la chambre, ainsi qu’à l’escalier de pierre menant aux étages.
Le premier étage
Depuis le palier, une ancienne porte de bois mène à la galerie haute. Cette dernière est percée de six baies formées d’arcs en plein cintre en brique, et pavée de tomettes anciennes. Elle communique individuellement avec trois chambres dans lesquelles se situent d’anciennes cheminées en pierre aux linteaux de bois ou de briques, des sols couverts en parquet ou carreaux de terre cuite, des plafonds aux larges poutres et solives. Une dernière porte à l’extrémité de la galerie conduit à une salle d’eau.
Au même niveau, depuis l’escalier en pierre, une ouverture donne accès à la cinquième chambre de la maison. Cette dernière, dont la fenêtre à l’aplomb du pignon fait face au couchant, est couverte de parquet à l’anglaise et porte les traces d’une cheminée d'angle aujourd’hui disparue.
Les combles
Depuis les dernières marches de l’escalier en vis, se distingue l’enrayure portant la charpente conique de la tour. Une porte ouvre sur les combles qui sont en deux parties séparées par un épais mur de refend. La charpente à chevrons-portant-fermes et croix-de-Saint-André est typique de son époque et construite pour traverser les siècles. Partiellement isolée, elle porte une couverture de petites tuiles aujourd’hui fatiguée.
La parc
D’une surface totale de près de 8000 m2, une première partie close de murs derrière le portail d’entrée forme une cour autour des bâtiments qu’un majestueux tilleul planté en 1904 vient ombrager dans les temps chauds de l’été. Sauge, jasmin, romarin et roses viennent ornementer le bas des murs. Au levant, s’ouvre le parc que longe la rivière Queugne. Arboré d’essences locales tels des chênes, saules, frênes, érables champêtres, noisetiers, pommiers ou poiriers, il se parfume au printemps des effluves de saison.
Les dépendances
Adossée au mur d’enceinte entourant la maison, la construction de grès rose, avec ses nombreuses baies aux encadrements de pierres de taille ouvertes vers la maison, sert aujourd’hui de remise et de chaufferie. La toiture à trois versants est couverte de petites tuiles plates et percée d’une lucarne capucine.
Dans le prolongement, une partie plus réduite, elle aussi bâtie en grès rose et couverte de tuiles plates, renferme un atelier.
Face à la maison, un auvent ayant perdu sa couverture abritait le matériel de jardinage.
Ce que nous en pensons
Demeure de notables à la silhouette remarquable, au cœur d’un paisible village dont elle participe à la riche histoire, elle fut à plusieurs reprises occupée par des notaires. Aujourd’hui maison de famille, elle a su traverser les siècles en restant accueillante tout en conservant son authenticité et méritera, avec ses futurs occupants, une rénovation pour s’adapter aux usages de notre temps.
Associée à l’intimité champêtre de son jardin longé par une rivière, au riche patrimoine régional, à la proximité de la forêt de Tronçais et du canal de Berry, la maison présage d’une vie riche au-dedans comme au dehors.
Référence 927540
Surface cadastrale | 8097 m2 |
Surface du bâtiment principal | 280 m2 |
Nombre de chambres | 5 |
Surface des dépendances | 33 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.