Situation
À une heure de Périgueux et une demi-heure de l'autoroute A89 reliant Bordeaux à Lyon ; 1h35 de Bergerac et de son aéroport international ; 50 minutes de l'aéroport de Brive-la-Gaillarde et 1h environ de Limoges.
Dans le Périgord Vert, territoire vallonné et sillonné par une multitude de cours d'eau et d'étangs, les gorges de l'Auvézère sont uniques et réputées. Tandis que le paysage, boisé, présente des dénivelés de plus de 100 m, des panoramas, des sentiers pédestres et VTT, des rapides pour les sports d'embarcation, l'architecture locale n'est pas en reste avec les anciennes forges, les châteaux, les moulins, les bâtiments industriels du XXème siècle, les fermes et leur grange ovalaires anciennement couvertes de chaume.
Description
Deux ponts étroits se suivent et permettent de se rendre sur la rive opposée, également privée. Entre le barrage et le pont, la pêche est réservée pour préserver la tranquillité des occupants.
L'ancien moulin
Construit au plus près du lit de la rivière sur une presqu'île, il a servi de minoterie jusqu'en 1960 avant d'être réhabilité en maison d'habitation avec les conseils d'un architecte.
Rez-de-jardin
Ancien local contenant les axes entrainés par la roue, il est situé au-dessus du bief et laissé vide en cas d'inondation.
Premier étage
La partie habitable est accessible via une terrasse en bois couverte et surélevée qui surplombe la rivière en aval du barrage. L'espace de vie comprend une entrée, une salle de séjour avec cuisine ouverte, buanderie et toilettes. Le salon repose en partie sur une extension en bois avec une double baie vitrée panoramique. La vue sur la rivière, le barrage et la nature sont omniprésentes. Une cheminée en position centrale apporte le confort d'un feu de bois.
Deuxième étage
Un escalier à vis mène aux combles aménagés en deux chambres avec salles d'eau et toilettes. Des fenêtres de toit rendent les pièces lumineuses et un chien assis vitré domine le barrage.
La maison du meunier
Construite à flanc de coteau face à la rivière et exposée plein sud, la large bâtisse au toit à quatre pans couvert d'ardoise, est de trois niveaux dont des combles facilement accessibles et aménageables. Un rafraîchissement est nécessaire pour la rendre habitable. Contre son pignon existe une extension de même hauteur abritant la chaufferie et une chambre à l'étage avec un accès indépendant par l'arrière.
Rez-de-chaussée
Auparavant, deux familles vivaient dans la maison, se partageant chacune une de ses extrémités. C'est la raison pour laquelle la vaste salle de séjour actuelle, débarrassée de sa cloison, est pourvue de deux cheminées : un cantou et un insert. De la même manière, deux escaliers, l'un dans la pièce principale, l'autre dans la cuisine mitoyenne, accèdent au premier étage. La surface et le caractère de la pièce permettent aisément d'accueillir une salle de réception ou une salle de restaurant, directement ouverte sur la cour. Dans la cuisine, derrière une cloison de bois, se cache un cellier en terre battue où le mur arrière n'est autre que le rocher.
Premier étage
Le premier escalier rejoint un corridor qui distribue une salle de bain, et trois chambres dont une à la particularité de disposer d'un accès indépendant donnant à l'extérieur, comme une issue de secours. Le second escalier mène à une antichambre, dont une porte ouvre sur le corridor, et une chambre.
Grange
Dans la continuité de la maison, un imposant bâtiment agricole sert de grange sur terre battue dans laquelle étaient aménagées des étables sous mezzanine.
Charretterie
Elle est située face à l'entrée de la propriété et ferme la cour intérieure. D'anciennes charrettes en bois y sont encore remisées. Aujourd'hui elle sert principalement de bûchère.
Ecuries
Accolé à la charretterie, le petit bâtiment est divisé en trois box à chevaux.
Hangar
Sa façade côté cour se caractérise par deux colonnes qui divisent l'espace en trois places de stationnement d'assez grandes dimensions.
Soue à cochon
Le bâtiment abritant la chaufferie se prolonge par ce que furent d'anciennes soues à cochon surélevées de volières, aujourd'hui à usage de remises.
L'ancienne huilerie
L'ordonnance royale du 04/10/1826 confirme la présence ancienne d'une forge dotée d'un marteau et d'un foyer d'affinerie pour la conversion de la fonte en fer, au moyen du charbon de bois ; en lieu et place du bâtiment industriel actuel. Son activité s'arrêtera en 1860. La force hydraulique a ensuite été utilisée par une huilerie de noix sur quatre niveaux dont une grande partie des équipements d'origine est encore en place.
Le bâtiment, dont les plafonds ont été renforcés par des doubles IPN, présente un premier niveau sur terre battue et trois vastes plateaux lumineux sur plancher ouvrant la possibilité à de nombreux aménagements. Aujourd'hui le bâtiment est équipé d'une micro-turbine hydroélectrique de 9Kw permettant, après réparation de l'alternateur, de fournir l'électricité nécessaire pour le chauffage du moulin.
Ce que nous en pensons
Le lieu est un refuge. Une sensation d'aboutissement sonnant la fin d'une longue marche. Une envie de s'installer, pour recommencer une nouvelle vie, en toute autonomie. Isolé, sans nuisance et en partie habitable avec le confort moderne dans l'ancien moulin surplombant la rivière, il promet un spectacle chaque jour renouvelé, au plus près de l'eau, de la nature, de la faune tant dans l'eau que sur l'eau, sur la terre ferme et dans les airs. Un lieu revigorant pour débuter divers projets : restaurer la maison du meunier en une grande maison de famille, aménager les quelques 800 m² de dépendances en gîtes ou restaurant, remettre en marche la turbine hydroélectrique ou l'huilerie de noix dont le matériel est toujours en place, créer un musée, un lieu ouvert au public. Ici, tout est possible.
Référence 440306
Surface cadastrale | 2 ha 55 a 2 ca |
Surface du bâtiment principal | 271.3 m2 |
Nombre de chambres | 6 |
Surface des dépendances | 795 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.