En Bourgogne, à 2h de Paris,
une demeure seigneuriale du 17e s. et son jardin classé remarquable
, YONNE bourgogne FR

Situation

À moins d'1h30 de Paris via l'autoroute A6, proche d'un ancien village, se trouve le domaine avec son château médiéval. Le petit bourg voisin abrite une église romane du 12e s., remaniée après les guerres de Religion et qui a conservé un mobilier des 17e et 18e s.
Quelques commerces de proximité et à quelques minutes, un marché authentique, très connu, ouvre ses portes tous les samedis matin. Situé à 20 min d'une cité labellisée « Ville d'histoire et de caractère », le lieu est très touristique.
Paysages variés, une campagne vallonnée qui est ponctuée de bocages et de forêts de chênes.
À quelques minutes, des gares desservent Paris, Gare de Bercy en 1h10.

Description

Un portail ouvragé marqué par deux piliers en pierre ouvre sur une allée en gravier et un parc de stationnement.
Le domaine est composé de plusieurs logis, fort anciens, qui s'articulent autour de deux cours fermées : la première se divise entre plusieurs logis et la seconde remonte à l'époque d'un château plus ancien, détruit à la suite de la Révolution et dont il reste quelques vestiges toujours visibles. Une piscine et un ancien bâti proche d'une tour rejoignent aujourd'hui la maison principale par une allée de cyprès. La demeure compte un pigeonnier, un pavillon du 14e s., une tour située à l'ouest et une source couverte d'une voûte en plein cintre datant de la même époque. L'ensemble des bâtiments est entouré d'un jardin à la française aux multiples facettes. Une vaste orangerie contraste par son architecture. Toute en verre, elle est entourée d'une végétation luxuriante. Un court de tennis, très bien entretenu, et proche de la serre n'altère en rien l'unité des lieux. Plusieurs éléments décoratifs apparaissent tels qu'une fontaine en pierre proche de l'orangerie, une allée de tilleuls, un étang alimenté par des sources. L'ensemble est légèrement surélevé, bénéficiant d'une vue exceptionnelle sur une campagne vallonnée. Aussi, deux héliports se situent dans le domaine. Sur place, une station de rechargement de batterie pour véhicules électriques.

La maison principale

C'est au 14e s., à l'emplacement d'une ancienne forteresse féodale entourée de douves, que naît le château. Au fil du temps, le bâtiment est devenu une demeure fortifiée. Une partie du bâti a été détruite en 1792, mais certains éléments d'origine médiévale restent intacts. La façade du logis principal est percée de nombreuses ouvertures à petits carreaux qui laissent présager la luminosité intérieure. Des volets constitués de planches assemblées à rainures et languettes, renforcées par des traverses doublées par des pentures encastrées, ceignent les baies. Leur ton lumineux fait ressortir la blancheur des appuis de fenêtre et l'ocre du mur. Tous les linteaux ainsi que l'encadrement de la porte principale sont faits de briques et pierres de la région. Le toit est couvert de tuiles bourguignonnes. Il est percé de plusieurs fenêtres en lucarne capucines encadrées de pierres. Une glycine court le long de la façade. Le logis est également flanqué d'une tour couverte de tuiles plates surmontée d'un clocheton et d'une girouette.


Le rez-de-chaussée
Proche de l'entrée principale se tient un bureau avec une bibliothèque en chêne dont les huisseries sont équipées d'espagnolettes et de volets intérieurs. Dallage de tomettes anciennes. Un salon avec une cheminée à foyer ouvert en pierre est surmontée d'un trumeau. À côté de l'âtre, des placards anciens sont encastrés dans le mur. Plafond à la française. Proche du salon, une cuisine spacieuse destinée aussi aux repas, toute équipée, éclairée par plusieurs puits de lumière. Une crédence bleue et blanche qui pourrait provenir de Delft ou de Gien. Une pièce qui intègre un four à pain surmonté d'un faux manteau en brique. Un poêle en faïence de la célèbre marque Godin se trouve à proximité. Poutres apparentes. Une petite ouverture accède à une autre entrée située à l'ouest qui laisse entrevoir entre autres, l'allée des tilleuls qui mène à l'étang. Dans le prolongement du salon, une tour qui appartenait autrefois au château renferme actuellement la salle à manger. De grandes fenêtres à meneaux donnent sur l'ancienne cour du château où une piscine chauffée a pris place. De hauts plafonds aux solives apparentes, des murs très épais de 1,20 m, une cheminée avec un four à pain, la couleur ocre, les tomettes anciennes, tous ces éléments sont d'une grande authenticité.
Le premier étage
Caché derrière une porte dérobée, un escalier en bois accède à l'étage. Un large palier couvert de tomettes anciennes distribue trois pièces. Une chambre principale, spacieuse, est marquée par de nombreux pans de bois. Une salle de bains attenante avec des rangements et une baignoire encastrée dans le bois fait face à une garde-robe. Les deux autres chambres sont éclairées par des lucarnes. Celles-ci ont des appuis de fenêtre en pierre et l'une d'elles a sa propre salle de douche avec des toilettes. Les portes sont moulurées et chaque pièce a des volets intérieurs.

La partie réception extérieure et un premier logis

Une grande terrasse peut faire office de salle de réception, équipée d'un mobilier qui permet de prendre des repas. Elle peut contenir une quinzaine de personnes. Le sol est couvert de dalles de Bourgogne. Elle est semi-ouverte et, d'un côté, une baie vitrée longe la salle qui ouvre une perspective sur le parc. Au centre de la cour, un mûrier noir. Un abri aux piliers en bois qui reposent sur des socles en pierre. Une buanderie. Un passage ouvre sur un bureau. Une porte avec claustra communique avec le premier bâti. Celui-ci consiste en une salle à manger et deux grandes pièces de réception. L'ensemble des bâtiments qui contournent la première cour a été restauré dans les règles de l'art et fait partie de l'ancienne ferme du château médiéval.


Le rez-de-chaussée
Une ouverture au linteau en bois et au jambage en brique donne sur une salle de restauration pour une quinzaine de personnes assises avec tables et fauteuils. Un lieu dallé de pierres et éclairé par une ouverture donnant sur le parc. Un escalier aux marches en bois, droit, mène au premier étage.
Le premier étage
Une pièce volumineuse sous une charpente apparente occupe la plus grande partie du niveau. Elle est éclairée par de nombreux châssis ou baies vitrées et pourrait faire office de salle de séminaire ou autre. L'ensemble est couvert d'un parquet en chêne à larges lames. À côté, une salle de lecture. Ici aussi, la charpente est apparente. Un endroit confortable avec des bibliothèques bien garnies.

Le salon des quatre saisons

Il s'agit d'une grande pièce avec cheminée à foyer ouvert en pierre, au dallage en pierre de Bourgogne. Une salle de réception où un soufflet ancien de 200 kg se situe contre le mur proche de l'âtre. De larges baies vitrées qui s'ouvrent entièrement pendant la belle saison éclairent la charpente apparente. Un bandeau en bois ouvragé ornemente la façade au-dessus de la baie. Des pans de bois soulignent toute une partie de la pièce.

Un bâti avec quatre suites

Un autre édifice contourne la cour intérieure à l'architecture très soignée. Un bandeau en brique parcourt la façade principale. Celle-ci se démarque par l'originalité d'élégants linteaux en brique. Les ouvertures, toujours à deux ventaux, rappellent celles de la maison principale. Les fenêtres lucarnes capucines parcourent le toit en croupe, toujours chapeauté de tuiles plates bourguignonnes. La porte d'entrée est couronnée une imposte en verre.


Le rez-de-chaussée
Toutes les suites portent des noms de fleurs ou de plantes qui poussent dans le jardin : tulipe, rose, safran, jonquille, aubépine et amande. Deux chambres avec salles de bains attenantes et toilettes séparées. Des tomettes anciennes, une majestueuse poutraison anime les pièces au rez-de-chaussée. Certaines pièces ont une cheminée à foyer ouvert en fonction. Volets intérieurs.
Le premier étage
Un petit escalier en bois mène à un palier qui distribue deux autres chambres. Une décoration soignée, des salles de bains très confortables et une vue sur la campagne qui entoure la propriété.

La salle de sport et la salle de bien-être

Le bâtiment qui abrite ces activités est tout en longueur comme une longère. Il est agrémenté de plusieurs rosiers grimpants qui colorent la façade pendant la saison estivale. Toutes les ouvertures sont exaltées par des encadrements de briques. Deux portes en bois, massives, ouvrent, l'une sur une salle de sport équipée de plusieurs appareils de culture physique ; la seconde sur une salle de bien-être avec un hammam, un sauna et une salle de massage. Les sols sont en béton ciré. Climatisation et chauffage au sol. Une pièce est consacrée au massage électrique avec pierre de jade et infra-rouge.
Charpente apparente, béton ciré, de hautes baies : un lieu qui allie modernité et ancienneté avec harmonie.

Le pigeonnier

Une tour ronde couverte de tuiles bourguignonnes a été restaurée par un des architectes des Bâtiments de France. Il renferme actuellement le jacuzzi, une salle de douche à l'italienne, un vestiaire et des toilettes. Les cent-quarante boulins rappellent l'origine du bâtiment. Tomettes anciennes. Grandes fenêtres à meneaux avec volets intérieurs.

Le plus ancien des logis : le pavillon

Un bâtiment qui demeure l'un des vestiges du 14e s., sa couverture se compose de plusieurs versants à longs pans, ponctués de lucarnes à pavillon. Les murs se recouvrent d'une végétation grimpante qui laisse apparaître tantôt un œil-de-bœuf, et parfois de grandes ouvertures aux volets rouges. Le logis se situe dans l'ancienne cour du château et laisse entrevoir du côté de la tour, un escalier extérieur en pierre, au garde-corps en fer forgé.


Le rez-de-chaussée
Une vaste pièce fait office de salon avec une petite cuisine sur un côté. Dallage ancien au sol, plafond à la française. Au centre de la pièce, une grande cheminée à foyer ouvert. Proche de l'âtre, la cuisine toute équipée est éclairée par une ouverture à petits carreaux. Le salon ouvre sur une chambre avec salle de douche. Un escalier en bois mène à l'étage.
Le premier étage
Une chambre spacieuse avec une salle de bains attenante avec baignoire en fonte à pattes de lion. Des placards fonctionnels avec éclairage intérieur. Une porte en bois ouvre sur l'escalier en pierre situé à l'extérieur du bâtiment.

Le chai

À proximité du logis le plus ancien, un bâtiment qui a fonction de chai. À l'origine, il s'agissait de la cuisine du château où se situe de nos jours encore une cheminée, actuellement condamnée. Sous son plafond voûté, son sol est couvert de dalles de Bourgogne.

L'orangerie

Créée dans la propriété par l'architecte Fabrice Bardini, célèbre pour réaliser des serres sur les mêmes plans qu'autrefois, il s'agit d'un bâti tout en verre et en acier à la fois décoratif et fonctionnel. Un grand salon avec une cheminée en pierre à foyer ouvert. La tomette rappelle le dallage des autres logis. Une cuisine professionnelle se situe proche de la salle à manger qui fait face au court de tennis. Une autre salle a fonction de serre en hiver. Un escalier accède au toit pour l'agrément de la vue panoramique.

Les dépendances

Dès l'entrée de la propriété, de grands garages à portes coulissantes d'une surface d'environ 55 m².
Une buanderie d'approximativement 20 m². S'ensuit une petite salle, une seconde buanderie, une remise où se situe un congélateur, une cave à vin de 25 m² environ et l'atelier du jardinier d'à peu près 30 m².

Le jardin classé « Remarquable »

Sept hectares de prairie ont été transformés en une suite de six jardins dans le souhait de respecter l'équilibre du paysage environnant : l'arboretum qui se compose d'une soixantaine d'espèces, un bois, un verger, un potager, une roseraie et un jardin régulier. L'ensemble est le fruit d'une réflexion qui évolue en permanence, influencée par les écrits de Terence Conran et Dan Pearson.
Deux espaces sont consacrés aux jardins : l'un derrière le parc de stationnement ; l'autre, dans le grand pré. De nombreuses essences sont réparties comme par exemple le tulipo de Chine, le catalpa commun ou alors l'arbre aux mouchoirs. Dans la prairie, d'autres arbres prennent leur place comme celui de Judée, le copalme d'Amérique ou l'orme du Japon.
Grâce aux plans retrouvés, les occupants ont pu restituer le jardin à la française qui existait autrefois. Des allées bien tondues laissent place aux charmes taillés en cône, puis des cercles réalisés avec du stipa tenuifolia et du pennisetum alopecuroides. Une allée de tilleuls relie les bâtiments avec le petit bois et l'étang approvisionné par les sources du domaine au nombre de cinq. Un plan d'eau avec un ponton vient d'être restauré où se dresse une vingtaine de topiaires. Dans le verger sont plantés des hêtres pourpres et des gingkos biloba. Sur les côtés nord et sud, des pommiers, puis des poiriers à l'est et à l'ouest. Une plate-bande de jachère fleurie. Des ruches sont également présentes.
Autour de l'orangerie, une véritable roseraie a été conçue. Des formes géométriques tels triangles et carrés de buis encerclent de la lavande : Hidcote Blue et Nana Munstead ainsi que de multiples rosiers comme l'Auberge de l'Ill, the Fairy et Rhapsody in Blue.
Un potager de 1600 m² environ planté entre autres de charmilles pour protéger du vent, d'herbes aromatiques et de toutes sortes de légumes. Les allées sont réalisées avec du gazon stabilisé qui permet de circuler même en période de pluie. Les plantes proviennent de semis réalisés dans la serre. Du côté de l'ancienne cour, une rangée de cyprès provenant d'Italie poussent proche du château. Un endroit ponctué de quelques sculptures en pierre comme Adam et Eve pour souligner des rectangles de plantes, ou encore un buste. Dans une allée, plusieurs poules se font entendre, elles ont leur propre maison : une petite tour agrémentée de plusieurs facettes en verre. Pour ne pas oublier que la région est riche de terre noire et d'argile, un bâti abrite un atelier de poterie.

Ce que nous en pensons

Rendre justice à cette propriété en quelques mots paraît impossible. Entre mille et un domaines, celui-ci se distingue par la multitude harmonisée de ses constructions, véritable hameau au cœur d'un époustouflant parc à la française. Son architecture, sublime et simple mélange entre siècles, s'accorde avec son extraordinaire « Jardin remarquable » de Charles Trenet devenu réalité. Au même titre que s'unissent le château, ses dépendances et son parc, à l'intérieur, la pierre et le bois, sont enchâssés l'un dans l'autre. Le confort des chambres et des pièces, les produits du potager, la déambulation sous les frondaisons de plus de soixante essences d'arbres, en font un bien d'exception d'une qualité rare.

2 862 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 640778

Surface cadastrale 7 ha 9 a 14 ca
Surface du bâtiment principal 461.66 m2
Nombre de chambres 9
Surface des dépendances 1261.01 m2

Voir le Diagnostic de Performance Energétique

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Autour de Saint-Fargeau

Isabelle Ponelle +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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