Dans le Cher, à proximité de la forêt de Tronçais,
un manoir du 15e s. et ses dépendances, inscrits MH
Nevers, CHER centre-val-de-loire 58000 FR

Situation

À quelques heures au sud de Paris, situé à l’époque de sa construction dans l’ancien duché du Bourbonnais, à la frontière avec le Berry et le Nivernais, le domaine est aujourd’hui dans le département du Cher, à 30 km de la forêt de Tronçais. Terre riche en histoire et en patrimoine, elle est aussi à la croisée de nombreux chemins et son accès y est aisé tant par la route que par le train.
Tout à côté, le site naturel classé du Bec d’Allier, au confluent de la Loire, la forêt de Tronçais célèbre pour la qualité de ses chênes et les chasses à courre qu’elle abrite, le village médiéval d’Apremont-sur-Allier et le circuit automobile de Magny-Cours illustrent la diversité d’activité que proposent les environs proches.
Par la route, les portes de Paris sont à 2h30, Lyon à 3h et Genève à moins de 4h. À 20 km, la gare de Nevers se trouve sur les lignes directes reliant Paris à Clermont-Ferrand et Lyon à Nantes. Une correspondance d’une quinzaine de minutes permet de rejoindre la gare la plus proche située à 4 km.

Description

Un kilomètre après avoir quitté la ville, un chêne centenaire signale l’entrée d’un chemin. D’ici se distingue déjà entre les arbres l’imposante toiture et la tour du manoir. Le sentier bordé de haies traverse les prés puis franchit un ruisseau marquant sur la droite le début des 10 ha de la propriété.
Le château et ses dépendances, tous inscrits au titre des monuments historiques, ont fait l’objet d’une remarquable restauration et d’une modernisation discrète. Plusieurs logements indépendants ont été aménagés tandis que certaines granges et écuries ont gardé leur destination utilitaire.
Bordées de haies bocagères, les prairies du domaine sont longées d’un côté par le chemin d’accès et de l’autre par un ruisseau.
Ancien site gallo-romain attesté par la découverte de vestiges, ils sont le témoignage d’une occupation des lieux depuis des temps reculés.

Le manoir

Construit sur les fondations d’un château du 13e s. dont il reste quelques traces de réemploi, son plan actuel daterait lui de la fin du 15e s. Le corps de logis à quatre faces cardinales est flanqué au levant d’une tour de guet triangulaire avec terrasse en son sommet, au sud d’une tour rectangulaire et d’une galerie ouverte, laquelle se prolonge à l’ouest d’une seconde galerie.
La façade nord est flanquée d’une tour prismatique hors-œuvre à 5 pans et son escalier en vis.
Les nombreuses baies à meneaux ou demi-croisées dont est percé le logis le rendent particulièrement lumineux pour sa période de construction. En pierre de taille, elles ont été restaurées sur le modèle d’origine. Leurs menuiseries sont en chêne avec volets intérieurs à plis de serviette, vitraux et ferrures réalisés par de talentueux compagnons du devoir.


Le rez-de-chaussée
La porte d'entrée principale se situe dans la tour d’escalier. Elle est surmontée d’un linteau en pierre de taille formant une accolade protégeant un écusson. Depuis le palier, deux portes ouvrent sur le salon et la salle à manger. Les deux pièces présentent chacune leur cheminée monumentale gothique à large manteau, timbrées d’écussons aux armes de précédents propriétaires et agrémentées d’impressionnantes plaques de cheminée en fonte. Le mur de séparation à pans de bois a été évidé afin d’agrandir l’espace. Le chauffage par le sol est caché sous un dallage de pierres d’époque. Au plafond, les solives ont reçu un décor peint restauré suivant un dessin retrouvé avant les travaux. Une ancienne meurtrière donnant à l’intérieur de la tour carrée témoigne de la construction du premier fief de défense. Cette dernière renferme la cuisine accessible soit par une porte depuis la salle à manger, soit par une autre donnant sur l’extérieur.
Le premier étage
Les deux chambres du niveau ont, comme au rez-de-chaussée, chacune un accès depuis l’escalier en pierre à vis. Elles sont éclairées par de larges fenêtres à meneaux et les sols en carreaux de terre cuite faits main ont été posés sur un modèle de calepinage du 15e s. ; le tout étant mis en œuvre également en plancher chauffant. La première chambre possède une cheminée monumentale gothique aux moulures finement sculptées et surmontée d’un écusson représentant une étoile à huit rais. Une seconde porte dont l’encadrement roman est probablement un réemploi du château primitif débouche sur la galerie extérieure. Une dernière donne accès à la salle de bains qui communique également avec la seconde chambre.
Dans cette dernière s'observent à nouveau de grandes baies apportant une agréable lumière naturelle ainsi qu’une cheminée ornée d'un écusson au lion couronné. Une porte donne accès à la galerie faisant face au couchant et portant sur poteaux de bois mouluré et croix de Saint-André.
Les combles
L’escalier à vis conduit aux combles couronnés d’une charpente en chêne à chevrons formant ferme du 16e s. Également restaurées, les toitures sont couvertes de petites tuiles plates et ornementées de tuiles en écaille. Les eaux de pluies sont recueillies par des gouttières nantaises en cuivre.
Une dalle de béton recouvre le sol des combles qui pourraient être aménagés. De là, une porte donne accès à la tour de guet triangulaire avec sa gargouille représentant une chimère étranglée par une corde. Depuis son sommet, se découvre un point de vue rayonnant sur la vallée bocagère environnante.

La maison de gardien

Pouvant également faire office de gîte ou de maison d’amis, ce logement est situé à l’extrémité d’une ancienne écurie du 19e s. Aménagé récemment, il est entièrement équipé et isolé. Bénéficiant d’une réelle indépendance, il ne crée pas de vis-à-vis depuis les autres bâtiments.


Le rez-de-chaussée
Il est composé d’une cuisine ouverte sur une vaste pièce chauffée au sol et par un poêle. Deux paires de grandes portes vitrées orientées sud s’ouvrent sur un jardin. Un cabinet de toilette, une buanderie, un bucher et un local technique complètent le niveau.
Le premier étage
L’escalier de bois et métal mène à une mezzanine sur laquelle est installé un bureau face à un grand oculus. Un large couloir dessert une chambre, une salle d'eau, un cabinet de toilette, une penderie, un cagibi, ainsi qu'une remise.
Le bâtiment de dépendances
Dans le prolongement, 3 boxes d’atelier ainsi qu’une vaste écurie à charpente mixte bois-métal d’origine et restaurée. Suivant le mur pignon, une extension en bardage de bois accueille un garage et une mezzanine. Enfin, une serre ouverte est adossée au mur gouttereau ouest.
Les toitures de cette aile sont entièrement couvertes de tuiles canal récentes.

Le logis secondaire

Aménagé dans une ancienne bergerie du 18e s., une immense glycine parcourt les 30 m du mur gouttereau et vient, guidée par une tonnelle, ombrager le pignon sud. Semblable à celle du manoir, la couverture de petites tuiles plates est ornementée de tuiles en écaille et les eaux de pluies sont recueillies par des gouttières nantaises en cuivre.
À l'intérieur, il est composé de deux chambres indépendantes avec chacune leur salle de bains, des toilettes et un accès au jardin. Une porte vitrée sur un mur-pignon, surmontée d’un linteau en pierre sculptée, ouvre sur une remise aménageable avec sa cheminée, et un escalier menant à un grenier. De l’autre côté du bâtiment, se trouve une pièce pavée de pierres à usage de bibliothèque et de salle de musique.

La grange

Construite au 18e s., elle reste un rare vestige de bâtiment agricole à deux porches d’entrée. Sa particularité repose dans une charpente sur poteaux entièrement restaurée en bois de chêne de la forêt de Tronçais. Couverte de petites tuiles plates, elle est équipée de gouttières nantaises. Ses 300 m2 environ pourraient accueillir réceptions, expositions ou tout simplement rester un espace de stockage.

Le jardin

En partie clos de mur et de charmilles taillées en haies, au plan géométrique, il contraste harmonieusement avec l’architecture du lieu. Rythmé par les terrasses, les allées, un puits en eau et des massifs soigneusement entretenus, il est parsemé de santolines, buis, tilleuls, marronniers, et agrémenté de vignes et d'un verger. Il est prolongé de 9 ha de prairies environ, d’un seul tenant, le long desquelles coule un ruisseau.
Une piscine, chauffée, est également présente côté ouest de la bergerie.

Ce que nous en pensons

Fruit de trente années d’une restauration monument historique exemplaire aujourd’hui aboutie, la propriété ne demande plus qu’à trouver de nouveaux occupants. Dans l’emploi de matériaux nobles, parfaitement appropriés et le détail soigné apporté à leur façonnage, se distingue tout le talent et la passion des compagnons œuvrant pour le temps long.
La localisation centrale du domaine, dans un environnement naturel et protégé en abords d’un second domaine classé monument historique, ainsi que la taille « humaine » du manoir, sa luminosité rare pour ce type d’architecture, associées aux nombreuses dépendances, en font un lieu de résidence paisible, idéal et confortable permettant l’accueil occasionnel ou à l’année de famille, amis, hôtes ou événements, et de s’adapter à de nombreuses activités.

Vente en exclusivité

1 290 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 784126

Surface cadastrale 10 ha 61 a 72 ca
Surface du bâtiment principal 202 m2
Nombre de chambres 5
Surface des dépendances 896 m2
dont aménagées 193 m2


Conseiller
Sologne Bourbonnaise

Augustin de Valence +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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