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Tout en symétrie, campée au milieu de son "clos" et entourée de ses anciens bâtiments de service transformés en gîtes, la maison affiche une fière allure patricienne. En bordure de village et faisant face à la petite ville voisine qui surplombe le Cher sur l’autre rive, elle donne pourtant bien le sentiment d’être à la campagne : la basse-cour animée, les prés, verger et jardin potager tout autour forment un petit domaine qui se suffit à lui-même. Les hôtes hésiteront sans doute à s’extraire de la douce autarcie ambiante bien que les occasions de s’imprégner d’histoire ne manquent pas dans cette région choisie par les rois de France.
Avides de nature et de tranquillité, férus de gastronomie et de littérature, nous sommes d’abord partis de Paris pour la Sologne, paradis de forêts giboyeuses parsemées d’étangs. C’est ce qui nous a décidés à rester dans le coin. Puis nous avons découvert le Clos Chassepline, qui a été un vrai coup de cœur tant il correspondait parfaitement à notre projet. Pour son architecture bien sûr, mais aussi pour ses espaces extérieurs modulés et ceints de murets de vieille pierre : le verger, le potager, le coin piscine… Aussi, elle se trouve au croisement de la Sologne, de la Touraine et du Berry. Cette situation apporte ce qu’il manquait à notre première installation : un terroir pluriel, un patrimoine historique riche. Enfin, Saint-Aignan est une somptueuse cité médiévale et nous en avons une superbe carte postale chaque matin depuis nos fenêtres. En une minute on est en ville, en une seconde on est à la campagne !
La maison a été construite à la fin du 19e siècle, par un architecte parisien pressé de la vendre à de riches bourgeois. Pour cette raison, il l’a revêtue des plus beaux atours de l’époque : une étincelante façade en tuffeau, la pierre dite « des rois », une toiture en ardoises, de belles hauteurs sous plafond, parquets cirés, moulures, gouttières, cheminées de marbres, vitraux : bref, les codes haussmanniens sont là, et bien plus encore. Mais ce qui nous a vraiment séduits, c’est la luminosité, qui semblait être le mot d’ordre de l’architecte. On compte trente-six ouvertures et, point notable, une grande verrière de toit qui illumine le bel escalier central, lequel dessert tous les niveaux sauf la cave voûtée, creusée dans la pierre. Malgré l’imposante façade, à l’intérieur les pièces sont à taille humaine. La lumière y est pour beaucoup, il n’est pas nécessaire de la chercher : elle est là. En fait, la maison n’est certainement qu’une version largement agrandie de la maison de maître qui se trouvait à sa place à l’époque napoléonienne. De ce temps-là il ne reste que la Maison du Passeur, l’un des deux gîtes, que nous avons rénové nous-mêmes pour apporter un peu du confort moderne au charme de ses vieilles pierres. Les matériaux d’origine ont été conservés lorsque c’était possible, et lorsque nous avons dû les remplacer, nous avons veillé à ne choisir que des matières nobles. Nous gardons en tête que ces maisons existaient bien avant nous et qu’elles seront toujours là après notre passage : il nous appartient seulement de les entretenir en les respectant autant que possible. Quant à la deuxième maison présente sur la propriété, elle a été construite par la l'épouse des premiers acquéreurs de la maison : déjà, elle souhaitait une maison d’amis. C’est aujourd’hui chose faite !
L’histoire de la maison est intrinsèquement liée à son architecture. Aussitôt construite, elle fut vendue à une famille bourgeoise puis entretenue et rénovée sans cesse par ses propriétaires successifs, qui y ajoutèrent un pavillon, des écuries, sans jamais négliger la Maison du Passeur qui est la doyenne de la propriété. L’ancien propriétaire notamment, est parvenu à regrouper les terrains originellement rattachés à la maison de maître de l’époque napoléonienne. Elle dispose ainsi d’un parc arboré, d’un lopin de terre en bord de Cher, d’un grand pré et de petits morceaux de jardins clos, ce qui lui donne son charme et lui vaut son nom !
Ici, nous offrons tout ce que nous aimons : des matières nobles, des couleurs douces, des meubles chinés dans les brocantes du coin et retapés par nos soins. Nous avons un verger, un potager, une basse-cour, et pour nous c’est le début de l’autosuffisance, mais ce n’est pas pour autant que nous nous coupons du monde ! Nous aimons ce terroir, et apprécions de le faire connaître à nos hôtes en leur faisant rencontrer nos amis producteurs, vignerons, restaurateurs… C’est un véritable mode de vie que l’on propose. On se repose au gré des saisons, au coin du feu ou au bord de la piscine, on profite de la nature omniprésente. Un retour aux choses simples : lire, manger, boire, écrire ou dessiner pour certains d’entre nous, en tout cas s’écouter, se détendre, pourquoi pas créer. Nous avons fait le choix d’éviter la télévision dans les hébergements, y compris chez nous, et préféré les livres que nous avons mis à disposition dans les bibliothèques installés dans les gîtes et les chambres d’hôtes. Pas d’écran donc, seulement les fenêtres qui donnent sur le parc : une demi-douzaine de poules pondeuses le sillonnent, des canards indiens nous assistent au potager, deux chiennes très affectueuses surveillent les alentours, trois chats chassent les musaraignes égarées, une jeune ânesse blanche et une brebis retraitée paissent dans le pré. C’est pour les enfants l’occasion de se familiariser avec ces animaux de la ferme, et pour les parents de les redécouvrir. Nous servons le petit-déjeuner dans les chambres, dans la salle à manger, ou sur une table dans le parc, selon le temps et les envies de nos hôtes du moment. Une jolie parenthèse bucolique en somme !
Côté gastronomie, nous sommes férus de bonnes tables où manger local et naturel. L’année dernière, nous avons eu la chance de voir l’une d’entre elles s’installer à Saint-Aignan ! C’est à peine à cinq minutes de chez nous. À trente minutes de voiture, se trouve le « P’tit restau » à Loches, mais aussi « l’Herbe Rouge », superbe, près du domaine de Chaumont-sur-Loire. Il y a aussi des petits producteurs de vins naturels, un excellent fromager, un boucher sensationnel… Côté culture, nous avons été surpris par un foisonnement d’initiatives à toutes les échelles, auquel nous ne nous attendions pas. Bien entendu, notre région est connue pour ses châteaux, pour son fameux Zoo, mais il y a aussi les champignonnières, les caves troglodytiques, et puis les belles demeures qui nous entourent ont aussi été celles de grands écrivains et d’artistes : Sand, Balzac, Léonard de Vinci… Souvent nos clients viennent pour le week-end et réservent dans la foulée pour revenir une semaine pendant les vacances !
900 € - 1500 € la semaine
300 € - 500 € le week-end
Deux gîtes se trouvent dans l'enceinte du Clos Chassepline, à cinquante mètres l'un de l'autre. La Maison du Passeur propose huit couchages avec deux lits « queen size », deux lits simples et un canapé convertible. Elle est composée d'un grand séjour de plus de 50 m2 qui permet d'accueillir les quatorze hôtes potentiels pour flâner ou dîner autour de la grande table de ferme aux dimensions généreuses. Le Pigeonnier est moins spacieux, avec son séjour-cuisine qui compose le rez-de-chaussée. Le pallier à l'étage dessert une salle de bain avec douche, des toilettes séparées, et les deux chambres dont l'une d'entre elles est traversante. Il propose au total six couchages avec un lit « queen size », deux lits simples jumelables, et un convertible. Les deux gîtes ont des cuisines équipées (mais pas de lave-vaisselle dans le Pigeonnier), des chambres cosy (lits équipés de matelas Tediber à mémoire de forme), un accès libre au parc et à la piscine, un salon de jardin privatif pour les repas en extérieur. Il est possible de mettre à disposition des hôtes un barbecue, des jeux de société, ainsi que des équipements pour bébé (lit parapluie, chaise haute, etc.).
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100 € - 140 € la nuit
200 € - 280 € le week-end
Les chambres d'hôtes sont au premier étage de La Chassepline qui s'élance sur quatre niveaux. On accède au rez-de-chaussée par un perron à double escalier, l'entrée spacieuse dessert le salon, la salle à manger, la cuisine et le bureau. On monte à l'étage par un escalier éclairé par un jour astral. Le pallier dessert les deux chambres d'hôtes qui se font face. L'une, Anthea, donne sur le parc, l'autre, Hestia, sur le jardin côté rue. Chacune possède un lit double (équipé d’un matelas à mémoire de forme Tediber), une cheminée en état de marche, un petit bureau et une salle de bain privative : une grande douche italienne, une double vasque et de nombreux rangements, des toilettes séparées pour Anthea ; une petite salle de bain savamment agencée, avec douche et vasque, mais des toilettes non attenantes pour Hestia. Le second étage est réservé aux propriétaires. Une bouilloire ainsi que du thé/infusions bio et des produits lavants bio pour toute la famille sont à disposition dans les chambres.
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