A 1h15 de Paris, le long d'une boucle de la Seine,
un château du 18ème siècle dans un parc boisé de plus de 11 ha
un château du 18ème siècle dans un parc boisé de plus de 11 ha
Rouen, EURE
haute-normandie
76000
FR
Situation
A 5 min des autoroutes A13 et A28, la propriété est à mi-chemin entre Paris et la Côte Fleurie au sein du Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande. Elle est à la lisière des coteaux boisés et escarpés du fleuve. Paris se rejoint en 1h20 de la gare de Rouen, à trente-cinq minutes de la propriété. Les courses nécessaires au quotidien se font à Bourg-Achard à 5 km.
Description
Depuis la route qui serpente entre prés et champs, un portail en fer forgé ouvre sur une allée gravillonnée bordée d'arbres. Elle aboutit à une cour, puis se divise en deux en encerclant un espace enherbé devant la façade principale du château. Sur un côté, un espace dédié aux véhicules est dissimulé derrière des haies de charme. A l'arrière, des pelouses séparent le château des bois. Une seconde allée gravillonnée, dans le même axe que la première, conduit vers une entrée secondaire. Trois bâtiments sont dissimulés dans les bois.
Le château
Construit en 1755 en maçonnerie de moellons calcaires et silex recouverte de briques, il est composé d'un corps central élevé sur un étage carré et divisé en cinq travées. Il est flanqué de deux ailes latérales, coiffées d'une croupe brisée percée d'une haute lucarne pendante légèrement cintrée, puis de deux extensions comportant un seul niveau. Le corps de logis est surmonté d'un important comble comportant deux niveaux : un niveau éclairé par trois lucarnes jacobines et un dernier étage en charpente. Les murs sont faits d'un appareil mixte de briques à chaînes de pierre en bossage. Les encadrements des baies et les chaînes d'angle sont en pierre de taille. Toutes les toitures à quatre pans sont couvertes d'ardoise. Les épis de faîtage et la girouette centrale sont très ouvragés.
Rez-de-chaussée
Les espaces ont été aménagés de façon symétrique de part et d'autre du hall d'entrée. Les pièces sont simples en profondeur, en enfilade, avec des percements le long de la façade principale à l'exception des pièces aux deux extrémités. D'un côté, salle à manger avec le départ de l'escalier, cuisine et arrière-cuisine fermée. De l'autre, grand salon, salon de télévision et buanderie fermée avec salle de douche et toilettes. Toutes les pièces sont éclairées par de hautes baies. Le château est accessible par des portes-fenêtres du hall d'entrée, de la cuisine, de l'arrière-cuisine et de la buanderie.
Les sols sont pavés de grandes dalles de travertin, entrecoupées de cabochons noirs dans le hall. Les murs sont immaculés. Deux cheminées en marbre et en pierre ornent le salon et la salle à manger. Partout, les poutres sont en bois clair.
Les étages sont distribués par un escalier central tournant. Les marches sont pavées de tomettes et la rampe composée de solides balustres en bois tourné.
Premier étage
L'escalier aboutit à un couloir. Les sols de ce niveau sont fait d'un parquet de style Versailles en chêne clair. Les murs sont également immaculés. Ce sont trois chambres et leur salle de douche avec toilettes. L'une est complétée d'une garde-robe. La chambre principale est très vaste tout comme sa pièce d'eau attenante. Deux chambres sont largement éclairées par de hautes baies donnant sur l'avant et l'arrière du château tandis que la dernière est orientée vers le parc.
Deuxième étage
Situé dans le corps de logis central, il est partiellement mansardé. Les sols sont faits d'un parquet de lames droites. Les pièces sont éclairées par les lucarnes jacobines et de petites fenêtres de toit. Le couloir distribue une chambre avec salle de douche et toilettes, deux autres chambres et une salle de doche avec toilettes. Deux chambres sont simples en profondeur tandis que la troisième donne uniquement sur le parc. Une porte sur le palier dissimule un escalier qui conduit aux combles.
Combles
Ils sont mansardés et entièrement aménagés. Les tomettes anciennes ont été conservées et les fermes de la charpente sont apparentes. A chaque extrémité, une pièce et une chambre et salle de douche avec toilettes éclairées par des fenêtres de toit. Elles sont reliées par un grand espace.
Les bâtiments annexes
Ils sont dissimulés dans les bois. Le premier est une petite construction en briques sous un toit de tuiles d'une surface d'environ 15 m², à usage de bergerie et de poulailler. Il côtoie les ruines d'un ancien colombier en briques. Le second, d'une surface d'environ 60 m² en briques et pans de bois ouvert sur deux côtés, sert de bûcher. Le dernier est un grand atelier, d'une surface d'environ 150 m² avec deux fosses à vidange.
Le parc
Il est majoritairement constitué des bois, d'une surface d'environ 8,5 ha, qui se déploient sur un côté et à l'arrière du château. Une prairie d'une surface d'environ 1,5 ha se situe de l'autre côté du château.
Ce que nous en pensons
Symétrie et lumière sont les deux fondamentaux qui ont guidé la rénovation. La hauteur du corps de logis est parfaitement équilibrée par les chaînes horizontales qui s'allongent d'une extrémité à l'autre. L'agencement des espaces est le fruit de choix dont aucun n'a été subi. La clarté des pièces est optimale grâce à leur double exposition. Elle est accentuée par la sélection assumée de matériaux simples et lisibles. C'est un lieu de vie abouti marqué par la modernité et veillé par un imposant escalier central qui rappelle l'histoire du château, écrite principalement par des familles de notables de Rouen. Aux abords du château, les nombreuses et récentes plantations côtoient les vestiges d'une charmeraie qui dessine une sente poétique sous une voûte de verdure. Le secret d'un emplacement où les cèpes se cueillent à foison sera dévoilé au prochain occupant.
Référence 691667
| Surface cadastrale | 11 ha 23 a 98 ca |
| Surface du bâtiment principal | 434 m2 |
| Nombre de chambres | 7 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
