L'immeuble, construit au cours de plusieurs périodes mais pour l'essentiel au 18e s., est entretenu avec soin et donc en très bon état de conservation. La partie la plus ancienne se trouve être les caves, dont l'origine remonterait à l'époque cistercienne. Dans la cour qu'il comporte en son sein, un puits ovale date de la Renaissance. Puis un pavillon, édifié au 17e s., a initialement servi de grenier à foin. Enfin, l'ensemble du bâti actuel a été surélevé au début du 18e s. pour constituer l'édifice actuel. Les hautes baies vitrées sont dotées de garde-corps en fer forgé à motifs de pot à feu et queue de cochon de style Régence et sont datées de 1715. Tous ces éléments ont été préservés et valorisés. L'accès à l'immeuble se fait par un grand portail en bois qui conduit sous un porche puis à une cour pavée et arborée. De part et d'autre, se tiennent deux montées d'escalier et leurs élégants garde-corps ouvragés en fer forgé.
L'appartement, situé à l'étage noble de l'immeuble, est accessible par l'un des escaliers de la cour. Les dimensions de l'appartement – d'environ 71 m² – et la hauteur sous plafond de près de 3 m procurent une sensation d'espace. Les pièces sont distribuées selon un plan en étoile, suivant une orientation est-ouest. Côté rue, se trouve une entrée avec un salon et une salle à manger, ainsi qu'une cuisine fermée – qu'il est possible d'ouvrir sur la salle à manger attenante. Côté cour, figurent une chambre à coucher et une salle d'eau avec toilettes. Les cheminées sont en marbre noir. L'une d'elles est surmontée d'un trumeau en bois sculpté de motifs végétaux peints en blanc. Les plafonds sont ornés de corniches et les sols recouverts de parquets à l'anglaise à lames droites. L'état général est très satisfaisant.