Situation

Au pied de la butte de Ménilmontant, qui appartenait jadis au village de Charonne, le quartier Saint-Fargeau doit son nom à Louis-Michel Le Peletier de Saint-Fargeau, propriétaire terrien et fervent défenseur de la Révolution française, assassiné en 1793 pour avoir voté la mort du roi Louis XVI. Terre de vignes, de fruitiers et d’asperges, le secteur devint plus industriel après son annexion à Paris, en 1860. Il abrita aussi des sablières et une carrière de glaise, exploitée pour la confection de briques et de tuiles, avant la Première Guerre mondiale.
Aujourd’hui, Saint-Fargeau est un quartier dynamique, qui se gentrifie depuis le début des années 2000, comme en témoignent certaines enseignes qui se sont installées à côté du métro Pelleport. Mais il n’a pas perdu son esprit d'origine : cafés populaires, commerces de bouche – dont une micro-brasserie –, librairies et cordonneries y côtoient cafés branchés, boutiques de créateurs et œuvres d’art urbain. La vie artistique y est intense, avec la présence de nombreux ateliers, de salles de spectacle – comme le théâtre national de la Colline ou le Cirque électrique –, des studios d’enregistrement Ferber, ou de la station de métro fantôme « Cinéma », qui est un haut lieu de tournage. Enfin, le quartier tire bénéfice des jeux olympiques, avec la rénovation de la piscine Georges Vallerey.
Le local profite aussi bien du dynamisme des commerces implantés autour de la station de métro Pelleport que du caractère des petites rues qui conduisent au lotissement La Campagne à Paris, où s'élève un ensemble de maisons anciennes, autrefois "habitations à bon marché" et aujourd'hui patrimoine confidentiel. Le secteur est très bien desservi par les transports, par la ligne 3 du métro avec les stations Gambetta et Porte de Bagnolet, ou la ligne 3 bis, qui fait arrêt à Pelleport, mais aussi par les lignes de bus n°20, 60, 61, 64, 96 et 102, et enfin le tramway T3b.