À proximité de la place des Carmes et de son marché, dans une rue comprenant de nombreuses bâtisses significatives de la reconstruction de Toulouse après la Renaissance, l'appartement occupe les deux étages supérieurs d’un immeuble de brique foraine du 18e s. qui regroupe par ailleurs cinq autres copropriétés. La modénature de la façade est sobre : corniches moulurées sous l’encadrement des fenêtres, enduit couleur crème recouvrant la brique laissée apparente dans les arcs des baies.
L'ensemble est composé de deux niveaux principaux, dont un plateau de 75 m² qui occupe le deuxième étage, relié par un escalier central à un autre plateau de 90 m² situé au troisième étage. Chaque étage peut être utilisé indépendamment l’un de l’autre pour constituer deux appartements séparés. Le premier dispose d'une grande HSP, il est traversé d’imposantes poutres maîtresses soutenant les solives et possède trois chambres dont deux ouvrent sur la rue, tandis qu’une remise occupant une position centrale peut servir de cuisine et de buanderie. Le deuxième comporte une grande salle de séjour en façade, une chambre et une cuisine équipée et aménagée avec des meubles en bois massif. Des carreaux de terre cuite habillent le sol du séjour et le manteau d’une cheminée agrémente le mur, bien que le chauffage soit désormais assuré par une pompe à chaleur réversible servant aussi à la climatisation. De nombreux placards et espaces de rangement sont disposés dans les pièces. Partant de ce dernier plateau, un escalier contemporain fusionne avec l’ancien et donne accès à un grand salon situé sous les pentes du toit, baigné de la lumière apportée par une fenêtre à tabatière sur le versant est, ainsi que par une porte fenêtre ouvrant sur une grande terrasse qui domine la ville côté ouest. Enfin, côté opposé à la rue, se déploie un espace indépendant constitué d'une entrée sur la cage d’escalier, d'un grand palier en bois peint en blanc et d'une pièce pouvant faire office de bureau.