Les maisons à colombages de la rue François-Miron figurent parmi les traces les plus vivaces du passé médiéval de la capitale. Typiques du nord de la France, avec leurs façades à pans de bois apparents comblés de torchis, elles seront remaniées à partir du 17e s. La plupart furent détruites au 19e s. lors des travaux de remodelage de la ville par le baron Haussmann.
Accessible depuis la rue via deux portes sécurisées par digicode et interphone, ce studio de caractère de 15 m² environ est situé au deuxième étage d'un immeuble qui en compte cinq, avec ascenseur. Ses baies sont régulières et droites avec fenêtres à petits bois. Le toit est constitué d'une charpente de bois recouverte de tuiles. Le bien est habitable sans travaux. Les parties communes, entretenues avec soin, sont demeurées authentiques avec leur escalier aux marches couvertes de tomettes et aux nez de marche en bois, ainsi que leurs murs à poutres apparentes. La copropriété compte 16 lots et autant de propriétaires.
Tout en longueur, la pièce principale du studio est organisée en un coin repas situé près de la fenêtre, un espace salon et un espace cuisine. La fenêtre, à petits carreaux et crémone ancienne, orientée au nord, ouvre sur une cour intérieure. Les matériaux d’origine ont été conservés au sol, en tomettes hexagonales, dans le mur de façade, à colombage, et au plafond, à la française. La salle d'eau, au sol carrelé, équipée d'un lavabo, d'une douche et de toilettes, est attenante à la pièce principale. De nombreux rangements muraux ont été aménagés et des équipements modernes installés qui contribuent à rendre le studio fonctionnel et à optimiser l'espace de vie.
L’appartement est vendu aménagé et meublé, prêt à être habité.