Le château

Construit à la fin du 17ᵉ s. et connu également sous le nom de « château Régnier », il se dresse sur une légère éminence qui surplombe la vallée de la Bièvre. Il se trouve au cœur d’un terrain d’environ 2 900 m². Une imposante grille marque l’entrée de la copropriété depuis la rue. À l’arrière s’étend une spacieuse avant-cour pavée de gravier, pratique pour le stationnement des véhicules. L’accès à la demeure se fait par un élégant escalier d’honneur à double rampe.
L’architecture du lieu s’inspire du style Mansart, caractérisé par le classicisme des lignes et la sobriété de l’ornementation. La façade, en pierre enduite, est structurée par deux pavillons saillants de part et d’autre d’un corps principal, percé de vingt-cinq fenêtres hautes et entourées d’une luxuriante vigne vierge. L’ajout des bâtiments d’un seul niveau a été réalisé à la fin du 19ᵉ s., de chaque côté de l’édifice central et dans sa continuité. À l’arrière, côté parc, une galerie à colonnes s’étend sur le rez-de-jardin entre deux avant-corps. Elle abrite les terrasses de la demeure. Le toit en ardoise, ajouré de lucarnes en chapeau de gendarme, a récemment été restauré.

L'appartement

Il comporte deux accès : l’un par la porte principale du château, l’autre par une porte secondaire sur le côté gauche, au niveau de l’aile ouest. La première section du logement comprend la salle à manger, la cuisine et son cellier, une chambre avec garde-robe et fenêtre ainsi qu’une salle de bains. À noter que la salle à manger dispose d’une grande fenêtre adjacente à une porte-fenêtre ouvrant sur la partie ouest du parc et d'une cheminée en briques et en fonte. Cette partie peut être réaménagée de diverses manières, notamment en y créant une troisième chambre.
Depuis la salle à manger, un corridor bordé de placards de toute hauteur conduit à la porte principale et aux pièces situées dans la partie ancienne du château. D’abord, une majestueuse chambre de plus de 13 m² avec des plafonds culminant à près de 3,6 m, illuminée par une grande baie cintrée qui ouvre sur le parc et le salon. La vue sur la verdure y porte loin, jusqu’au fond du parc. Ensuite, le salon, une imposante pièce de près de 44 m² qui se distingue par ses proportions carrées et sa hauteur sous plafond, avoisinant les 4 m, dévoile ses grands volumes. Éclairé de fenêtres – hautes de 3 m –, il est traversant. Côté parc, il ouvre sur une terrasse privative couverte à la façon d’une loggia, qui donne accès au parc. Les murs sont ornés de boiseries toute hauteur, moulurées et sculptées, et de placards d’époque, tandis que le sol d’origine – un carrelage clair à cabochons noirs – conserve les traces du passage des chevaux prussiens lors de la guerre de 1870.

Le parc

Autrefois plus vaste, il occupe aujourd’hui près de 1 400 m² à l’arrière du château. L’endroit, planté de gazon et d’arbres, constitue un lieu où la ville semble cesser d’exister. Il est entretenu par l’association « Les Amis de l’Atelier », qui apporte son soutien aux personnes en situation de handicap. Il est en jouissance partagée avec les trois autres copropriétaires. Côté ouest, là où donne la salle à manger de l’appartement et où nul voisin ne circule, se trouve en contre-haut une parcelle arborée qui, de fait, est quasi privative.
À l’avant du château, la cour sert de lieu de stationnement aux copropriétaires et à leurs invités.