À 2 h de Paris, dans la campagne poyaudine,
une élégante maison et son jardin clos au centre d'un village labellisé «Cité de caractère»
une élégante maison et son jardin clos au centre d'un village labellisé «Cité de caractère»
Saint-Sauveur-en-Puisaye,
YONNE
bourgogne
89520
FR
Situation
La propriété est située au cœur de la Puisaye, entre Toucy et Saint-Fargeau, dans un village entouré de bois et traversé par le Branlin, rivière à truites de première catégorie. Le bourg a conservé son authenticité et son patrimoine architectural : château féodal, pont, moulins, lavoir, chapelle, maisons à pans de bois et quelques belles demeures des 18ᵉ et 19ᵉ s. Des commerces pour la vie quotidienne animent la cité. Une gare SNCF située à 30 min de la maison dessert Paris-Bercy en 1 h 10.
Un vaste jardin aux essences florales variées fait la fierté de ses habitants. Plusieurs manifestations telles une fête des jardins, une journée du cheval, une fête du vin et une brocante constituent des rendez-vous réguliers et appréciés en période estivale.
Description
Voilà un village aux ruelles pittoresques bordées d'élégantes maisons, dont l'une se distingue par ses multiples entrées : une porte ouvragée en métal peint ouvre sur le jardin de la propriété, une porte en bois rehaussée d'une imposte fait office d'entrée principale du logis, un double portail restauré côté dépendances permet l'accès des véhicules et une dernière porte est située au fond du jardin, enfouie sous la verdure.
Une terrasse d'aspect soigné au dallage en pierre jouxte la maison de briques rouges et de tuiles plates, bâtie au 19ᵉ s. sur deux étages. Dans sa continuité, se déploie son parc, ponctué d'un ancien banc en pierre, d'un lieu de repos aménagé sous des bouleaux et d'une serre d'origine. Un puits caché sous les herbes pourrait être réemployé et un vieil abreuvoir accolé au bûcher confirme le caractère authentique des lieux. Un petit chemin conduit vers une allée en graviers destinée au stationnement des véhicules, proche des dépendances, aux contrevents peints du même rouge que le double portail. À l'abri des regards, enfin, est cultivé un petit potager, planté entre autres de framboisiers.
Une terrasse d'aspect soigné au dallage en pierre jouxte la maison de briques rouges et de tuiles plates, bâtie au 19ᵉ s. sur deux étages. Dans sa continuité, se déploie son parc, ponctué d'un ancien banc en pierre, d'un lieu de repos aménagé sous des bouleaux et d'une serre d'origine. Un puits caché sous les herbes pourrait être réemployé et un vieil abreuvoir accolé au bûcher confirme le caractère authentique des lieux. Un petit chemin conduit vers une allée en graviers destinée au stationnement des véhicules, proche des dépendances, aux contrevents peints du même rouge que le double portail. À l'abri des regards, enfin, est cultivé un petit potager, planté entre autres de framboisiers.
La demeure principale
La maison est élevée de deux niveaux sur rez-de-chaussée et couverte d'une toiture à deux pans en tuiles plates de Bourgogne, ponctuée de fenêtres de toit et de souches de cheminée. La façade côté jardin est éclairée par des baies à arc surbaissé surmontées de linteaux en brique de la région, auxquelles s'ajoute un œil-de-bœuf. Une porte en bois rehaussée d'une imposte vitrée, peinte en blanc, donne accès à l'intérieur de la bâtisse. Les fenêtres du premier étage sont armées de garde-corps ouvragés et de persiennes en bois, qui se retrouvent autour des fenêtres et portes-fenêtres du rez-de-chaussée. Enfin, sur la gauche de la façade principale, un escalier en pierre faisant face à la terrasse conduit à un appentis qui jouxte le logis principal.
Le rez-de-chaussée
Un hall parqueté, lumineux et spacieux conduit à une cuisine restaurée au goût du jour. C'est un espace convivial, équipé de nombreux rangements, d'un îlot central et d'un piano de cuisson. Une large hotte ancienne décorée de carreaux en faïence régionale renforce le caractère authentique du lieu. Une baie vitrée diffuse la lumière naturelle depuis l'entrée. Une porte accède directement à la terrasse, orientée vers le jardin.
Depuis le vestibule, deux grandes portes vitrées en bois ouvrent sur une salle à manger traversante, ornée de lambris sur tout un pan de mur, d'une cheminée en marbre qu'encadrent deux grands placards. La cheminée est rehaussée d'un miroir que surmonte un trumeau sculpté d'un petit personnage. Les nombreuses ouvertures révèlent un sol en céramique d'origine au dessin géométrique.
De l'autre côté du hall, se tient un salon, lui aussi traversant, décoré de boiseries anciennes, équipé d'une cheminée en bois et aménagé d'une bibliothèque. Des portes-fenêtres permettent d'accéder directement au jardin. Cette salle présente des poutres apparentes et un parquet à larges lattes de bois.
Un petit escalier de quelques marches en chêne conduit à un palier spacieux, chaleureux, éclairé d'une baie avec vue sur le parc. Ce dernier dessert une salle de douche avec des toilettes et deux chambres : la première bénéficie d'une hauteur de plafond d'environ 3,4 m, et la seconde d'une ouverture indépendante qui accède directement à l'extérieur. Les sols de ces pièces sont recouverts de jonc de mer.
De retour dans le hall principal, un large escalier, depuis un dégagement, monte aux étages.
Le premier étage
La cage d'escalier est éclairée par un œil-de-bœuf assez grand qui permet d'apercevoir le parc depuis la maison. L'escalier a conservé son garde-corps ornementé d'une boule en cuivre. Le palier, dont le sol est couvert d'authentiques tomettes octogonales, distribue une première chambre avec un sol à lames de chêne et une cheminée en marbre. Une pièce attenante aménagée d'un grand placard est éclairée d'une fenêtre qui donne vue sur le village. Deux autres chambres ont conservé leurs tomettes d'origine, dont l'une comporte deux placards aux portes moulurées.
Deux petites marches accèdent à un dégagement qui mène vers des toilettes et une salle de douche entièrement carrelée d'émaux provenant sans doute de la manufacture de Briare. Une ouverture éclaire l'ensemble, orientée vers l'ancien abreuvoir du jardin. Une porte dérobée laisse entrevoir un escalier qui conduit au dernier niveau, sous les combles.
Le second étage
Le dernier niveau est recouvert au sol de tomettes carrées. Dans cet espace à la charpente apparente, un petit salon a été installé, bénéficiant de la lumière des fenêtres de toit à double vitrage. S'ensuit un bureau, qui peut également faire office de chambre. Reste enfin une dernière pièce à cet étage, qui n'a pas encore été restaurée, et pourrait elle aussi devenir une chambre avec salle de bains attenante.
Les dépendances
Un premier bâtiment présente une toiture à deux pans de tuiles mécaniques et une façade enduite à la chaux, ponctuée de menuiseries en bois d'origine, peintes en rouge. Un bûcher est adossé à la construction, proche d'un vieil abreuvoir. Une double porte ouvre sur un garage de quelque 15 m², suivi d'un ancien atelier d'environ 27 m² et d'une ancienne grange, d'à peu près 48 m², à la très haute charpente en bois de chêne, bien conservée.
En face, un second édifice réunit deux maisons en pierre et en bois, avec pour spécificité une toiture très pentue. Son architecture, originale, est très ancienne et ses deux niveaux sont ponctués de plusieurs baies aux encadrements en brique de la région, tout comme la maison principale. Une vigne court le long de la façade. Le rez-de-chaussée regroupe trois espaces : un atelier de fabrique d'enduit à la chaux, d'une surface d'environ 13 m², qui conduit via un escalier tournant en bois à une pièce de quelque 19 m², aménagée en salle de sport avec poutres apparentes, suivie d'un réduit attenant de 6 m² environ. Au-dessus, une grande salle avoisine les 20 m². En outre, dans le prolongement de l'atelier, une pièce avec tomettes au sol a conservé un ancien four à pain.
Dans le jardin, enfin, se trouve une petite serre d'environ 10 m².
Le jardin
C'est un parterre de verdure de 2 200 m² clos de murs en pierre, ponctué d'arbres de hautes tiges comme des bouleaux ou un grand magnolia à fleurs blanches, sans compter un majestueux cèdre de l'Atlas. Aux côtés des buis, des plantes de nombreuses essences florales et odorantes sont présentes, des variétés de rosiers, lilas, forsythias et pivoines aux multiples couleurs. Un arbre à papillons côtoie un chèvrefeuille. Le fleurissement est renouvelé à chaque saison : iris au printemps, pivoines dès le mois de mai et roses de Noël en hiver.
À cela s'ajoutent quelques arbres fruitiers : pommiers, poiriers, figuiers, mirabelliers et même des vignes qui s'attachent à certaines façades et produisent du raisin blanc et noir. Un petit potager, planté d'herbes aromatiques, est devenu un espace prisé des hérissons dont la présence témoigne d'une certaine biodiversité. De nombreux oiseaux participent aussi à la vie du jardin.
Ce que nous en pensons
Un lieu simple, paisible, propice au bonheur solitaire et aux joies familiales. Une campagne restée comme autrefois, alliant désormais authenticité et usages contemporains. Une propriété aménagée avec élégance et sobriété, qui ne nécessite pas de travaux. La maison, à taille humaine, compte notamment comme atout plus de cinq chambres de belles dimensions. Les dépendances, plurielles et utiles, regorgent de possibilités d'occupation et de quelques singularités. Dans l'une d'elles, ainsi, un vieil escalier mène à une salle de sport aménagée par les occupants, avec une architecture étonnante, deux maisons ayant été réunies en une seule sous un toit à la pente vertigineuse.
Pour couronner le bien, le village de caractère où il se trouve et où il fait bon vivre au quotidien, a récemment été répertorié comme l'un des plus beaux bourgs de l'Yonne.
470 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 480425
| Surface cadastrale | 2111 m² |
| Surface du bâtiment principal | 250 m² |
| Nombre de chambres | 7 |
| Surface des dépendances | 158 m² |
Voir le Diagnostic de Performance Energétique
Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
