En Limargue, une gentilhommière du 17e s. avec vue panoramique,
dépendances, piscine et héliport, sur un domaine de 13 ha
Lacapelle-Marival, LOT midi-pyrenees 46120 FR

Situation

À 540 m d’altitude, embrassant les communes d’Espeyroux, d'Anglars et de Leyme, sur le territoire à la forte identité rurale du Limargue, région très confidentielle qui occupe une dépression verdoyante entre les causses du Quercy et le Ségala quercynois. Connu pour ses terres fertiles, ses cours d’eaux serpentant au travers de vallées verdoyantes et la douceur de ses paysages, le Limargue préfère à l’aspect spectaculaire de certaines régions du Lot une campagne à taille humaine, vallonnée et propice aux balades bucoliques.
À proximité aussi : tous les équipements scolaires et médicaux souhaitables.
À 1 h 15 de Brive-La-Gaillarde, de son aéroport international, de sa gare et des autoroutes A20 et A89 permettant de rallier Bordeaux en 2 h 15 et Toulouse en 1 h 45.

Description

La propriété est située dans l'un des hameaux agricoles très caractéristiques du Limargue, en position dominante sur un « pech », nom local donné à un relief.
Blotties sur l’extrémité la plus haute de son domaine foncier, la gentilhommière et sa grande cour nord à usage d’aire de stationnement privé sont directement accessibles par un portail forgé ouvrant sur le chemin communal qui traverse le hameau. Un autre accès est possible au sud par le long chemin de terre qui serpente à travers champs, desservant sur son passage grange et hangars, répartis sur les 13 ha du domaine.
Face à la gentilhommière, aujourd’hui de fière allure, construite en 1608, restructurée en 1688 et agrandie en 1823, un grand corps de bâtiment à usage mixte de garage et d’habitation ferme le cadre de la cour et la sépare d’une des maisons du hameau.
Gentilhommière et grange ont fait l’objet d’une réhabilitation de grande ampleur entre 2002 et 2007. Deux années complètes de travaux ont été nécessaires avant de pouvoir habiter la seule gentilhommière dont l’état en plein chantier approchait celui de la ruine. Le point de vue parfaitement dégagé permet de découvrir une succession de prairies naturelles bordées des haies bocagères et des bois.
Un long bassin de nage de 12 x 3 m, en granit, a été creusé au nord-ouest de la maison, aménagé en piscine au sel chauffée avec fontaine à cascade, système de nage à contre-courant et volet roulant protecteur totalement dissimulé.
Le long du chemin de terre qui descend vers le potager, se tient une deuxième grange, en partie convertie en salle de sports.
Plus au sud un héliport et sa structure d’accueil contemporaine se fondent habilement dans le bocage, à l’abri des regards. De l’autre côté du vallon, une troisième grange, dont le toit a été restauré, a conservé son usage agricole premier.
Clôturant la propriété, sur sa limite sud, un potager cultivé de façon naturelle jouxte un verger et une cabane de stockage.
Non loin du potager, se trouve une carrière de dressage de chevaux, aux dimensions olympiques de 20 x 40 m, près de laquelle un hangar a été édifié pour les équidés. Ils disposent par ailleurs d’un second abri au nord, à proximité de la demeure.
À l’ombre d’un petit bois, un étang naturel alimenté par sa propre source ponctue la propriété.

La gentilhommière

Orientée nord-sud, l’entrée s’effectue par la cour nord, que ferme un portail forgé, agrafé au détour d’une rue du hameau.
Comme dans nombre de maisons nobles, la façade nord est d’une grande austérité.
La façade sud, au contraire, tout en conservant un aspect rural, présente un remarquable bolet à épais piliers de bois et balustrades en croisillons. Symbole ressuscité de la richesse des propriétaires, les barons d’Anglard, cette galerie efface presque le bel appareil irrégulier de pierres du Quercy.
Aujourd’hui élevée d’un étage sous combles, éclairée par une série de cinq chiens-assis en bois, la façade sud a retrouvé son aspect seigneurial campagnard. Le bolet exhume le passage à couvert entre les deux extrémités de l’édifice à velléités de tours.
Peu de fenêtres à l’étage, posées de façon asymétrique, et très peu au rez-de-chaussée, mais toutes sont armées de contrevents en bois peint en gris. Le toit, mansardé en tuiles plates de terre cuite, suit le plan en longueur de la demeure. Une haute cheminée en pierre régionale ponctue l’extrémité nord-est de l’arête faîtière.


Le rez-de-jardin
Bien que le rattrapage de pente soit plus faible ici que dans la majeure partie des maisons quercynoises, on différencie le rez-de-jardin ou sous-sol du rez-de-chaussée appelé premier étage – celui du bolet.
Le rez-de-jardin comporte une grande pièce à usage de cuisine d’été et de salle à manger ouvrant, à l’ouest, par une large baie vitrée coulissante, sur une terrasse ; un salon de télévision dans la pièce la plus aveugle et une chambre, avec salle de bain et toilettes. Il abrite aussi des locaux techniques. Cet habitat, dont la hauteur sous plafond respecte le caractère ancien, a été réhabilité avec le souci de conserver nombre de modénatures rurales dont une façade de four à pain en pierre et briquettes. Pour le reste de la réhabilitation, ont été convoqués carrelage en terre cuite vernissée, poutres et solives de récupération cirées ou vernies et mobilier taillé sur mesure.
Le premier étage
C’est l’étage de vie par destination historique. Celui qui comporte le plus grand nombre de pièces : la vaste salle de séjour avec sa cheminée au manteau frappé de la croix raimondesque et son escalier suspendu semi-hélicoidal aux larges degrés en hêtre massif ; la cuisine et son mythique piano de cuisson Lacanche ; une lingerie bienvenue ainsi qu’une bibliothèque. À l’extérieur, le bolet assure la circulation entre l’est et l’ouest, donnant ainsi accès à un bureau. La salle de séjour se prolonge ici par un long banc radassier permettant d’apprécier une vue pleinement dégagée.
Partout la même exigence de matériaux : enduits à la chaux, pierres régionales, carreaux de terre cuite du 18ᵉ s. posés à l’ancienne sur lit de sable et chaux, poutres et solives en bois aux teintes claires, mobilier sur mesure en bois massif (chêne, merisier, noyer). Confort contemporain omniprésent avec climatisation réversible, fibre et pilotage domotique, pour une maison pleinement connectée.
Le second étage
Trois chambres et deux salles de bains y ont été intelligemment aménagées. En effet, comme dans toute maison quercynoise, l’étage sous comble est celui dont la hauteur sous charpente (à l’irréprochable isolation) est la plus spectaculaire (4,3 m sous faîtage).
Éclairée par les fenestrons des chiens-assis, chaque chambre avec salle de bain dévoile le spectacle impressionnant de l’enchevêtrement de poutres et du travail des compagnons sur ce qui constitue une véritable charpente-forêt.
En prime : une vue spectaculaire sur le domaine et la campagne environnante.

Les granges

Il y en a trois sur l’ensemble de la propriété, dont deux partiellement habitables. Elles ont été construites à la fin du 19ᵉ s. et réhabilitées au 21ᵉ s.
La première, à usage mixte d’habitation et de garage (de près de 290 m²), orientée nord-sud, est disposée face à la gentilhommière, avec laquelle elle communique par la grande cour nord. Elle comporte un appartement indépendant ultra-contemporain au rez-de-jardin (d'environ 43 m²) avec une pièce de vie, une cuisine, deux chambres et une salle de douche équipée de toilettes. Dans le prolongement du logis, se trouvent un local technique, une cave à vin, une buanderie, un cellier, et une sellerie. L’étage (qui atteint les 160 m²), également de plain-pied et parfaitement aménagé, sert de garage à plusieurs véhicules, mais aussi d’atelier et de rangement.
La deuxième (de quelque 155 m²), plus à l’écart de la gentilhommière, se trouve au bord du chemin de desserte intérieure. Le rez-de-chaussée a conservé son usage de bûcher et d'étable alors que l'étage (de 94 m² environ) a été converti en salle de sports et dispose d’une salle de douche équipée de toilettes.
La troisième (qui approche les 20 m² au sol), à l’ouest, de l’autre côté du vallon, a conservé son affectation agricole première.

Le domaine

Sur ses 13 ha de prairies naturelles, bocages, bois et ruisseau, il s’enorgueillit de son potager et d’un verger en parfait état de production, régulièrement entretenu par un jardinier à plein temps, d’un étang alimenté par sa source, d’un impressionnant bassin de nage en granit, d’une carrière à dressage de chevaux avec son abri à équidés, enfin d’une hélisurface avec sa structure de garage d’hélicoptère fondu dans le paysage, aujourd’hui davantage à usage d’atelier et de remise pour tout le matériel agricole.

Ce que nous en pensons

L’archétype de la maison de famille. Elle le fut des siècles durant, elle l’est encore aujourd’hui et, finalement, elle ne demanderait guère autre chose qu’à le rester. Son niveau de confort, le degré très élevé de ses aménagements, l’exigence de sa réhabilitation menée dans les règles de l’art et le respect absolu de l’architecture locale, la beauté rare de son environnement, la qualité particulière du Limargue ne la figent pas pour autant dans le passé. Les possibilités d’aménagement restant sur le domaine sont légion et la destinent peut-être à de nouveaux usages – plus commerciaux, moins privatifs. À condition toutefois qu’ils aient intégré que ses vues paradisiaques, ses prairies millénaires, ses pâtures à tout jamais paisibles méritent le meilleur.

Prix : nous consulter


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Référence 410070

Surface cadastrale 13 ha 8 a 39 ca
Surface du bâtiment principal 320 m²
Nombre de chambres 6
Surface des dépendances 687 m²
dont aménagées 552 m²

Voir le Diagnostic de Performance Energétique


Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr

Conseiller

Ilan Libert +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.