Situation
Dans le sud-ouest de la France, moins connu que le Périgord noir avec ses toits en lauze et ses chênes noirs truffiers, le Périgord vert tire parti de son paysage naturel et préservé au cœur du parc naturel régional du Périgord-Limousin. Les multiples ruisseaux qui coulent entre des collines boisées et verdoyantes alimentent des étangs séculaires. L'agriculture, l'élevage, les activités de loisirs et la nature s'épanouissent ici en harmonie.
La propriété, à environ 1 h de l'aéroport et du CHU de Limoges et à 50 min de la gare TGV d'Angoulême, est située dans le quartier historique de Nontron, à deux pas des différents commerces. La ville, sous-préfecture de la Dordogne, est bâtie autour de son château sur un éperon rocheux dominant la vallée du Bandiat. Elle est réputée pour son économie artisanale de luxe portée par des entreprises internationales de maroquinerie, de coutellerie, de sellerie et d'arts de la table. Elle accueille également le « Pôle expérimental des métiers d'art » qui regroupe des artisans d'art et des artistes de la France entière. Enfin, la traversant, une véloroute réputée et baptisée « Flow vélo » utilise le tracé d'une ancienne voie ferrée, longue de 290 km, pour relier Thiviers en Dordogne à l’île d’Aix en Charente-Maritime via le cœur de Nontron.
Description
La maison bourgeoise cache un jardin entièrement clos de murs construits sur les anciens remparts de la ville et du château. La position dominante sur la vallée révèle un panorama spectaculaire.
La maison bourgeoise
Le rez-de-chaussée
Le couloir sur lequel débouche la porte d’entrée est marqué par un sol couvert d'une moquette rouge ; en-dessous, un parquet fait la continuité entre le corridor et une salle de séjour où il redevient visible. Des boiseries protègent le bas des murs autour d’une porte à deux vantaux qui s'ouvre sur une cuisine entièrement équipée. L’escalier tournant en bois d'origine, avec sa rambarde en fer forgé et sa main courante patinée, est mis en valeur par sa position centrale dans la maison. Il abrite des toilettes, face à la porte qui mène à la cave. La salle de séjour est illuminée par deux grandes portes-fenêtres en bois à petits carreaux et à simple vitrage surmontées par une imposte, qui mettent la terrasse, le jardin et le paysage à l’horizon à portée de regard. La cheminée est en pierre blanche décorée d’une coquille Saint-Jacques sous un trumeau en bois peint.
Le premier étage
Étage noble par excellence, le second niveau fourmille de détails décoratifs et architecturaux synonymes de confort et de raffinement. Deux chambres à coucher aux vastes volumes occupent chacune une extrémité du palier ; l’une côté rue, l’autre côté jardin avec une vue dégagée qui porte loin sur un paysage boisé. Elles sont éclairées chacune par deux fenêtres en bois à grands carreaux qui les rendent particulièrement lumineuses. Un parquet ancien en chêne posé en échelle est présent sur l’ensemble du niveau, formant ainsi une continuité harmonieuse entre les pièces qui le composent. Les plafonds sont moulurés, les radiateurs en fonte et les portes en bois sont d’époque et ornées de poignées dorées. L’une des chambres est équipée d’une cheminée en marbre surmontée d’un miroir en trumeau encadré par des pilastres blancs finement décorés. Au centre de l’étage, une salle de bains avec toilettes est accessible depuis les deux pièces.
Le deuxième étage
Un palier plus large dessert deux chambres à coucher, un bureau et une salle de douche équipée de toilettes avec, au sol, un parquet identique au premier étage. Un même souci du détail a été apporté dans les finitions, qui participent au confort visuel ; et, à travers les fenêtres qui portent le regard plus au loin encore, la vue devient contemplative.
Les combles
Accessible par l’escalier principal, ils présentent un volume et une configuration adaptés à un aménagement. Illuminé par une baie dans l’appareil maçonné et par une fenêtre de toit, le sol est couvert d'un vieux plancher en bon état. Côté jardin, un pare-pluie se laisse deviner entre les voliges et les tuiles.
Les caves
Un escalier en bois mène au sous-sol, d'une surface identique à celle du rez-de-chaussée. Elle se divise en deux parties : la plus ancienne date du Moyen-Âge et prend place sous le salon. Elle est voûtée et pavée, avec un jour qui donne sur la terrasse. La seconde, plus étendue, a été aménagée en chaufferie, en atelier et en remise sur une chape en béton.
Le jardin
À l’ombre d’un acacia, une terrasse fait le lien entre le salon et le jardin, tout en longueur. Bien entretenu, il est clos de murs, enherbé, fleuri et arboré de rosiers, de seringats, de bambous, de chèvrefeuilles, d'un noisetier. Ceux-ci entourent une pelouse qui se prolonge jusqu’à la muraille de l’ancien rempart de la ville. La vue porte loin sur la ville, son château et les collines verdoyantes de l’autre côté du Bandiat. Au fond du jardin, un escalier accessible par une porte donne sur le chemin des anciens remparts.
Ce que nous en pensons
À l'image de son vestibule, pris entre élégance des traits et chaleur de l'accueil, la propriété mélange touches décoratives et confort de vie. Bien que développée sur cinq niveaux, la maison bourgeoise garde sa dimension humaine grâce à sa fluidité de circulation ainsi qu'à ses volumes généreux mais proportionnés, et peut se prévaloir de nombreux atouts dont une vue hors du commun sur la vallée.
La maison bourgeoise n'a rien perdu de son âme ni de la qualité de ses aménagements, soutenue par la noblesse de ses matériaux. Elle a au contraire gagné en couleurs, en contraste et en singularité au fil des dernières décennies, s'ouvrant des perspectives nouvelles à l'image de celles que dessine à l'horizon son profond jardin ou que forme dans la verticalité son vertigineux escalier en vis.
Référence 462275
Surface cadastrale | 298 m2 |
Surface du bâtiment principal | 218.8 m2 |
Nombre de chambres | 5 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.