Dans une ruelle médiévale proche du centre-ville, la propriété s’abrite au calme derrière de hauts murs, au sein d’un parc d’1 ha qui longe les anciens remparts de Senlis. Bâti au 17e s. par les Capucins et vendu comme Bien national à la Révolution, l’édifice est transformé au 19e s. en demeure privée. De cette époque, l’édifice a conservé l’austérité de son architecture originelle. Il se caractérise par un vaste corps rectangulaire de trois étages, une façade enduite et des baies à petits carreaux doublés de volets à persiennes. Sa toiture à faible pente est ponctuée de souches de cheminée. Côté jardin, les aménagements du 19ᵉ s. apportent un caractère plus résidentiel : les baies s’élargissent et une terrasse en pierre vient souligner l’axe central. L’entrée principale est mise en valeur par une avancée ornée de colonnes cannelées qui soutiennent un entablement et une balustrade. Les caves voûtées, restées intactes, rappellent la fonction utilitaire et communautaire du couvent. Le parc clos de murs est traversé d’allées et animé par une piscine naturelle bordée de pontons en bois.

La maison

Elle se déploie sur trois niveaux principaux. Le rez-de-chaussée, largement ouvert sur une terrasse et le parc, est consacré aux pièces de réception, disposées en enfilade : salle à manger, salons, bureau et vaste cuisine. Le premier étage réunit trois chambres, dont une avec salle de bains attenante. Les deux autres se partagent une autre salle de bains et une garde-robe. Le deuxième étage, sous ses poutres apparentes, concentre cinq chambres, deux salles de bains et un vaste espace central aisément aménageable. Au total, la maison compte huit chambres réparties sur les deux étages supérieurs.
Le rez-de-chaussée
À l’extrémité du bâtiment, une vaste cuisine aménagée et dallée de carreaux de grès rose occupe l’ancienne aile de service. Elle donne par une porte-fenêtre sur le jardin et communique avec une large pièce dédiée à la chaufferie. Dans le prolongement, un hall lumineux au sol de pierre ponctué de cabochons noirs distribue plusieurs espaces. Deux portes vitrées donnent sur la terrasse et un escalier secondaire conduit aux étages. Un cabinet de toilette complète cet espace.
Une double porte mène à une salle de séjour, parquetée à l’ancienne. De larges baies laissent pénétrer la lumière et prolongent la pièce vers la terrasse et le jardin. La pièce dessert, d’un côté, un petit hall dallé de mosaïque qui marque l’entrée principale, et, de l’autre, un premier salon. Celui-ci est orné de boiseries peintes et de moulures et compte une cheminée en marbre surmontée d’un trumeau. Un second salon, accessible par une ample ouverture, poursuit l’enfilade tournée vers le parc.
Enfin, un vaste hall est pavé de pierre de Bourgogne à cabochons. C’est là que se situe le départ d’un escalier tournant aux marches de bois et garde-corps en ferronnerie. Cet espace intègre également un bureau lumineux, clos par une élégante verrière ouvragée, une porte sur rue, des toilettes et l’accès aux caves voûtées.

Le premier étage
L’escalier principal conduit à un palier éclairé par une baie avec, d’un côté, une pièce où se trouve un point d’eau et, de l’autre, l’escalier qui poursuit sa course vers le niveau supérieur. Là, un couloir lumineux, éclairé de plusieurs baies et équipé de toilettes au bout, dessert deux chambres séparées par une salle de bains. L’une d’elle donne accès à un garde-robe qui prolonge une vaste troisième chambre avec salle de bains attenante et baignoire-jacuzzi. Plus loin, une terrasse domine le jardin. Cette chambre donne sur un palier où débouche également l’escalier secondaire. L’ensemble de l’étage est parqueté et bénéficie d’une belle clarté : toutes les chambres profitent de vues dégagées sur le parc arboré.

Le deuxième étage
L’escalier débouche sur une buanderie entièrement carrelée, équipée d’un point d’eau et de nombreux espaces de rangement. Un long couloir traverse ensuite la maison. Dans sa première partie, il distribue trois chambres et une salle de bains. Le passage est prolongé par un vaste espace central, idéal pour aménager une salle de jeux ou un salon de détente. Enfin, il dessert encore deux chambres et une salle de bains, avant de rejoindre l’escalier secondaire. Toutes les chambres, parquetées, donnent sur le parc. Les poutres apparentes soulignent la structure ancienne de la maison.

Le sous-sol
Un large escalier en pierre descend débouche sur une vaste cave voûtée, utilisée pour la conservation du vin. Les croisées d’ogives, les colonnes massives et les murs en pierre apparente témoignent de l’édification conventuelle du 17e s. Depuis cet espace, un couloir, lui aussi voûté, conduit à une seconde salle de grandes dimensions. Restaurée et munie d’un chauffage au sol, elle accueille aujourd’hui un billard et un écran de projection. Ces volumes impressionnants, parfaitement entretenus, constituent l’un des éléments les plus remarquables de la propriété.

Le jardin

Le portail franchi, une cour pavée mène à la demeure. Derrière un massif d’arbustes, un espace discret permet de stationner plusieurs véhicules. Le parc d’1 ha, clos de hauts murs, longe par endroits les anciens remparts de la ville et se compose de différentes essences, ponctuées d’arbres fruitiers. Une piscine naturelle, bordée d’un ponton en teck, s’inscrit dans ce paysage comme un lieu de détente. À l’arrière du terrain, un abri pour voiture peut également servir d’atelier, tandis qu’une ancienne écurie pourrait être transformée en logement.