Situation
Sur un site historique, dans le Bas-Dauphiné, pris entre plusieurs parcs naturels régionaux, la propriété est enveloppée dans une grande forêt de 3 000 ha au paysage de collines et valons où serpentent sources et ruisseaux. Le bien est perché à une altitude de 460 m.
Il se trouve dans une situation idéale, au sein du triangle Lyon-Grenoble-Chambéry, villes respectivement à 50 km, à 75 km et à 80 km de la propriété. Genève est à 1 h 50 en voiture. Les axes autoroutiers qui desservent ces villes sont accessibles en 20 min. La gare TGV et l'aéroport international Lyon-Saint-Exupéry se rejoignent par la route en 40 min. Les communes alentour proposent tous les services, structures et commerces de première nécessité.
Description
À l'origine, il s'agissait d'une maison forestière liée à une ancienne abbaye cistercienne du 16e s. Après la Révolution, elle a été utilisée comme demeure de l'intendant chargé de la gestion de la forêt domaniale. En 1888, un notable fit ériger une importante extension haute de quatre niveaux, sous la maîtrise de l'architecte Joseph-Étienne Mallaval.
En lisière de terrain, au nord-est, se trouve le château, qui a connu plusieurs époques de construction et de rénovation, mais dont les caractéristiques architecturales extérieures les plus marquantes sont celles du 19e s. Les volumes distincts et homogènes de chaque logis se succèdent en cascade jusqu'à la dépendance, ce qui atteste différentes époques d'édification. Les façades en pisé, galet, béton de terre crue et mâchefer sont enduites. Les toits, en ardoise, tuile canal ou tuile écaille, sont en bon état ; ils ont tous été rénovés, sauf celui du corps du 19e s.
Actuellement divisé en plusieurs logements répartis sur trois niveaux, le bâti, dont la surface totale habitable est d'environ 870 m², est à vocation touristique, implantée dans un secteur environnemental des plus calmes.
Le château
Il se différencie des autres corps de bâtiment par ses toits d'ardoises en croupe, ainsi que par ses multiples frontons et lucarnes pendantes ouvragés. Il est flanqué de deux tourelles d'angle, de forme carrée, en surplomb, avec toit en pavillon et égouts retroussés. Autant d'éléments architecturaux récurrents au 19e s.
D'une surface habitable d'environ 520 m², il est composé de pièces aux vastes volumes. Le rez-de-jardin et le premier étage sont dédiés à l'accueil d'hôtes, tandis que le niveau suivant forme un appartement privatif. Tous les espaces de logement sont communicants. Des travaux de réhabilitation nécessaires ont été réalisés il y a une dizaine d'années. Les nombreuses portes, fenêtres et portes-fenêtres sont en double vitrage. L'isolation a été faite par les combles. Le château est équipé d'un système de chauffage au fuel, avec bois en appoint, et d'un assainissement individuel.
Le rez-de-jardin
Ouvert de part et d'autre sur l'extérieur, il est des plus lumineux. L'entrée est contigüe à la tour ouest. Elle débouche sur un hall encadré de deux peintures murales réalisées à la manière de l'art naïf de l'époque, en référence au Douanier Rousseau. Une porte à deux vantaux s'ouvre sur un salon aux soubassements lambrissés, reprenant les codes du 19e s. Dans son prolongement, une pièce est en cours de rénovation. Les sols des deux espaces sont en pierre de Bourgogne. À leur opposé, se trouve une salle à manger parquetée en chêne moyen. Le plafond et les murs blancs accentuent la clarté apportée par les larges baies. Le salon et la salle à manger sont agrémentés de cheminées anciennes en pierre avec miroir trumeau, toujours fonctionnelles, la première avec insert. Une porte mène au corps de bâtiment du 18e s., où se trouve une cuisine. Un escalier en chêne à deux quarts tournant dessert les différents étages.
Le premier étage
Un couloir distribue quatre chambres d'hôtes, chacune avec sa salle d'eau et ses toilettes, dont un ensemble associé à une chambre à coucher supplémentaire. Toutes singulières et confortables, elles sont éclairées par de grandes baies et parquetées en chêne. Dans certaines d'entre elles, les murs sont peints avec des moulures rehaussées de différents tons ; dans d'autres pièces, ils sont couverts d'une tapisserie aux impressions d'un autre temps.
Le deuxième étage
Actuellement, il est constitué d'un appartement privé pour les occupants. Un couloir distribue une vaste et lumineuse salle de séjour, une cuisine, une salle d'eau avec ses toilettes, trois chambres à coucher, une garde-robe et un débarras. Les sols de toutes les pièces sont couverts de parquets droits en chêne.
Les combles
Leurs volumes et leur configuration ne permettent pas de les rendre habitables. La charpente est en bon état et de la laine de verre est posée au sol.
Les caves
L'accès au sous-sol se fait par la cuisine du rez-de-cour. Les caves sont à usage de cellier et de chaufferie.
Le corps de bâtiment du 18e s.
Rien dans la construction n'évoque son époque. Située entre les deux autres corps de logis, elle est organisée en deux appartements confortables d'une surface habitable de 140 m² pour l'un et de 60 m² pour l'autre. L'accès extérieur se fait par la cour et, à l'intérieur, par l'escalier de service ainsi que par l'escalier principal. Une laverie et des débarras achèvent l'aménagement de cette partie du bâti, équipée d'un système de chauffage électrique ainsi que d'un assainissement individuel et alimentée par de l'eau de source.
Le rez-de-jardin
Il forme le niveau inférieur du premier appartement.
Le premier étage
S'y trouve le second niveau du premier appartement.
Le deuxième étage
Il abrite le second appartement, ainsi que la laverie.
Le corps de bâtiment du 16e s.
Sans éléments distinctifs de son époque d'origine, il constitue la partie du logis la plus au nord de la bâtisse. Elle est utilisée comme gîte indépendant, d'environ 145 m² sur deux niveaux, accessible par la cour. Le logement est équipé de systèmes de chauffage électrique et d'assainissement individuel.
Le rez-de-chaussée
Facilement accessible, il est prévu pour recevoir des personnes à mobilité réduite.
L'étage
Il abrite les différents espaces de nuit du gîte.
Les dépendances
Une grange en bois vétuste d'environ 120 m², attenante au bâti, est à reconstruire totalement.
Située à l'est du jardin, une modeste chapelle singulière en bois de châtaigner doit être restaurée au plus vite. Une servitude de passage a été actée pour la descendance des anciens occupants qui souhaiterait s'y recueillir, même si, à ce jour et depuis longtemps, plus personne ne s'y rend.
La piscine
À proximité du château et en léger surplomb, de forme rectangulaire, elle mesure 4,6 m de large sur 9,4 m de long et bordée de plages pavées. Alimentée par de l'eau de source, elle est chauffée par une pompe à chaleur.
Le parc
Étendu sur une surface de plus de 14 ha, il comporte plusieurs parcelles dont aucune n'est en fermage. Il est composé essentiellement d'une forêt plantée d'arbres de hautes futaies, où plusieurs essences endémiques coexistent.
Ce que nous en pensons
Un château en son domaine, retiré au cœur de l'Isère, dont le cadre aux accents à la fois bucoliques et sauvages plonge dans une atmosphère d'apaisement, en communion avec l'environnement boisé.
Bien qu'actuellement orienté vers l’activité d'accueil d'hôtes, l'édifice pourrait convenir à tout autre projet et poursuivre sa transformation : à l'origine maison forestière, désormais château, son avenir reste à écrire.
Des travaux sont à envisager ici et là, mais les lieux sont tout à fait habitables et leur confort garanti.
Référence 247583
Surface cadastrale | 14 ha 44 a 45 ca |
Surface du bâtiment principal | 870 m2 |
Nombre de chambres | 16 |
Surface des dépendances | 130 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.