Au sud de la Haute-Loire, dans le Gévaudan, au sommet d'un village,
un château médiéval du 12e s. d'environ 700 m² et son jardin en terrasses
Puy-en-Velay, HAUTE-LOIRE auvergne 43000 FR

Situation

Depuis 1558, le village où se situe le château relève de la généralité de Montpellier, après avoir fait partie dès le 15e s. de la sénéchaussée et du baillage de Gévaudan, dissous lors de la Révolution de 1789. Il est situé à 40 min de Langogne et à 46 km du Puy-en-Velay, reliant en train l'aéroport international de Saint-Exupéry, les villes de Lyon et Saint-Etienne. Par la route, Saint-Etienne est à 45 min, Lyon et Clermont-Ferrand sont à 1 h 30.

Description

Construit en pierre taillée dans le granit de la Margeride, le château a connu différentes périodes de construction. Il possède deux tours rondes dont l’une en milieu de façade abrite l’entrée et l’escalier à vis qui dessert l'ensemble des niveaux de la bâtisse depuis le rez-de-jardin, des caves aux combles. La porte d’entrée encadrée de pilastres cannelés reçoit des chapiteaux ioniques et supporte un entablement à agrafes dans l’esprit Renaissance. Le système défensif se borne aux jours de meurtrières à mousquets et canonnières, un canon est encore présent sur la terrasse. Les bretèches qui subsistent ne sont en réalité que les anciennes latrines. La façade est ornée de dix fenêtres et d'une porte à petits bois. Même si elle n'est plus utilisée, la jonction entre le château et l'église est toujours possible par le clocher édifié en 1833.

Le château

Vu du ciel, il apparaît bâti suivant un plan rectangulaire avec une orientation plein sud sur la campagne environnante, et s'élève sur trois niveaux sur rez-de-jardin. La façade principale donne sur une terrasse et une cour où subsiste, sur un côté, une ancienne bergerie. Le château a été rénové dans le souci de respecter ses attributs et son atmosphère d'origine. L'ensemble bénéficie désormais d'un chauffage avec poêles à bois complétés d'un chauffage électrique sur une partie. La production d'eau chaude est assurée par trois chauffe-eau de 200 litres chacun, pouvant être dirigés grâce à un système de vannes.


Le rez-de-chaussée
Il est accessible depuis la cour par deux portes placées de chaque côté de l'escalier à vis, ce dernier desservant tous les niveaux de la bâtisse. Deux caves en voûtes en berceau, l'ancienne cuisine avec cheminée en pierre en voûtes d'arête sur colonne, un fumoir et la tour constituent le rez-de-jardin à restaurer. Une profonde oubliette et un cachot complètent le niveau.
Le premier étage
Il est divisé en deux parties reliées par l'escalier à vis, sachant qu'un autre escalier permet depuis l'extérieur d'accéder directement à la partie est de ce niveau. La partie gauche est composée d'une grande salle de réception d'une superficie d'environ 100 m² et d'un espace petit salon dans la tour. Une ancienne latrine y est encore présente. La salle de réception au sol en parquet est ornée d'une croix que les rayons de soleil traversant les fenêtres à petits bois viennent éclairer en fin d'après-midi. Une porte fenêtre permet un accès à la terrasse en pierre et au canon, vestige du passé, qui a été préservé. La partie à l'est comprend une pièce ouverte d'environ 94 m² regroupant un salon, une salle à manger et une cuisine chauffée par deux poêles à bûches Gaudin. Un escalier intérieur situé au centre et permettant d'accéder à l'étage supérieur, dissimule une buanderie, un local technique et les chauffe-eau.
Le deuxième étage
Il est également organisé en deux parties. Côté ouest, un appartement situé au-dessus de la salle de réception comprend une pièce à vivre, une cuisine, un espace de rangement, une salle d'eau et des toilettes, une chambre ainsi qu'un espace de rangement supplémentaire dans la tour. Un chauffe eau indépendant est installé dans la salle d'eau. Côté est, en haut de l'escalier intérieur en bois depuis le dégagement, se déploient deux chambres, chacune associée à une salle d'eau et des toilettes privatives. La plus grande comprend deux lits-clos, un lit double et un canapé-lit, soit six couchages, ainsi qu'un placard dissimulant l'accès à l'escalier à vis. La plus petite est meublée d'un grand lit et d'un canapé-lit. Depuis le couloir, un escalier permet d'accéder au dernier niveau.
Le dernier étage
Il représente une surface d'environ 200 m² restant à aménager. Le plancher est neuf, la charpente est en carène de bateau renversé. L'électricité ainsi que la plomberie ont été refaites à neuf. À chaque étage du château, sont dissimulés dans de faux planchers ou une malle ancienne, des lances à incendie et extincteurs.
La bergerie
Située sur le côté de la cour intérieure, d'une surface d'environ 50 m², elle est actuellement utilisée comme lieu de stockages divers.
Le jardin
Composé de deux terrasses enherbées, il se déploie face au château sur une surface d'environ 1 000 m² et comprend les vestiges d'un poulailler.

Ce que nous en pensons

Campée entre les différents parcs naturels régionaux de la Haute-Loire, une paisible forteresse à taille humaine où l'Histoire est gravée dans la pierre. Un ensemble à fort potentiel aussi, pouvant tout à la fois convenir à une habitation pour une grande famille, accueillir des hôtes de passage et se prêter à l'organisation de petits évènements, culturels ou autres. Et pourquoi pas d'ailleurs les trois utilisations en simultané, éventualité rendue possible par la configuration des lieux. Des lieux à l'atmosphère singulière où la puissance minérale du granit et une restauration soignée mettent en exergue l'extrême sobriété du décor.

Vente en exclusivité

495 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 746827

Surface cadastrale 1090 m2
Surface du bâtiment principal 700 m2
Nombre de chambres 4
Surface des dépendances 50 m2
dont aménagées 450 m2

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Conseiller

Sophie Batsch +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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