Dans la campagne haute-angevine,
un château du 19e s., ses nombreuses dépendances et son parc boisé de 10 ha
un château du 19e s., ses nombreuses dépendances et son parc boisé de 10 ha
Segré,
MAINE-ET-LOIRE
pays-de-loire
49500
FR
Situation
Dans la campagne hors de toute nuisance et à moins de 10 min d'une petite ville avec tous les commerces et services, la propriété est située à 45 min d'Angers. La gare TGV y dessert Paris en 1 h 20.
Description
Depuis une route de campagne peu fréquentée, une allée d'accès longe le bois, puis pénètre dans le parc et dessert enfin la cour des dépendances. Au centre de la propriété, le château est bordé de vastes prairies ombragées et au-delà, de bois. Construit au 19e s. au cours de deux périodes distinctes, l'édifice est d'abord constitué d'un logis rectangulaire de style néo-classique, aux encadrements de brique et couronné d'une balustrade ajourée en terre cuite, qui masque un toit-terrasse à l'italienne. Dans la seconde moitié du 19e, cette première habitation est prolongée de deux corps de logis pour former un plan en L. De style Louis XIII, le nouvel ensemble comprend une façade principale orientée au nord. Elevée de quatre niveaux, dont un de cave et un de combles, elle est rythmée par trois travées. Au centre, un avant-corps est flanqué d'un perron à deux volées et coiffé d'un balcon, soutenu par deux colonnes à chapiteaux corinthiens. Il est couronné par une toiture en pavillon. Tous les murs sont enduits à la chaux. Le second œuvre qui encadre les baies, souligne les corniches et les chaînages d'angle est en pierre de tuffeau. Toutes les toitures sont en ardoise. Au sud, la façade de l'ancienne demeure est pourvue d'une véranda en fer forgé. Les bâtiments des dépendances s'organisent autour de deux petites cours pavées. L'ensemble comprend par ailleurs une piscine, un verger et une basse-cour.
Le château
Le rez-de-chaussée
De part et d'autre d'un vestibule au sol en carrelage façon cabochon, où sont aussi situées des toilettes, se trouvent un salon et une salle à manger avec cheminée en marbre et en bois. Les sols sont parquetés à points-de-Hongrie ou à coupe perdue. Un second petit salon avec poêle à bois en faïence et sol en carreau de ciment coloré est contigu à la cuisine, à la véranda orientée au sud, à une autre entrée et à l'escalier de la maison.
Le premier étage
Le palier est formé d'un salon avec poêle à bois et sol carrelé de terre cuite, aux baies orientées au sud. Il distribue deux chambres, dont l'une avec une large baie vitrée est un ancien atelier d'artiste. Un second palier dessert deux grandes chambres au nord, avec sols parquetés à coupe perdue et cheminée en marbre ou en bois. Chacune est pourvue de sa salle de douche et de toilettes.
Le second étage
Il se compose de trois chambres avec cheminées, de deux garde-robes et d'une salle de douche avec toilettes. Les sols sont parqueté à coupe perdue ou carrelés de terre cuite.
La maison de gardien
Ancienne maison de ferme du domaine, elle est datée pour moitié du 18e s. et pour l'autre du 19e s. Elle occupe un plan rectangulaire et de plain-pied. Les murs sont enduits en ciment et la toiture est en ardoise. La façade principale orientée au sud est scandée de trois baies aux assises en ardoise, ainsi que de deux portes.
Les anciennes écuries
Construites au 19e s. sur un plan en L, elles ont été restaurées et réaménagées. Avec un rez-de-chaussée et un niveau de combles, le bâtiment est enduit à la chaux et les baies alternent les encadrements de brique rouge et de pierre de taille de tuffeau. Une petite cour pavée s'étend à l'avant.
La buanderie
Datée probablement du 18e s. cette petite maison orientée est-ouest est élevée en moellon de schiste et de grès appareillé à la chaux et au sable. La toiture est en ardoise. Les quelques baies sont soulignées par des linteaux en bois.
La longère
Ancien bâtiment agricole et datée probablement du 18e s., elle s'étend sur un plan rectangulaire. Elle est bâtie en moellon de schiste et de grès appareillé à la chaux et au sable.
Le pigeonnier
Daté du 19e s. et construit comme une élégante fabrique de jardin, il abritait à l'origine au rez-de-chaussée les latrines et à l'étage supérieur un pigeonnier. De plan octogonal, le bâtiment alterne la brique et le tuffeau. La toiture élancée est agrémentée de lambrequins.
Le pavillon de la basse-cour
Egalement bâti au 19e s. il servait à abriter les volailles. Ses murs sont enduits à la chaux et sa toiture en pavillon est en ardoise. Le second œuvre décoratif est composé d'une alternance de brique et de pierre de tuffeau.
Le parc
Il entoure le château et ses dépendances, avec ses parterres engazonnés, ses bordures fleuries et ses nombreux arbres, dont certains plus que centenaires : séquoias, cèdres, pins, érables, chênes, tilleuls, acacias, marronniers, lilas, etc. Une partie est également plantée en verger. Au-delà, s'étendent des pâturages et des prairies sur environ 4,5 ha. Enfin, environ 4,3 ha sont plantés en bois. Une piscine et une basse-cour sont aménagées sur le domaine.
Ce que nous en pensons
Une vaste propriété angevine de 10 ha, et son château du 19e s., dans un excellent état de restauration et d'entretien. Dans une composition architecturale singulière, entre styles néo-classique et Louis XIII, le logis mise sur l'élégance bourgeoise et le confort des grandes demeures de campagne de son temps. Au milieu de ses terres, avec toutes les dépendances propres à favoriser son autonomie, l'ensemble est habitable sans délai et ne nécessite aucun travaux. À proximité des grandes villes de l'ouest de la France, l'adresse est tout indiquée pour la vie de famille, ou pour une activité de chambres d'hôtes.
1 120 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 691200
| Surface cadastrale | 10 ha 21 a 82 ca |
| Surface du bâtiment principal | 400 m2 |
| Nombre de chambres | 7 |
| Surface des dépendances | 200 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
