Dans la vallée de l'Ourcq, à 100km de Paris, sur un parc boisé de 8ha,
un pavillon de chasse avec une maison de gardien, un colombier, un terrain de tennis et des dépendances
un pavillon de chasse avec une maison de gardien, un colombier, un terrain de tennis et des dépendances
Fère-en-Tardenois,
AISNE
picardie
02130
FR
Situation
Aux limites des régions Champagne-Ardenne, Ile-de-France et Picardie, dans un environnement vallonné, la propriété est isolée à environ quatre kilomètres d'un bourg avec commerces d'environ 3500 habitants.
Description
Au détour d'une route départementale, devinée derrière de hautes haies, la propriété se trouve en lisière d'une forêt dont environ six hectares lui appartiennent.
Elle se compose d'une maison de gardien en sentinelle à proximité du portail d'entrée principal. Le pavillon de chasse se découvre en contrebas avec les dépendances suivies du colombier qui lui font face au bout d'une longue allée ombragée de grands arbres. A l'arrière, un verger précède un terrain de tennis. Le parc d'environ deux hectares s'étend ensuite vers la forêt pour former un ensemble de huit hectares.
Elle se compose d'une maison de gardien en sentinelle à proximité du portail d'entrée principal. Le pavillon de chasse se découvre en contrebas avec les dépendances suivies du colombier qui lui font face au bout d'une longue allée ombragée de grands arbres. A l'arrière, un verger précède un terrain de tennis. Le parc d'environ deux hectares s'étend ensuite vers la forêt pour former un ensemble de huit hectares.
Le pavillon de chasse
La construction remonte à 1873. Vendue en 1896 et agrandie en 1906 avec la création d'une grande terrasse couverte sur le pignon du premier étage, elle devient un pavillon de chasse jusqu'en 1947.
Construite en moellons couverts d'un enduit, elle se déploie sur deux niveaux sur caves sous un comble à la Mansart en ardoises et terrasson en zinc. Il est percé d'un jeu de quatre lucarnes sur le versant encadrant la lucarne centrale avec fronton en pierre surmonté d'un pot à feu.
La façade principale présente cinq travées avec des baies en simple vitrage en bois et garde-corps en fer forgé. Harmonieuse dans sa sobriété, les ouvertures et la modénature suffisent seules à en rythmer la composition.
La porte d'entrée en position centrale est précédée de quelques marches escortées de lions qui surveillent nonchalamment le parc.
Le rez-de-chaussée
Il débute par un hall pavé de carreaux de ciment qui se prolonge à droite par un couloir vers les toilettes et l'ancienne salle d'armes convertie en bureau. Le salon et la salle à manger en enfilade s'ouvrent sur la façade arrière. Le chêne en est l'élément majeur : au sol un parquet en points-de-Hongrie sous un plafond à la française, sur les murs des boiseries sculptées dans le goût Louis XV avec une courbure dans les deux plans et une cheminée à colonnes surmontées de palmettes. La salle à manger rejoint l'office et la cuisine. Pour des raisons esthétiques, la plaque d'induction avec sa hotte ainsi que le réfrigérateur américain ont pris place dans l'office pour ne pas dénaturer l'authenticité de la cuisine avec son poêle à bois et son sol en pierre blanche à cabochons noirs.
Le premier étage
Depuis le hall d'entrée, la gracieuse volute de l'escalier munie d'une simple rampe à barreaux droits en fer forgé s'élève vers les étages supérieurs et se reflète dans un miroir. Le palier distribue trois chambres dont l'une s'ouvre sur la terrasse couverte d'environ 29m2. Toutes possèdent des plafonds moulurés, des boiseries d'appui et des cheminées en marbre. Une salle de bain avec de grands placards, une garde-robe, une salle de douche et des toilettes. Hormis le sol de la salle de douche qui a été modernisé, tout ce niveau a conservé son parquet en chêne posé à l'anglaise.
Le deuxième étage
Le palier mène à quatre chambres, une salle de bain, des toilettes et un grenier. Ce niveau est plus simple que le précédent, sans ornementation particulière avec des volumes cependant agréables. Le grenier est aménageable.
Les caves
L'escalier qui descend dans les caves se trouve sous l'escalier du hall d'entrée. Elles sont divisées en six pièces dont une cave à vin, un bûcher, une chaufferie qui abrite la chaudière électrique, un atelier, un cellier.
La maison de gardien
Pour une surface d'environ 120m2, elle est édifiée en moellons sous crépi sur deux niveaux sous une couverture en tuiles mécaniques. Les fenêtres en pvc sont encadrées de briques rouges. La porte d'entrée est en partie vitrée avec une imposte.
Le couloir central pavé de carreaux de ciment divise quatre pièces au rez-de-chaussée, une cuisine, une chambre, un salon et un bureau et des toilettes.
Au premier étage, deux chambres et une salle de bain.
Les dépendances
Le bâtiment est construit en moellons couvert d'un crépi sur deux niveaux. Il comprend un vaste garage pour trois véhicules, un atelier, l'ancienne laverie et une pièce de stockage au rez-de-chaussée. A l'étage, trois chambres avec lavabos, des toilettes et un vaste grenier. Ce niveau est à restaurer.
Le colombier
D'une surface d'environ 25m2 sur deux niveaux, il est construit en moellons couverts d'un enduit. Sa toiture en tuiles mécaniques est dominée par une tourelle coiffée d'une haute toiture d'ardoises en pavillon. Il comprend trois pièces au rez-de-chaussée et une pièce à l'étage.
Ce que nous en pensons
Cet élégant refuge, à seulement une heure de la capitale n'est plus le rendez-vous des chasseurs mais il est aisé d'imaginer les joyeuses réceptions d'après chasse qui devaient s'y dérouler. Le lieu en a conservé le goût du recevoir et les volumes permettent encore de se retrouver autour de grandes tablées dans un cadre qui se prête à la rêverie et la contemplation.
Référence 155404
| Surface cadastrale | 7 ha 91 a 64 ca |
| Surface du bâtiment principal | 390 m2 |
| Nombre de chambres | 7 |
| Surface des dépendances | 300 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
