Situation
Implantée dans le centre-est de la Nouvelle-Aquitaine et le sud-ouest de la Corrèze, la propriété se situe au centre de l’Yssandonnais, territoire rural bocager parsemé de buttes et de vallées plantées de vergers. Ici, le calcaire supplante le granit pour marquer la rupture géologique entre Limousin et Périgord. Proche de villages pittoresques parmi les plus beaux de France et de lieux emblématiques comme Pompadour, le château se dresse à flanc de coteau, en surplomb d’une vallée, dans un hameau médiéval datant du 9e s., où l’unité architecturale d’un patrimoine remarquable se conjugue à une animation paisible, mais bien vivante. La richesse de sa gastronomie et de ses sites propices aux activités de pleine nature fait du territoire un véritable pays de Cocagne.
L’accès à Paris est rendu aisé par une desserte directe depuis la gare ferroviaire de Brive-la-Gaillarde, qui se rejoint en 25 min de voiture, ou depuis l’aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne, situé à 30 min. La proximité d’un marché, de commerces et de services de première nécessité est très appréciable, le village auquel se rattache le hameau se trouvant à 5 min à pied.
Description
Orienté est-ouest, le corps de logis, de plan barlong et au toit en croupe, est flanqué à des angles opposés par deux tours, l’une ronde coiffée d'un toit en poivrière, l’autre carrée avec toiture en pavillon. Les façades du château de style classique, en moellons jointoyés à la chaux, sont ajourées par trois niveaux de hautes baies avec fenêtres croisées à la française et encadrements en pierre de taille. La principale, orientée à l'est, a la particularité de présenter deux portes-fenêtres avec imposte en plein cintre et petits bois rayonnants, tout en étant percée de deux œils-de-bœuf et surmontée d’une lucarne à toit bombé qui souligne une travée solitaire. Elle est surmontée d'un pan qui reçoit deux souches monumentales de cheminée. Les tours sont ouvertes par des fenestrons, oculi et portes-fenêtres. Toutes les baies sont protégées par des contrevents à un ou deux battants en bois, à l’exception de la lucarne à meneaux, surmontée d’un fronton triangulaire avec pinacle qui ouvrage la travée du pignon nord du logis.
Tous les bâtiments sont construits en pierre de calcaire blond et surmontés d’une toiture en ardoise d’Allassac. Accolée à la tour ronde dans l’axe du logis, une dépendance élevée de deux niveaux, principalement à usage d’habitation, fait face à une autre annexe domestique en triangle, fermant ainsi la cour d’honneur. Celle-ci se prolonge au sud par une grande terrasse rectangulaire paysagée, qui procure à la partie ouest du château une vue panoramique. Depuis la façade est, le parc borde un espace gravillonné qui dévoile une perspective boisée tout en profondeur vers le sud. Une vaste dépendance à vocation agricole en retour d’équerre est située de l’autre côté du chemin d’accès, complétant ainsi la propriété, qui s’étend sur 2 ha.
Le château
Le rez-de-chaussée
L’entrée principale dans le logis se fait depuis la cour d’honneur par une salle de chasse, pavée de tomettes et agrémentée d’un large cantou. Comme dans toutes les pièces du logis, les plafonds sont à la française. De là, est accessible une cuisine équipée, aménagée dans la tour ronde, qui distribue elle-même une office, installée dans la dépendance attenante au logis. Côté cour, une galerie de style Renaissance mène à l’enfilade des pièces principales. Abritant un large escalier de pierre semi-tournant, elle distribue côté parc une salle à manger de réception, puis un petit salon Louis XIII, qui s’ouvrent tous deux sur le jardin. La galerie se termine dans la tour carrée par un grand salon Louis XV d’époque, avec ses boiseries, sa cheminée en marbre de Carrare et sa cave de service. L’ensemble est parqueté en chêne.
Le premier étage
Un premier palier distribue au nord une grande chambre à coucher, ornée d'une cheminée et accompagnée d'une salle de bains, qui communique avec un salon abrité par la tour ronde et aménagé en bureau. La chambre conduit également à une enfilade de quatre pièces situées au premier étage de la dépendance attenante au logis : une lingerie, deux chambres et une salle de séjour avec petite cuisine. Une volée de marches accède à un couloir, qui dessert trois chambres à coucher : la première, côté parc, inclut une alcôve ainsi qu'une cheminée en pierre et communique avec une salle d’eau ; la seconde, beaucoup plus vaste, compte une cheminée, des panneaux peints représentant des scènes bucoliques d’époque Louis XV et une salle de bains privative ; enfin, une troisième se tient au bout du couloir, avec cheminée et salle d’eau attenante.
Le second étage
Il se compose de six chambres à coucher. Au nord, communiquent entre elles trois chambres traversantes, qui se partagent une salle de bains commune et une petite cuisine. La plus grande a conservé une cheminée monumentale en pierre avec son coffre peint d’un cheval. Le couloir, toujours côté cour, distribue deux chambres avec cheminées et leurs propres sanitaires. Dans l’ensemble des deux étages, les sols sont recouverts de parquets limousins en échelle en chêne et châtaignier.
Les combles
Un escalier droit en bois débouche sur un grand espace aménageable, à la charpente traditionnelle entièrement apparente.
La cave
Depuis la galerie, l'escalier de pierre mène à la cave de chambrage, également aménagée pour la dégustation. Derrière une grille de fer, un chemin de repli de 15 m de long conduit à l’extérieur de la propriété au niveau de la route qui la longe à l’ouest.
Les dépendances
L'annexe juxtaposée au logis est aménagée en chaufferie et pièces techniques au niveau du rez-de-chaussée. Ses nombreuses ouvertures mansardées lui donnent l’aspect accueillant d’une chaumière. Elle est traversante depuis la cour d’honneur grâce au porche qui permet de rejoindre le parc.
Outre deux garages qui communiquent avec la cour, une dépendance triangulaire, dans laquelle prennent place des écuries et de multiples granges, séchoirs, bûchers et feniers sous toits, est également traversée par un passage cocher qui conduit à une cour intérieure, dont un petit escalier permet néanmoins de s’échapper en direction de la route en contrebas. Une maison de gardien y a été aménagée dans la partie nord, qui donne sur la place du hameau.
Enfin, une grange agricole et son logement de métayer, dont le faîtage culmine à 10 m de hauteur, présentent une surface assez importante pour y créer un espace de réception de grande capacité.
Le parc
Exposé au sud-est et paysagé à l'anglaise avec gazon, le parc est largement planté d'arbres centenaires d'essences locales parfaitement entretenus. S'y ajoutent des arbustes et des plantations basses, dont nombre sont à fleurs et participent à l'aménité du domaine.
Ce que nous en pensons
D’une grande valeur patrimoniale et historique – la famille Monfrabeuf y résida six siècles durant –, l'édifice, tout en devenant un château de plaisance, a su conserver son authenticité et son caractère originels. Du fait de la qualité des bâtiments successifs tant que de la noblesse de ses aménagements intérieurs, il a réussi à faire coexister avec bonheur les nombreux témoignages de sa longue histoire architecturale. Si quelques travaux peuvent encore en améliorer le confort ou en moderniser la décoration, les espaces de vie du logis ainsi que le potentiel des dépendances sauront convaincre les amateurs de la vie de château, ouvrir des perspectives de taille aux collectionneurs de voitures rares ou convenir à tout autre projet de vie. Une grande demeure de famille abritée dans un environnement naturel, proche de la vallée de la Dordogne, au climat doux et pourtant encore injustement et heureusement méconnu.
Référence 983858
Surface cadastrale | 2 ha |
Surface du bâtiment principal | 750 m2 |
Nombre de chambres | 12 |
Surface des dépendances | 1000 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.