Situation
La propriété est implantée dans le département de Haute-Garonne et l’ancien pays de Cocagne, ainsi nommé en référence au produit tinctorial issu du façonnage du pastel et devenu symbole d’abondance. Elle occupe le centre d'une petite commune du Lauragais, qui se caractérise par la douceur de ses collines et la quiétude du canal du Midi. Le territoire affiche des airs toscans aux tonalités vert et or caractéristiques du sud-est toulousain, où prévalent les cultures de céréales et de tournesol.
Commerces et services se trouvent à proximité. La métropole toulousaine est à environ 30 min en voiture et la mise en service de la future autoroute Toulouse-Castres, dont l’accès sera situé à 4 km, rendra bientôt la Ville rose encore plus proche.
Description
La bâtisse, dans sa globalité, s’étend sur un plan horizontal est-ouest et comprend un corps de logis, une tour en son milieu, enfin diverses dépendances : une ancienne écurie, qui a conservé son sol pavé de galets et que surmonte un grenier, un ancien garage, une cuisine d’été, une chaufferie et, dans le prolongement final, un vaste garage à trois portes. L’emprise au sol des annexes est d’environ 175 m², les charpentes et le tuilage y ont été refaits à neuf en 2009.
Plus avant sur la droite après l'entrée dans la propriété, un parc d’une superficie de 1,17 ha, au sein duquel trône un cèdre séculaire, s’étire vers le nord-ouest. Une piscine, traitée au sel, y a été bâtie.
La demeure
L’entrée principale était jadis située côté sud, ouvrant sur la place qui donnait accès à l’église et au cimetière. Des pilastres surmontés de chapiteaux ioniques, un entablement à moulures et à denticules en encadrent la porte, tranchant avec la simplicité générale de la modénature.
L'accès à la maison s'effectue désormais par la salle de billard, au rez-de-chaussée de la tour. L’aile qui part de ce point et s’étire au sud-est abrite les pièces à vivre : cuisine, salle à manger, salon, bibliothèque et bureau, l'ensemble représentant une surface habitable d’environ 230 m². À l'étage, étendu sur quelque 260 m², sont logées les chambres, au nombre de six, une salle de projection et quatre salles de bains. La tour, qui s’élève au-dessus de la salle de billard, compte deux étages supplémentaires, où sont réparties cinq autres chambres et une salle de bains, sur une surface d’environ 110 m². Un vaste grenier couvre toute la longueur de la bâtisse.
Le rez-de-chaussée
L’entrée donne directement dans la salle de billard, dont le sol est parqueté de caissons fabriqués avec le bois d'un ancien cèdre du parc. Une longue bibliothèque habille le mur du fond. Sur la gauche, une grande cuisine abrite une imposante cuisinière logée dans sa cheminée, comprenant un poêle dont le foyer, raccordé au réseau hydraulique de radiateurs, chauffe la maison, permettant ainsi de diminuer le recours à la chaudière.
Dans son prolongement, la salle à manger tranche avec la simplicité de la cuisine. Au sol de carreaux en terre cuite succède un parquet à bâtons rompus. Au plafond, les poutres, coffrées, sont encadrées de corniches moulurées. Les portes de communication, à double battant, ont été ravivées par une peinture à la caséine avec glacis et rehausses à la cire végétale. Les volets ont été restaurés avec une peinture au blé teintée à la terre colorante, d’un rouge franc. Sur la droite, une double porte vitrée donne accès à un salon-bibliothèque équipé d’une cheminée à manteau de marbre ocre.
Le hall d’entrée partage l’aile en son milieu. Pièce d’articulation et de réception, il est pavé de carreaux de ciment gris et blancs posés en une sorte de damier. De là, un escalier à retours permet de gagner l'étage, et donc aux chambres, tandis qu’une porte logée sous ses marches accède à la cave.
Deux doubles portes distribuent depuis le hall d’entrée un salon et un bureau, les deux pièces communiquant par ailleurs entre elles. Le salon, au sol couvert d'un parquet à bâtons rompus, est agrémenté d’une remarquable cheminée en brique rouge, ornée de pilastres que surmonte une corniche, une des rares de telle facture qui soit encore bien conservée, dans la région. Un foyer alimenté au gaz, d’inspiration anglo-saxonne, chauffe la pièce en donnant l’illusion d’un feu véritable. Enfin, un bureau, également parqueté et éclairé par deux baies tournées vers un petit jardin exposé au sud, longe le salon et ouvre sur le hall d’entrée.
Le premier étage
L’escalier à retours débouche sur un palier qui dessert immédiatement sur la gauche une grande chambre occupant l'angle nord-est de la maison, avec salle de bains et espace de rangement. Les fenêtres donnent sur les collines du Lauragais, le sol parqueté à bâtons rompus rappelle celui du salon, situé au niveau inférieur. Une cheminée au manteau de marbre blanc veiné de gris occupe le mur de droite, ses lignes contournées et sinueuses, ses coquilles appartiennent au répertoire du style rocaille caractéristique de l’époque Louis XV, omniprésent dans les autres pièces de la maison.
Du côté opposé, se déploie une autre chambre, puis un couloir qui en longe cinq supplémentaires : l’une est située sur le palier en face, les quatre autres, alignées sur la droite du couloir, couvrent toute la longueur de la bâtisse jusque dans la tour. Les deux premières pièces à coucher, disposées en miroir l’une par rapport à l’autre, ont respectivement une surface d'environ 27 m² et 24 m² incluant leur garde-robe. Les deux chambres du fond, logées dans la tour, sont parfaitement symétriques, d'une superficie de presque 21 m² chacune, comprenant leur vestibule. Une porte donne accès à un palier ouvrant sur deux salles de bains et à une pièce transformée en salle de projection, logée au-dessus de la sacristie de l’église.
La tour
Elle abrite cinq chambres, réparties en éventail autour de la cage d’escalier sur les deux niveaux qui lui sont spécifiques, deux d’entre elles et une salle de bains figurant au deuxième étage, les trois autres au troisième. Sur le palier du deuxième étage se trouve la porte d’accès au grenier, d’une superficie d’environ 180 m², qui comprend une garde-robe fermée et protégée.
Les dépendances, le parc et la piscine
La demeure est ceinturée par un jardin enherbé sur les côtés sud, ouest et nord, son entrée donnant sur le parvis de l’église du village, dont la calade a été refaite dans les règles de l'art. Dans le prolongement de la tour, les dépendances abritent une écurie dans laquelle sont encore visibles les boxes à chevaux, tandis qu’un vaste grenier occupe l’étage, dont le parquet en bois de châtaigner a été refait en 2010.
Le terrain se prolonge vers l’ouest et compose un parc aménagé où s'épanouissent des arbres de plusieurs essences : plaqueminier, chêne vert, if, érable, marronnier à fleurs roses et blanches, tilleul, platane, chêne, cyprès, olivier, arbre de Judée et sophora.
Enfin, une piscine rectangulaire à filtration par sable, de 12 m x 6 m, bordée d’une terrasse en bois exotique refaite en 2022, tranche sur le vert de la pelouse. L'eau est purifiée par un procédé qui utilise l’oxygène actif et les ultra-violets.
Ce que nous en pensons
Une grande et noble demeure de l’arrière-pays toulousain, en très bel état, dans un environnement calme, vert et vallonné propice à la détente et à l'éveil de la curiosité. Les pièces de vie réparties dans le corps de logis principal et la tour, les différents accès dont les trois entrées, les deux escaliers et les nombreuses chambres ménagent une diversité d'espaces et offrent des modalités enthousiasmantes et variées d'utilisation de la propriété. Elle pourra notamment se faire résidence familiale, chambre d'hôte aux portes de Toulouse et de son bassin d'affaires, ou lieu de villégiature pour hôtes de tourisme, au vu de son emplacement dans la riche campagne toulousaine, à proximité de lieux d'histoire tels le canal du Midi, les bastides royales et les sites majeures du catharisme.
1 450 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 246862
Surface cadastrale | 1 ha 17 a 30 ca |
Surface du bâtiment principal | 602 m2 |
Nombre de chambres | 11 |
Surface des dépendances | 174 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.