À proximité de Genève, dans un environnement préservé,
un château aux allures de maison-forte dans son parc de 3,5 ha
un château aux allures de maison-forte dans son parc de 3,5 ha
Bellegarde-sur-Valserine,
AIN
rhones-alpes
01200
FR
Situation
En pays bellegardien, à dix min d'une ville assez importante et en bordure immédiate d'un hameau d'environ 500 habitants constituant la porte d'accès au Parc Naturel Régional du Haut-Jura, dans un environnement composé de pelouses montagnardes, prairies de fauche, tourbières, bois et prés-bois, rus et rivières s'étirant le long de vallées verdoyantes. Aux grandes randonnées pédestres de l'été succèdent les activités hivernales puisque les premières stations jurassiennes se situent à moins d'une demi-heure de route. L'autoroute A40 et une gare TGV reliant Paris en 2 h 40 sont à moins de 15 min. Genève et son aéroport international sont à 45 min, Lyon et ses premières lumières à environ 1 h.
Description
Construit en hauteur à l'abri des nuisances, à environ 600 m d'altitude, le château jouit d'une situation dominante sur le hameau en contrebas, ses habitations, son église et son lavoir. La propriété s’étend sur le versant nord du village. Le terrain entourant le bâti et les jardins environnants sont plats, le reste de la parcelle étant en léger dévers à flanc de coteau. Un portail ouvre sur une allée ombragée et gravillonnée qui mène au château et à son parc constitué de pelouses, prairies et espaces boisés. La vue est dégagée sur les jardins et les forêts environnantes.
Le château
Le bâti est constitué du seul château datant du 12e s. pour sa partie la plus ancienne, bien que certaines archives relèvent le nom du site dès l’an 930.
D'une emprise au sol de près de 400 m², l'imposante maison-forte a fait l’objet de diverses modifications au cours des siècles : bâtisse défensive à l’origine, elle s’est peu à peu transformée en petit château féodal augmenté de deux tours carrées aux façades nord et sud. L’entrée se fait par la façade est, au bout de l'allée donnant accès à la propriété. À noter la présence de plusieurs éléments architecturaux remarquables : meurtrières, escalier en vis en pierre
de taille, planchers d’époque, cheminée monumentale, poutraison apparente.
Le gros-œuvre (murs, toiture, charpente) est en très bon état, sa rénovation complète ayant été réalisée au cours des quinze dernières années. Une surface de 215 m² hors combles reste à aménager.
Le rez-de-chaussée
Dès l'entrée, les murs massifs et les sols empierrés soulignent la dimension historique des lieux. La cuisine agrémentée d'un âtre imposant a conservé son âme médiévale tandis que les pièces de réception d'inspiration18e s., constituées de trois confortables salons en enfilade respectivement de 50, 30 et 25 m², ouvrent côté ouest sur une agréable terrasse faisant face aux jardins et augmentée d'un majestueux escalier en pierre de taille. À l'écart, se trouve une première chambre avec salle de bain privative. Une porte située à l'arrière de la plus grande pièce de réception donne sur un espace restant à aménager d'environ 120 m² d'un seul tenant, avec accès direct sur l'extérieur.
Le premier niveau
Accessible par un remarquable escalier en vis en pierre de taille, il dessert des pièces de nuit. Une première chambre est associée à une salle de bain privative tandis que deux autres, en enfilade, partagent une salle de bain commune. Une quatrième chambre, elle aussi adjointe à une salle de bain, jouxte un vaste espace d'environ 120 m² restant à aménager, en lien direct avec l'espace de même superficie situé au rez-de-chaussée.
Le second niveau
Il est principalement constitué d'espaces de combles couvrant l'ensemble du bâti. Sur son flanc, le haut de la tour sud dispose également un potentiel d'aménagement d'environ 30 m².
Les caves
Accessibles dès l'entrée dans le château par l'escalier en vis, très saines, elles occupent une surface d'environ 120 m² et recèlent d'intéressants témoignages architecturaux.
La tour
Contiguë au château, elle est toutefois indépendante et dispose d'un accès direct sur les extérieurs. Entièrement aménagée, elle
peut se prêter à un usage de pavillon indépendant ou constituer un espace dédié à la réception d'hôtes. D'une surface de 62 m², le rez-de-chaussée comprend une cuisine et un salon, le premier étage, une chambre. De là, un escalier en bois permet d'accéder au second niveau composé d'un salon/chambre avec salle d'eau et mezzanine. La rénovation de l'ensemble est de belle facture.
Le parc
D'une superficie de plus de 3,5 ha, encadrant le château, il constitue un havre de douceur et de calme. À la vaste prairie exposée au sud, accessible par l'escalier pyramidal en pierre de taille accolé à la terrasse, succèdent des espaces boisés intimistes puis forestiers plus au loin. Deux points d'eau, alimentés tout au long de l'année, assurent une ressource naturelle pour l'arrosage de la parcelle.
Ce que nous en pensons
Un imposant et pourtant romanesque château, à l'abri de tout tumulte mais proche de grands centres urbains dont Genève et son agglomération lémanique. Les augustes façades de pierre donnent fière allure à l'édifice plusieurs fois reconstruit et modifié, et marquent son caractère à la fois campagnard et seigneurial. De belles surfaces de réception et des volumes intérieurs aux proportions harmonieuses rendent la vie au château particulièrement agréable et confortable. Les espaces restant à aménager ouvrent des perspectives supplémentaires, d'autant que le domaine accueille déjà une activité commerciale de chambres d'hôtes. Un projet d'écolodges est d'ailleurs à l'étude pour optimiser la structure. La proximité de multiples activités estivales et hivernales, alliée à un fort intérêt touristique, ajoutent à l'attrait de la propriété.
1 990 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 190914
| Surface cadastrale | 3 ha 60 a 92 ca |
| Surface du bâtiment principal | 700 m2 |
| Nombre de chambres | 6 |
| Surface des dépendances | 65 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
