Dans le Gers, un château des 17e et 18e s. de 1 200 m²,
ses dépendances de 1 400 m², son parc classé et son domaine de 23 ha
Condom, GERS midi-pyrenees 32100 FR

Situation

Dans l'ouest de l'Occitanie et le nord du département du Gers, à mi-chemin entre Bordeaux et Toulouse, sur des terres baignées d'une lumière dorée digne de la Toscane, le domaine profite d'une région reconnue pour son dynamisme culturel, sa richesse patrimoniale et historique, sa douceur de vivre et sa convivialité. La propriété est établie en lisière d'un village gascon de caractère, à 10 min d'une ancienne cité épiscopale de 6 500 habitants, étape classée sur les chemins de Compostelle et de Montréal-du-Gers. Les commerces nécessaires au quotidien et les groupes scolaires sont à 10 min en voiture. La gare TGV d'Agen, située à moins de 50 km, met Paris à 3 h 10. Enfin, l'autoroute A62, qui relie Bordeaux à Toulouse, permet de rejoindre facilement les aéroports internationaux des deux villes.

Description

Au détour d'une voie départementale qui serpente au creux d'un val entre champs, bosquets et vignobles, une petite route s'élance en direction d'un clocher, qui domine quelques maisons en pierre. L'entrée de la propriété, discrète, se révèle dans le dernier virage qui précède le village. Un chemin empierré conduit au château, insoupçonnable depuis la route, à l'abri des arbres et en position dominante, bordé par des arcades percées dans une haute muraille circulaire qui surplombe des douves.
La demeure se dévoile alors, au sein d'un parc de quelque 23 ha composé de champs, de prairies, d'un jardin à la française classé au titre des monuments historiques, et planté d'arbres d'essences variées.
À l'écart, en contrebas, une piscine se dissimule derrière une double haie, dans laquelle un passage secret a été percé, hommage aux labyrinthes végétaux aménagés dans les jardins à l'époque de Louis XIV. Un chemin discret qui longe les douves au sud dessert l'arrière de l'édifice et ses terres ainsi que les dépendances.
Passé le pont dormant, une cour en herbe ombragée par la frondaison d'arbres majeurs, dont un majestueux tilleul qui embaume au printemps, forme un vaste espace, accessible depuis les différents bâtiments qui l'encadrent, suivant un plan en U.
Un puits de 1622, en eau, trône en son sein et un chemin gravillonné permet une circulation aisée ainsi qu’un accès aux différentes ailes qui composent l'édifice. Des panoramas se déclinent à travers les arcades tels des tableaux, avec vue sur les vallons gersois, le clocher du village et le jardin à l'italienne, composé de bassins successifs en paliers, qui s'étire à l'est.

Le corps de logis

Construit en lieu et place d'un castrum daté de 1266, l'actuel corps de logis a bénéficié de multiples travaux, débutés en 1606 à l'initiative de l’antique famille de Bezolles, sous la direction du célèbre architecte Pierre II Souffron, ainsi qu'en témoigne sa signature sur la clef de voûte du vestibule. À la fin du 17e s., le château, refuge de Louis Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan, suite à son exil de la cour de Louis XIV, a fait l'objet d'une nouvelle série de rénovations et d'agrandissements. L'actuelle occupante a consacré une grande partie de sa vie à restituer à la propriété, laissée à l'abandon jusque dans les années 1970, sa splendeur d'autrefois.
Le logis principal prend place dans deux corps de bâtiment élevés de trois niveaux, édifiés en équerre et axés sur un pavillon d'angle demi-hors-œuvre ; un grand escalier commande la distribution des pièces de vie, réparties aux premier et second étages. Construite dans un appareil couvert d'un enduit patiné, la façade est rythmée en nombre par de hautes fenêtres surmontées à chaque niveau d'un bandeau filant ou d'une corniche et ordonnancées de façon régulière.


Le premier étage
Deux portes d'entrée assurent l'accès au logis principal par un spectaculaire escalier droit en pierre. Surmontée d'un fronton à ailerons percé d'un oculus et ornementé d'une guirlande, la porte d'entrée principale, au sud, a conservé ses vantaux d'origine en chêne et à caissons.
Un hall, baigné de lumière naturelle, commande une cuisine, une salle à manger, un salon, trois chambres à coucher et une salle de bain dans l'aile du 18e s. ainsi qu'une bibliothèque et deux salles de bain dans l'aile mitoyenne, qui reste à réhabiliter.
Depuis l'entrée, une double porte vitrée ouvre sur un grand vestibule, qui distribue la cuisine et la salle à manger attenante. Ouverte sur le parc à l'ouest et les jardins à la française au nord, cette dernière pièce, aux couleurs chatoyantes, est ornée d'une cheminée en marbre, surmontée d'un trumeau orné de fleurs en fer forgé. Deux murs habillés de hautes boiseries et le sol en terre cuite apportent à l'espace une ambiance aux accents provençaux.
À l'opposé du vestibule, dans le salon d'apparat, les fines moulures pratiquées dans le manteau de la cheminée en marbre rendent hommage à la fonction militaire du duc d'Antin. Les tapisseries murales renforcent le raffinement apporté au reste du décor dans la pièce.
Dans la continuité du salon, un corridor distribue deux chambres à coucher. La première est couverte au sol d'un parquet incrusté de cabochons et dispose d’un cabinet de toilette. La seconde, au sol revêtu d'un parquet Versailles, est agrémentée de gypseries restaurées par un maître artisan. Ouverte sur une terrasse panoramique, elle mérite son nom de "chambre de la Reine". Une salle de bain attenante se tient derrière des doubles portes, au sud.
Dans l'aile est, une bibliothèque à l'atmosphère feutrée et élégante est ornée d'une cheminée monumentale, de terre cuite au sol et de peintures polychromes au plafond – ses poutres apparentes sont recouvertes d'un décor d'époque aux armoiries de la famille, redécouvert au hasard de travaux de restauration.

Le deuxième étage
Depuis le palier, passé une double et imposante porte surmontée d'un fronton en pierre, se dévoile une salle aux dimensions hors normes : une galerie longue de 30 m, aux teintes claires et au parquet en pin blond, ponctuée de bibliothèques en bois réalisées sur mesure. Les dix hautes et larges fenêtres de l'espace, traversant nord-sud, assurent sa luminosité.
Dans son prolongement, via une porte secrète, un autre univers se révèle : une chambre à coucher peinte en blanc, avec volume de rangement, qui domine la propriété. De là, un escalier dérobé conduit à une salle de bain.
Enfin, le niveau compte également, dans l'aile en retour d'équerre, un appartement comprenant une grande chambre attenante à une salle de bain et une chambre d’accompagnement.

Le troisième étage
Surmonté d'un charpente apparente et desservi par un escalier en bois, il se compose d'un vaste espace dont la destination est à imaginer. Éclairé par les lucarnes percées au point culminant de la tour, il domine la cour et offre une vue, au loin, jusqu'à l'horizon. De là, les combles des deux corps de bâtiment sont accessibles.

Les dépendances, dont le théâtre, l'orangeraie et la cuisine

Les espaces autrefois réservés aux communs et les salles annexes du corps principal se situent en partie au rez-de-chaussée de la cour d'honneur.
Un théâtre à restaurer a par ailleurs été créé au 17e s. sur la commande du duc d'Antin, fils du marquis de Montespan. Il est situé dans l'angle nord-ouest de l'édifice, dissimulé derrière de hautes portes couvertes d'une fine fresque. Les trois coups auraient retenti ici pour la troupe de Molière.
Autre pièce remarquable du château : l'ancienne cuisine des gardes, voûtée et parfaitement préservée, constitue une véritable machine à remonter le temps avec sa cheminée monumentale, son sol dallé de pierre, son potager et son four à pain, qui communique avec une boulangerie.
Les autres dépendances occupent l'aile sud, élevée de deux niveaux, qui abrite des ateliers, un bûcher, des greniers et plusieurs salles, déployées aux deux niveaux supérieurs de la construction médiévale, que dessert un escalier de pierre en vis logé dans une tour ronde hors d’œuvre donnant sur la cour.


Le rez-de-chaussée
Il est constitué de pièces restées fidèles à leur destination d'origine et à l'atmosphère de leur époque. Ouvertes par de hautes doubles portes vitrées surmontées d'impostes, elles donnent sur une magnifique terrasse en herbe, bordée de part et d’autre de rosiers ainsi que d'hortensias blancs, qui surplombe le jardin français.

Le premier étage
Surmontant la maison de gardien, il se compose de trois grandes salles gratifiées d'éléments remarquables, tels que des murs à pans de bois, des baies à meneaux et une cheminée monumentale en pierre. Mitoyennes et communiquant avec les espaces de nuit des appartements nobles, accessibles par ailleurs par un escalier en vis, elles offrent un potentiel important pour agrandir la capacité d'accueil du château, via des ensembles de pièces ou des appartements supplémentaires, à créer selon le besoin.

Le second étage
Suivant le même principe qu'au premier étage, les espaces à aménager et à isoler se déploient sous toiture, avec une hauteur exceptionnelle sous faîtage. Ils s'ouvrent en enfilade de l'autre côté d'un mur qui délimite une salle de bain.

Les deux logements indépendants

Ils sont situés dans deux ailes distinctes du château. Le premier, la "maison de gardien", a une surface d'environ 115 m². Le second, la "maison d'amis", contigu à l'orangeraie, prend place dans l'aile nord, du 18e s. ; d'une superficie de quelque 95 m², dominé par un plafond composé de hautes volutes, il nécessite des travaux de finition. Les deux logements constituent des appartements indépendants où loger possiblement une famille, des amis et/ou d'autres hôtes de passage.


La maison de gardien
Elle est accessible depuis la cour par une petite porte, qui débouche sur un salon, équipé d'une grande cheminée. La cuisine, à l'aménagement sommaire, communique avec une cour fermée et un garage, implanté à l'arrière de l'édifice. Deux pièces, dont une à usage de chambre à coucher, se partagent le reste du logement, qui nécessite des travaux pour gagner en confort.

La maison d'amis
Dominés par de hauts plafonds voûtés, un salon, une cuisine à aménager, qui ouvre sur l'orangeraie, une chambre à coucher, une salle d'eau rudimentaire attenante et des toilettes se partagent l'espace. Le logement peut être agrandi facilement via deux portes, qui communiquent avec une vaste pièce implantée dans le prolongement du hall du théâtre.

La cour d'honneur, les jardins, le parc et la piscine

En 1719, à l'initiative du duc d'Antin, la muraille qui clôture la cour d'honneur est modifiée pour atténuer l'aspect défensif du site : le mur d'enceinte est dérasé sur plus de la moitié de sa hauteur et percé de huit grandes baies libres, couvertes d'un arc en anse de panier, de chaque côté d'un portail monumental surmonté d'un fronton aux ailerons à volutes.
Dans la perspective du pont dormant, qui enjambe de profondes et larges douves, a été aménagé un jardin à l'italienne qui s'étend en espaliers à l'est. Un jardin à la française, inscrit au titre des monuments historiques, se déploie au nord, en contrebas d'une terrasse finement soulignée de balustres en pierre, d'époque Louis XIV.
Légèrement à l'écart, une piscine de 15 x 6 m, bordée de haies, est à l'abri des regards.
Les terres du domaine s'étendent sur quelque 23 ha, d'un seul tenant.

Ce que nous en pensons

Éloge des châteaux gascons des 17e et 18e s., l'édifice est un témoin de la "grande histoire de France", ainsi que l'atteste la présence d'éléments d'architecture et décoratifs remarquables, d'une rare finesse, du fait notamment que d'illustres personnages de la cour de Louis XIV – dont le marquis de Montespan et le duc d’Antin, anciens occupants des lieux – y ont laissé leur empreinte.
Promesse de réceptions grandioses dans un cadre de vie authentique, la configuration originale et intime de l'ensemble castral, perché sur son promontoire et cerclé de sa muraille demi-circulaire, ferait presque oublier les vastes surfaces qui composent la noble demeure : des espaces nombreux et divers où les multiples matériaux et coloris, revêtements et ornements, rivalisent de singularité formelle, de finesse esthétique et de charge historique.
Un site hors du temps, empreint d'une certaine magie, qui forme une citadelle pour toutes les inspirations et tous les possibles.

Vente en exclusivité

2 200 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 215512

Surface cadastrale 23 ha 2 a 94 ca
Surface du bâtiment principal 1200 m2
Nombre de chambres 9
Surface des dépendances 1450 m2
dont aménagées 780 m2

Conseiller
Lomagne & Ténarèze Est

Gaëtan de Laugardière +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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