Situé dans le Comminges, en position dominante,
un château classé IMH et ses dépendances sur 7 ha de terrain
Aurignac, HAUTE-GARONNE midi-pyrenees 31420 FR

Situation

La propriété est implantée dans le sud-ouest de l'Occitanie et de la Haute-Garonne, entre les villages d'Aulon et d'Aurignac. Inscrits dans le territoire du Comminges, circonscription de la province de Gascogne qui couvre actuellement partie du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège, ils se situent à quelque 65 km au sud-ouest de Toulouse. La commune où se trouve le château bénéficie d'un patrimoine naturel remarquable composé notamment d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises borde le territoire au sud-est de même que la réserve domaniale du Mont-Valier.
Toulouse se rejoint en 1 h 05 de route par l'A64, Tarbes en 1 h 25, de même que Pamiers, et Castelnaudary à 10 min de plus.

Description

Une allée ombragée mène au château, qui jouit d'une situation dominante. Il se dresse au cœur d'un parc verdoyant, d'où la vue est imprenable sur les collines environnantes et la vallée de la Noue. Il est exposé sud-ouest–nord-est. L'édifice a connu plusieurs transformations au fil des siècles et été le témoin de nombreux événements historiques, ayant hébergé des figures notables et joué un rôle important dans la vie locale.
À l'origine modeste maison forte située au sommet d'une colline, il est constitué d'un noyau médiéval, une maison-tour des 14e et 15e s., et d'un logis à étage bâti au 17e s. La tour d'escalier présente un plan carré à l'extérieur et circulaire à l'intérieur. Aux 12e et 14e s., un premier donjon est construit avec de petites fenêtres meurtrières similaires à celle qui subsiste dans la façade sud. Entre 1340 et 1390, une tour carrée est construite pour accéder au troisième étage du donjon. Mais c'est en 1662 que le château sera considérablement agrandi par la construction d'un bâtiment adossé au donjon.
L'ensemble est sobre, reflétant les trois époques. Les façades, dépourvues de modénature, sont en pierre enduite, les toitures en tuiles canal à trois ou quatre pans et les baies droites, pour l'essentiel. Les formats variés de ces dernières animent les corps de bâtiment, de diverses hauteurs, leurs encadrements sont en pierres de taille similaires à celles des chaînages d'angle et leurs fenêtres sont à petits ou grands carreaux, pour partie protégées de contrevents en bois peint en rouge.
Enfin, une cour verdoyante, bordée de murs et traversée d'une allée que dessert un portail en fer forgé de part et d'autre, relie le logis à une première dépendance, à usage de garage, tandis que deux autres – une grange et une étable – se situent dans l'alignement du château. Leurs façades sont à pierre vue et leurs toitures, de tuiles, en croupe ou en demi-croupe.

Le château


Le rez-de-chaussée
Dès l'entrée par une porte massive à deux vantaux de bois à caissons, surmontée d'une double imposte vitrée et, plus haut, d'une large fenêtre, un escalier monumental en bois à deux quarts tournant, avec rampe à balustres, souligne l'aspect ancien et noble des lieux. La cuisine, carrelée de terre cuite, renferme un âtre à manteau de bois de généreuses dimensions, une large fenêtre donnant sur cour. Les deux salons de réception qui se trouvent non loin présentent des surfaces confortables ; l'un, attenant à la cuisine, pourrait faire office de salle à manger. Dans le premier, le parquet, à lames fines, est d'origine ainsi que la cheminée à manteau de bois sculpté, surmontée d'un trumeau riche en moulures dont le miroir reflète la lumière de deux baies vitrées. Le second se distingue du précédent par un parquet authentique à larges lames et une cheminée en bois plus sobre mais moulurée. S'y ajoutent enfin un atelier et une cave.

Le premier étage
Six chambres se partagent l'essentiel du niveau, toutes bénéficiant d'un parquet à lames larges, d'origine et patiné, ainsi que, pour la plupart, de grandes cheminées à manteau de marbre ou de bois. Les fenêtres sont pour partie parées de lourds volets intérieurs en bois peint. L'étage compte en outre quatre salles de bain.

Le second étage
L'escalier en vis qui y accède, dans le donjon, constitue une pièce rare et certainement l'élément le plus remarquable du château. Dans cet escalier en bois à spirale sur noyau, ce dernier est constitué d'une seule pièce de 8,4 m, dans les mortaises de laquelle les marches débitées à l'herminette s'emboîtent, par ailleurs encastrées dans le mur incurvé du donjon. La qualité des pierres de taille du chaînage d'angle se donne également à remarquer. Desservie par cette oeuvre d'artisanat et cachée par une lourde porte en bois, se tient une salle seigneuriale, véritable salon d'apparat, abrité dans le même corps. C'est sûrement Fortanier de Vize, seigneur des lieux jusqu'en 1510, qui transfigura le vieux donjon sinistre en embellissant la salle seigneuriale d'une grande cheminée de style Renaissance et d'une belle fenêtre à croisée. Son plafond en bois est également un élément d'origine notable par sa facture, brute et solide, et son très bon état de conservation.

Les dépendances

La première se situe dans la cour du château, face au logis principal, et peut notamment servir de garage ainsi que de bûcher. La seconde, d'environ 244 m² au sol, se situe dans le prolongement du corps de logis ; c'est une ancienne grange, ouverte dans sa partie supérieure, qui fait office d'atelier. La troisième, enfin, plus basse et étendue sur quelque 110 m², bâtie en retour d'équerre de la grange, a gardé toutes les caractéristiques d'une ancienne étable, notamment ses râteliers en bois.

L'appartement

Aisément accessible par un escalier de service se situant au premier étage au bout du couloir du château mais également de l'extérieur depuis la cour de la ferme, il fait partie intégrante du principal corps de logis. Il comprend au rez-de-chaussée : une salle de séjour avec cuisine ouverte, une chambre et une salle d'eau. À l'étage, se trouvent deux chambres et une salle de bain. L'ensemble est confortable et fonctionnel.

Le parc

D'une surface de 7 ha et présentant de légers reliefs, soulignés ici et là par des murs en pierre, il est presque entièrement enherbé et se compose de 1 ha d'arbres rares, feuillus et conifères, qui ont traversé les siècles. La cour intérieure est agrémentée d'un puits en pierres de pays ainsi que de quelques arbustes et plantes à fleurs. En outre, le bien comprend 2 ha de bois non attenants à la propriété et 4 ha de prairies vallonnées.

Ce que nous en pensons

Un château aux traits et à l'histoire romanesques, à l'abri de tout tumulte, montrant un caractère à la fois campagnard et seigneurial. Les grands espaces de verdure alentour, boisés ou cultivés, offrent de profondes perspectives aux occupants, gratifiés par la variété paysagère comme par la qualité du bâti ou la noblesse des aménagements intérieurs, de pierre, de bois et de terre cuite. La multitude des bâtiments et des pièces, la diversité des volumes et des décors paraissent des plus favorables pour y créer un projet commercial. Une grande famille en quête d'une "vie de château" trouvera tout autant son aise au sein de spacieux et harmonieux espaces qui, du Moyen Âge à nos jours, honorent la typicité d'architectures affirmées, hautes en couleurs et riche en histoire(s).

790 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 308891

Surface cadastrale 7 ha
Surface du bâtiment principal 600 m2
Nombre de chambres 8
Surface des dépendances 300 m2

Conseiller
Nord Lauragais & Montagne Noire

Florence Lenfant +33 1 42 84 80 85

contacter

Partager

envoyer à un ami Pinterest linkedin Facebook

NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.