Situation
Sur les hauteurs de Villeneuve-lès-Avignon, avec en ligne de mire l'ensemble de la ville d'Avignon, capitale internationale du théâtre et haut lieu touristique, célèbre pour sa cité papale, ceinte de remparts et classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
Dans un quartier très arboré, réputé pour son calme à l'écart de l'agitation urbaine, dominant un méandre du Rhône et ouvrant une perspective sur le mont Ventoux et des massifs du Lubéron et des Alpilles.
À 15 min de la gare TGV, 1 h des aéroports de Marseille, Nîmes et Montpellier, bénéficiant du riche réseau de transport en commun de la communauté de communes du Grand Avignon. À 5 min des commerces, à quelques minutes des principaux lycées et des établissements de santé du secteur ainsi que du centre historique d'Avignon.
Description
Le château présente à l'est une façade bicolore en appareil mixte formé de revêtement à alternance d'assises régulières, avec briques roses en panneresses et pierre de taille. Résolument asymétrique, la façade est enrichie de niches, colonnades, « impostes régnants » entre les baies, archivoltes et balustres avec gaine en panse, se déployant sur trois niveaux dans une véritable encyclopédie de décors architecturaux comme le 19e s. adorait en produire et que le 20e s. qualifia de « kitch ».
Au rez-de-chaussée, un portique à quatre colonnes aux volutes d'inspiration ionique, pousse un avant-corps supportant une terrasse reliée au jardin par un large escalier de pierre. Au sommet, une loggia surmontée d'un acrotère en amortissement de feuille d'acanthe dressée en panache et une tourelle recouverte d'un toit en ardoises à quatre pans.
Le château est divisé en six appartements. Celui qui est à la vente occupe l'intégralité du rez-de-chaussée avec son propre jardin privatif auquel on accède de façon indépendante du reste de la copropriété, par l'entrée historique du château qui est une véranda « fin de siècle » conçue à la grande époque de la ferronnerie d'art.
L'appartement
Il occupe toute la superficie du rez-de-chaussée, dans ce que furent les salles de réception du château. Une fois franchie la véranda en verre située au bout d'une allée de platane, l'accès se fait par un vestibule lambrissé et un large escalier de marbre.
Une porte de séparation à imposte en vitraux d'époque 1900 à décor géométrique ouvre sur l'appartement proprement dit réparti en une bibliothèque, un salon d'apparat, deux grandes chambres en enfilade dont l'une à décor de grisailles et, au demi-étage, une vaste cuisine.
Le rez-de-chaussée
Le vestibule donne accès au salon principal aux dimensions monumentales. Le décor est resté dans le même esprit qu'il avait était pensé à l'origine. Un plafond à caissons en bois peint recouvre la pièce. Des boiseries marquent les encadrements des baies et les soubassements. La salle de séjour est ornée d'une cheminée en chêne sculpté et ouvre largement sur la terrasse, le jardin et la vue vers la cité papale. Le salon dessert les trois autres pièces ; un escalier en bois à rampe à décor de balustres monte à la mezzanine qui mène à la cuisine. D'un côté, deux doubles portes à vantail vitré ouvrent sur une pièce également recouverte de lambris. Les murs sont divisés en plusieurs panneaux incluant des tableaux en grisaille représentant des scènes romantiques ainsi que des éléments décoratifs aux échos baroques comme des coquilles et guirlandes de fleurs. Le plafond, marqué par une corniche à voussure, est décoré de gypseries ; une cheminée en marqueterie de marbre façon « pietra dura » se situe entre les deux doubles portes. En face, une seconde pièce est également recouverte de boiseries et ornée d'une cheminée en bois. Ces deux pièces ouvrent chacune sur une terrasse donnant à l'est sur le jardin et la vue sur Avignon. Une troisième pièce donne sur une partie latérale du jardin.
Le demi-étage
Au fond de la salle de séjour, un escalier d'une douzaine de degrés donne accès à une mezzanine qu'une dernière porte à doubles vantaux vitrés sépare d'une vaste cuisine et, à l'arrière de celle-ci, d'une buanderie.
Le garage
Vaste espace accessible depuis l'arrière du château par une entrée indépendante autrefois sans doute partie des anciennes cuisines.
La cave
L'accès se fait en traversant les parties communes, depuis l'arrière du château.
Le jardin
Avec une vue imprenable sur le palais des Papes, le Lubéron et les Alpilles, le jardin est organisé en plusieurs massifs qui forment un demi cercle encadrant la véranda du sud-est au nord-est en passant devant les terrasses. Il est planté de plusieurs arbres fruitiers, dont un grand figuier, un cerisier et un olivier. Deux grands cèdres du Liban engagent leur silhouette au nord et protègent du mistral. Une petite piscine hors sol aménagée dans l'ancien bassin en pierre se situe le long d'un des côtés de la maison.
Ce que nous en pensons
L'appartement tout à fait unique par l'extravagance de ses décors parfaitement conservés ainsi que par les dimensions de ses pièces renvoie immédiatement à une autre époque : celle du faste assuré par une insolente santé financière, fruit de l'ère industrielle triomphante. Un temps de la démesure où aucun escalier n'était assez monumental et aucun salon trop vaste pour que valses et crinolines n'y règnent en maîtresses.
Aujourd'hui, avec sa vue totalement dégagée sur Avignon et les montagnes alentours, le charme du lieu est resté intact dans une copropriété qui a conservé le calme d'un parc centenaire à une portée de vue de l'effervescente Cité des Papes. Un appartement qui réconcilie, de façon inattendue, les avantages de la campagne et de la ville, pourtant réputés inconciliables.
1 371 500 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 697666
Surface cadastrale | 834 m2 |
Surface Carrez | 273.70 m2 |
Nombre de pièces | 4 |
Hauteur sous plafond | 4.5 |
Surface réception | 87.5 m2 |
Nombre de chambres | 3 |
Surface Cave | 16 m2 |
Surface Garage 1 | 28 m2 |
Surface Jardin | 834 m2 |
Surface Terrasse | 62.5 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.