Dans le Perche sarthois, avec un domaine de plus de 30 ha,
un château du 15e s. inscrit MH et ses clos indépendants à restaurer
Ferté-Bernard, SARTHE pays-de-loire 72400 FR

Situation

La propriété est située dans l'Est de la Sarthe, au sud de La Ferté-Bernard, à l’entrée d’un village du Perche sarthois. La région est labelisée Pays d’art et d’histoire, boisée et traversée de nombreux chemins. Paris est à 2 h de voiture. La capitale est également accessible depuis les gares du Mans, de La Ferté-Bernard ou de Connerré. L'autoroute A11 est à proximité et les commerces les plus proches sont dans le village ou dans des petites villes à moins de 10 km. 

Description

Édifié entre deux massifs forestiers, le château s'élève au centre d’un vaste domaine d’un peu plus de 30 ha. La chronique locale identifie de premières traces de fortifications dès le 11e s., avant que le domaine ne devienne le fief d'une grande famille bourgeoise du Mans au début du 14e s. Le corps central du château actuel remonte à la seconde moitié du 15e s. Formé d'un bâtiment en T, sa façade ouest à conservé son aspect médiéval, avec des baies chanfreinées, des demi-croisées à appuis moulurés et des archères canonnières. Le site a vraisemblablement été fortifié à la fin du 16e s., avec le creusement des fossés,  la construction de tours aux angles de la plateforme et l’aménagement d’un pont-levis. Au 17e s., deux pavillons latéraux à tours viennent augmenter la surface de l'ensemble. Une ancienne chapelle, aujourd’hui transformée en bibliothèque, ainsi qu'une fuie sont déjà présentes dans les actes de vente de l’époque. Il en va de même pour les murs et enceintes qui enclosent parc et jardin. À la fin du 19e s., le château devint la propriété d’un égyptologue et connaît ses dernières grandes évolutions. Le pavillon avant-droit est réaménagé dans un style néo-gothique, la tour arrière est rehaussée en une sorte de donjon et l’entrée forme désormais comme un châtelet, coiffé de faux mâchicoulis.
En dehors de l’espace proche, ceint de fossés avec un bâtiment de dépendance, un grand parc à l’anglaise clos de murs en pierre s’étend vers le nord et inclut une prairie avec une petite île artificielle et un bois. Près du château, au nord et à l’ouest, se trouvent les anciens jardins d’agrément, le verger et le potager, une serre et un chenil. Un grand corps de communs longe le chemin des murs à l’est. Un ancien vivier se trouve de l'autre côté, près des meules en pierre d'un grand moulin seigneurial, remplacé au début du 20e s. par une petite usine électrique. Au bout d’un petit chemin privé, des bâtiments de ferme en brique sont en ruines, ainsi qu'un grand pigeonnier circulaire daté de 1609. Le long des murs, une route mène à deux authentiques petits clos, l’un libre à la location, l’autre à restaurer. Dans le haut du parc du château, des prairies sont libres de toute occupation et s'étendent sur environ 25 ha. Au-delà du pont-levis, de l’autre côté de la petite rue du village, une avenue de 400 m environ est bordée de peupliers et rejoint une autre entrée du village. Construite au 18e s., l'allée dessine une perspective et donne accès au château sans traverser le village. Deux pavillons carrés en gardaient l’extrémité sud. À proximité, une maison de village avec jardin est actuellement louée et incluse dans la vente.

Le château


Le rez-de-chaussée
L’entrée se fait dans une vaste salle des gardes, au centre de l'édifice, qui distribue le reste du rez-de-chaussée. Une cheminée monumentale est adossée à l'ouest avec deux portes de part et d'autre ; l'une conduit par quelques marches à une salle à manger inspirée du 18e s. italien, avec un sol dallé en noir et blanc et une cheminée en marbre. S'ensuit une office avec monte-charge qui rejoint une cuisine par un escalier. L’autre porte conduit vers une ancienne salle d'armes, puis à une bibliothèque, installée dans l'ancienne chapelle. Côté est, à la suite l'un de l'autre, se trouvent deux grands salons. Le premier est parqueté à points-de-Hongrie, sous des plafonds à la françaises aux poutres richement décorées. Une cheminée en marbre est adossée contre un mur. Le reste est habillé de boiseries et de tapisseries. Le grand salon est jalonné de nombreuses baies à l’est et au sud et met en scène cinq tapisseries de la Manufacture royale d’Aubusson, datées du 18e s., parties d’un ensemble dit « Marines dans le goût de Vernet ». Les parquets sont de style Versailles. Une pièce est aménagée à la suite dans la tour d’angle à l’est. Depuis la salle des gardes, un accès mène du côté nord à une tour d'escalier qui accède aux cuisines, sous-sols, caves et chaufferie, via un escalier. Une porte ouvre au nord-est sur un petit appartement composé d'une pièce de dégagement et d'une chambre avec alcôve avec cheminée, prolongée de toilettes. Les sols sont en terre cuite.
Le premier étage
Il est accessible depuis la tour d'escalier où, à chaque demi-étage, des portes dissimulent des fruitiers ou des espaces de rangement. Depuis le palier, une première porte ouvre sur un long couloir positionné nord qui distribue deux appartements, à l’ouest et à l’est et trois chambres du côté sud. Le premier appartement est composé de deux grandes pièces, avec des alcôves, ainsi que des toilettes ou des salles de bains cachées derrière des boiseries. Une pièce ronde se trouve dans la tour ouest. À l'est, en symétrie, un autre appartement est aménagé avec deux grandes pièces, une chambre, des toilettes et une salle de bains. Dans l'aile ouest du château, une grande chambre est habillée de boiseries et jouxte une salle de bains, des toilettes et une pièce dans une tour. Dans le couloir de dégagement du petit appartement ouest, une porte conduit directement à la première des trois grandes chambres exposées au sud. En enfilade, elles sont aussi accessibles par le grand couloir côté nord. La première abrite une cheminée monumentale et jouxte un cabinet de toilettes avec une baignoire. S'ensuit une chambre parquetée à points-de-Hongrie avec une salle de bains. Les deux salles de bains sont aménagées dans les alcôves de la chambre du centre. À la suite, une troisième chambre est elle aussi parquetée à points-de-Hongrie. Une porte dérobée dans le mur mène au couloir de l’appartement situé à l’est. En face de la chambre, un passage conduit à une salle de bains avec toilettes du côté nord du château, qui précède une chambre et un cabinet de toilettes.
Le deuxième étage
Une large pièce palière distribue de nombreux espaces de rangement, des lingeries et de nombreuses chambres de domestique.

Les combles
De belles pièces avec des charpentes remarquables sont aménageables de part et d’autre dans les deux ailes.
L'entresol
Il comprend des caves, des pièces de stockage et une cuisine.

Les dépendances à proximité du château

Sur un côté du château, à l’intérieur de la cour, en retrait et à distance suffisante, un bâtiment de forme rectangulaire est couvert de hautes toitures en ardoise avec quatre lucarnes. À son extrémité, au bord de la douve, une tour sert de maison de gardien. L'édifice comprend deux étables et deux garages ou atelier. Des greniers sont situés au-dessus. La maison du gardien est accessible par un escalier et ouvre sur une grande pièce. Elle conduit à l’arrière vers un dégagement avec une salle d’eau et des toilettes. Une pièce mène à la tour, qui comprend une pièce avec cheminée. Un escalier descend au sous-sol et un autre conduit au-dessus, vers trois pièces dans la tour. Les sols sont en terre cuite ou parquetées. Les poutres sont apparentes et des cheminées sont adossées aux murs. 

Le bâtiment de dépendance côté parc à l'anglaise

Positionné en haut du parc, il est tout en longueur, couvert de tuile de pays et peut servir de grange, d'étable et d'atelier.

L’ancien moulin seigneurial au pied du vivier

À restaurer, il est édifié sur un plan rectangulaire et composé de deux pièces en rez-de-chaussée et deux pièces à l'étage.

Les bâtiments de ferme

Une entrée dessert une grande pièce, puis un couloir de dégagement distribue des toilettes, une salle d'eau et une pièce avec cheminée. Un escalier conduit à l'étage, composé de deux pièces. À l’arrière, des bâtiments sont adossés, surmontés de greniers. D’autres petits bâtiments s'élèvent à proximité immédiate, dont un ancien pigeonnier daté du 17e s., à reconstruire en partie.

Six anciens clos ou petites unités d'habitation

Disséminés sur les 30 ha de la propriété ou en bordure, se trouvent quelques maisons, parfois en ruine ou à reconstruire. Ces zones sont constructibles au sens du cadastre. Deux clos sont en bon état. L'un est libre à la location ou peut constituer, avec ses dépendances, un logement de gardien détaché du château. L'autre, situé dans le village, est loué.

Le parc et les prairies

À l’avant du château, une cour fermée par deux tours encadre un pont en bois, au-dessus d'une douve actuellement hors d'eau. Aucun intrant chimique n’a été utilisé en ces lieux depuis plus de 30 ans. Le potager royal et son bâtiment d’exploitation, remis en ordre, pourraient fournir la cuisine en légumes et fruits frais. Le parcours d’eau du village passe par le domaine. Il peut être restitué et remis en activité. La douve du parc pourrait également être remise en eau. À l’arrière du château, un jardin à la française s'étend sur environ 1,5 ha et jouxte un canal qui alimentait en eau le jardin potager. Quelques petites pièces d'eau sont à réalimenter. À la suite, un parc à l’anglaise s'étend sur quelques hectares avec une petite tour. Il est planté de grands arbres d'essences diverses qui dessinent le paysage à l'extrémité du domaine. Il est fermé par de hauts murs en pierre.

Ce que nous en pensons

Immergé dans le bocage sarthois, un domaine d'envergure, où l'Histoire est gravée dans chaque pierre. Avec sa haute silhouette flanquée de tourelles élancées, la forteresse médiévale est devenue une élégante résidence au fil des siècles. Elle forme aujourd'hui une propriété inscrite MH, remarquable en tout point. L'intérieur dissimule de vastes espaces intérieurs, ici et là magnifiés de décors d'époque et d'éléments architecturaux notables. À la française ou à l'anglaise, les grands jardins arborés esquissent des perspectives harmonieuses et champêtres, où sont dissimulées de nombreuses dépendances à rénover ou reconstruire. En ces lieux authentiques, tous les projets sont possibles, à moins de 2 h de Paris.

Vente en exclusivité

1 815 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 465769

Surface cadastrale 31 ha 13 a 95 ca
Surface du bâtiment principal 960 m2
Nombre de chambres 15
Surface des dépendances 500 m2

Conseiller
Sarthe

Catherine Boivin +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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