Situation
Au nord du centre de la France, à 1 h d’Orléans et 2 h de Paris, dans le département du Cher, aux abords d’une cité aux origines celtes, en surplomb de la rivière, se dresse une ancienne forteresse médiévale remaniée au cours des siècles, désormais demeure privée. La ville d’eau, à la croisée de cinq rivières dont l‘Yèvre et le Cher, traversée par le canal du Berry, entourée d'une forêt domaniale de 3000 hectares, à la frontière entre la Sologne et le Berry, regroupe 25 000 habitants et dispose ainsi de tous les commerces et services. À proximité immédiate des réseaux routiers, le lieu est desservi par trois autoroutes, l'A20, l'A71 et l'A85, ainsi que par une gare permettant de rallier Paris par le TER à fréquence régulière.
Description
De face, les origines médiévales de l’édifice sont présentes grâce aux tours carrées ainsi qu’à la taille des baies. Les toits pentus, les fenêtres à la française ou croisées, laissent entre autres percevoir les réaménagements successifs qu’a traversé le château depuis sa motte castrale du 11e s. Derrière l’édifice, depuis l’étage, s’étend une vue dégagée sur le parc et la partie boisé en pente douce. Juste à l‘entrée du domaine, la maison du gardien, d’une surface de 60 m2 environ, fait face à une ancienne habitation à restaurer. En retrait, une autre bâtisse se divise entre bûcher et garage. Enfin, la maison d’amis s’inscrit dans le prolongement du château. Une piscine y est adossée et non loin, un court de tennis, dissimulé par la végétation, se tient à l’écart. L'ensemble des bâtiments abritent une cour d‘honneur gravillonnée principalement utilisée pour la circulation des véhicules. En son centre : un bouquet d'arbres séculaires et d’arbustes à floraison printanière.
Le château
L’édifice présente un plan rectangulaire typique des premiers châteaux forts d'une surface totale de 365 m2 environ. Il est flanqué de quatre tours recouvertes d’ardoises : deux rondes sont coiffées d'un toit en poivrière et percées par des lucarnes à meneaux à fronton brisés, puis deux sont carrées, certainement plus anciennes. Quant à la toiture, elle perdrait de sa majesté sans ses lucarnes-pignons à gâble de style gothique. La plupart sont armoriées, couronne en chef. L’édifice est bâti en partie sur la cave. Les murs extérieurs sont en moellons et piqués de fenêtres plus ou moins grandes qui, pour l’œil avisé, permettent de dater les différentes évolutions du château.
Pour ce qui est des bâtiments de la cour, ils ont été construits en grande partie au 19e s.
Le rez-de-chaussée
Au centre, la pièce principale qui est la salle de séjour distribuant le salon et une bibliothèque. Son ouverture sur le jardin, son confort et sa cheminée adossée, dalle de foyer, manteau et chambranles sculptés en marbre, âtre et ébrasements en briques, font d’elle la pièce maîtresse du niveau. Par l’intermédiaire d’une porte en chêne dans un encadrement mouluré en pierre calcaire, la cuisine communique avec le reste du rez-de-chaussée. Elle dispose de son propre accès au parc.
À ce niveau, les murs sont parés de boiseries et les plafonds de poutres apparentes. Diverses pièces sont rehaussées de cheminées en marbre du 19e s. ou en moellons. Les sols sont parquetés de chêne à lames droites ou couverts de tomettes. Les pièces sont éclairées par de larges ouvertures. Elles permettent à la lumière du soleil de pénétrer à toutes les heures, les portes sont parfaitement conservées et entretenues, les ferronneries et ferrures sont d'origine.
Dans la tour carrée centrale, un escalier à vis en pierre blanche aux marches basses conduit à l‘étage supérieur se terminant par un escalier en bois qui mène sous les toits.
Le premier étage
À rénover. Il compte 4 chambres distribuées de part et d’autre d’un couloir qui traverse le château, deux salles de bains et toilettes. Les sols sont en moquette.
Les combles
Les chambres sont réparties selon le plan de l‘étage inférieur. Ce niveau est à restaurer dans son ensemble. Il est occupé par deux chambres avec salles de bains et toilettes et une salle de jeux.
La maison d‘amis
Le toit d’ardoises brisé à la Mansart, portes et fenêtres soutenues de briques, elle a tout d’une construction du 17e s., époque à laquelle Henri IV impose l’architecture brique et moellon. La maison est composée d'un salon et d'une salle de séjour ouverte sur la cuisine. À l‘étage, un palier dessert trois chambres et deux salles de bains.
Sa surface est d’environ 230 m2.
Les dépendances
Il s'agit d’une ancienne habitation à restaurer.
Le second bâtiment, en retrait de la propriété, accueille le garage et un bûcher.
Ce que nous en pensons
Dressé, droit et fier sur les hauteurs en amont du Cher, le château présente une certaine élégante austérité extérieure caractérisée par des éléments d’architecture témoins d’un passé médiéval. L’ensemble demeure pourtant confortable intérieurement et constitue une agréable maison de famille. Des travaux de rénovation attendent les prochains occupants, mais quoi de plus plaisant que d’imprimer sa propre marque dans un lieu qui s’est enrichi au fil du temps d’évolutions architecturales successives.
La maison d’amis laisse penser qu’il y a là une source de revenus locatifs possibles. Le court de tennis et la piscine venant s’ajouter au parc et au cadre, elle serait idéale à cet usage. La ville et ses accès sont tout proche, et le château leur tourne le dos comme par mieux s’en isoler.
990 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 191087
Surface cadastrale | 11 ha |
Surface du bâtiment principal | 366 m2 |
Nombre de chambres | 9 |
Surface des dépendances | 200 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.