A 100km de Toulouse, dans le Gers, un château de 1200m2 remanié au 18e s.,
ses vastes dépendances et son parc de 14 ha avec douves
Lectoure, GERS midi-pyrenees 32700 FR

Situation

Au sud-ouest de la France, dans le Gers, sur les terres de Lomagne fréquemment baignées d'une lumière dorée, la propriété jouit d'un emplacement idéal, en campagne, à quelques minutes seulement en voiture des premiers commerces et une dizaine de kilomètres de Lectoure, ville d'art et d'histoire au fort attrait touristique. La région, aux accents toscans marqués, bénéficie d'un climat doux, d'un terroir riche et gourmand, ainsi que d'une vie culturelle animée. La campagne vallonnée fait alterner champs, bois et bastides de renom avec en toile de fond la chaîne des Pyrénées.
Parfaitement desservi par la gare TGV d'Agen située à 45 km qui permet de rejoindre Paris en un peu plus de 3 h, et par l'aéroport de Toulouse à moins de 100 km, le domaine allie environnement rural de grande qualité et accès facilité aux zones urbaines.

Description

L'accès à la propriété de plus de 14 ha se fait depuis une petite route communale qui la longe à l'ouest. Une enceinte formée par un muret de pierres protège un premier parc dans lequel s'élèvent de multiples dépendances. Une allée ombragée par de hauts marronniers traverse une parcelle enherbée et mène à l'entrée principale. Au sud, délimitant et fermant ladite parcelle, un long bâtiment indépendant, bâti en moellon, marque la fin de la propriété. Restaurés en partie afin d'accueillir un logement de gardien et un espace atelier, des chais dont les toitures nécessitent cependant rénovation sont situés aux extrémités de la propriété. Au nord du terrain, une petite maison avec pigeonnier aux murs de pierres apparentes rejointoyées s'élève parmi des dépendances à vocation agricole, dont de vastes hangars et autres bâtiments. À l'est, une dépendance de deux niveaux sous toiture de tuiles sépare l'ancien "clos fermier" de la partie noble tout en préservant cette dernière des regards et de toute nuisance.
Passé le porche et son haut portail en fer forgé, le château, dont les origines remontent au Moyen Âge et au règne des seigneurs du pays d'Armagnac, a été édifié au centre de la propriété et ceint d'une terrasse gravillonnée. Il est encadré par une chapelle en retour d'équerre à l'est, ainsi que par une aile de dépendances percée d'un porche à l'ouest. Ce dernier bâtiment, flanqué d'une tourelle coiffée d'une éolienne, permet, dès la fin du 19e s., d'apporter l'eau courante à la demeure grâce à l'invention d'Élie Coulange, alors propriétaire des lieux.
Bassin octogonal et colonnes de pierres sur lesquelles trônent des vestales en bronze font écho aux caractéristiques parfaitement 18e s. des façades sud et est. Ces statues ont été commandées par l'illustre comtesse Marie-Jacqueline de Biran d'Armagnac. Dans la continuité d'un jardin d'agrément et masqué derrière une haie, l'espace piscine présente une vue dégagée sur les alentours.
Enfin, digne de la demeure, le parc déploie une large variété d'arbres centenaires, à l'image de la longue allée de cèdres, tout en étant ponctué de puits et parcouru de douves en eau.

Le château

De plan rectangulaire, le château s'élève sur deux niveaux sous une toiture quasi-neuve à deux pans soulignée par un double rang de génoises. La façade sud est classique et élégante, typique de l'architecture du 18e s. et des travaux entrepris par la comtesse après la Révolution française. Très largement ouverte et appareillée en pierre de taille, elle est scandée par neuf travées et percée de dix-huit hautes baies à petit bois d'époque protégées de lourds contrevents et surmontées de linteaux cintrés. Un enduit à la chaux presque blanc recouvre la façade. L'autre face, côté nord, est protégée par trois tours. La principale, à l'angle nord-est, de plan carré et de style néo-gothique, est ornée de quatre gargouilles remarquables et surplombée d'une terrasse qui présente un point de vue privilégié sur la campagne. Linteaux droits, fenêtres à meneaux ou encore appareillage en pierre se dévoilent sous un enduit qui a subi les affres du temps.


Le rez-de-chaussée
Passé la porte à double battant de l'entrée principale surmontée d'un fronton en pierre, se découvre dans le vestibule un escalier magistral de pierre à deux paliers intermédiaires à quart tournant. Le sol en carreau de ciment et les enduits clairs à la chaux donnent le ton. En enfilade, séparées par d'élégantes et hautes doubles portes en bois, les cinq spacieuses pièces du rez-de-chaussée côté sud s'enchaînent. L'importante hauteur sous plafond, la lumière qui baigne les pièces, les planchers massifs, les cheminées en marbre et les moulures répondent en tous points à l'architecture intérieure d'une époque résolument tournée vers le confort. Deux salons occupent le centre de la demeure et permettent d'accéder directement à la terrasse. L'un deux conserve des éléments décoratifs en excellent état au-dessus des doubles portes : des trumeaux délicatement peints qui mettent en scène des anges, encadrés par de fines moulures. Propre à l'agencement des maisons nobles qui réservaient des espaces dédiés au personnel, un long vestibule sépare ce niveau dans toute sa longueur. Aujourd'hui, ces pièces ont été aménagées en une cuisine, une arrière-cuisine et une salle à manger. Deux chambres à coucher s'y ajoutent et complètent les trois précédentes pièces orientées au sud. Toilettes et salles de douches viennent parfaire l'indépendance de ces espaces. Les murs intérieurs dans cette partie de la bâtisse laissent apparaître les appareillages en pierre, en brique ou encore en pans de bois. Un escalier de service en bois mène à l'étage.

L'étage
Il présente une organisation similaire à celle du niveau inférieur. Les éléments du décor sont déclinés dans les mêmes codes, ce qui donne à l'ensemble une grande harmonie et une atmosphère chaleureuse renforcée par les parquets massifs. L'escalier principal dessert en enfilade des pièces de réception raffinées au sud, telles qu'une salle de billard ou encore un salon-bibliothèque aux boiseries et aux fines moulures, ainsi que trois chambres à coucher, chacune avec sa salle de bains. Quatre chambres au nord se partagent une salle d'eau avec toilettes. Pour les invités, des toilettes indépendantes se trouvent également à l'étage. Des pièces supplémentaires restent encore à aménager en bout de couloir.

La chapelle

Édifiée à l'initiative de la comtesse au 18e s., elle a été consacrée pour un usage d'église paroissiale. Elle occupe aujourd'hui le rez-de-chaussée du bâti. Sous un linteau de pierre sculptée, une haute double porte à battants de bois surmontée d'une imposte vitrée en plein cintre permet de pénétrer à l'intérieur. De plan rectangulaire, le chœur se distingue de la nef par une légère surélévation d'une marche que souligne une rambarde en fer forgé. Des carreaux de ciment couvrent le sol et un discret décor d'étoiles orne le plafond, appuyé par une frise qui court au-dessus de fines corniches. Deux rosaces se font face dans les murs est et ouest et assurent ainsi une lumière douce, colorée par les vitraux. Une troisième rosace est percée dans le mur pignon, au-dessus duquel s'élève un petit clocher.

La dépendance du château

Formant un L avec l'édifice castral, le bâtiment se compose de deux niveaux sous toiture. La construction est sans doute l'une des parties les plus anciennes et surprenantes du bâti. D'une part, les surfaces qui totalisent près de 1 000 m² représentent un champ des possibles quasiment illimité. D'autre part, l'innovation remarquable qui permet de stocker de l'eau dans des bassins à l'aide d'éoliennes, inventée par Élie Coulange et encore présente au niveau de l'étage du porche et du toit de la tourelle, fait du lieu un endroit unique digne du plus grand intérêt.

Le parc et la piscine

Parsemé d'une grande variété d'essences et de sujets centenaires, il s'étend sur plus de 14 ha. Tout en longueur, il encadre les bâtiments qui composent la propriété et se prolonge jusqu'au bois à l'est par une longue allée de cèdres du Liban de près de 200 m. Installée au 18e s. par la comtesse de Biran d'Armagnac, devenue comtesse de Beaumont par son mariage, une statue en bronze de Diane chasseresse trône au centre d'une place centrale au cœur de la forêt. Dans le prolongement de l'aile de dépendance qui marque l'entrée de la cour, des douves en eau rappellent les lointaines origines des lieux. Au sud du château, à l'écart, une piscine d'environ 12 m x 4 m est entourée d'une plage en lames de bois. Elle permet de profiter du cadre champêtre qui semble s'étendre jusqu'aux montagnes des Pyrénées.

Les dépendances de la partie ferme à aménager ou à restaurer

À l'entrée de la propriété, la première dépendance, de plan barlong, s'élève sur deux niveaux. Il s'agit d'un logement de gardien de 120 m² environ qui abrite notamment deux chambres à coucher. Récemment et intégralement restauré, il offre indépendance et confort actuel à ses occupants.
En mitoyenneté, une vaste salle a été aménagée sous une poutraison de caractère. De hautes baies sont soulignées par de lourds contrevents en bois. Un lieu inspirant à vocation et usage d'atelier d'art et de salle de yoga jusqu'ici.
Dans la continuité, d'autres espaces autrefois occupés par les chais restent à rénover. Côté "ferme" toujours, se trouvent des hangars, des bâtiments en divers états. Un puits coiffé d'un dôme en pierre apporte l'eau aux potager et verger créés à proximité des cuisines du château.
Enfin, un logement pour amis aux allures de maison de poupée a été aménagé dans une ancienne ferme agrémentée de son pigeonnier.

Ce que nous en pensons

D'une grande richesse architecturale et historique fondée par plusieurs siècles, et bénéficiant d'une surface bâtie rare qui dépasse les 3 000 m², la propriété représente un potentiel qui conviendra même aux plus ambitieux. Ici, notre maxime "le luxe, c'est l'espace" prend tout son sens. Ni inscrit, ni classé, bien que certains éléments puissent y prétendre, le château attend simplement de retrouver sa splendeur d'antan. Dans un site qui présente l'illusion d'être isolé du monde, les 14 ha de parc participent à son cadre préservé à tous égards.
Ceux qui apprécieront de cette propriété la dimension hors norme pourront la compléter par l’acquisition de 135 ha de terres agricoles bio en sus.

Vente en exclusivité

2 300 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 788882

Surface cadastrale 14 ha
Surface du bâtiment principal 1340 m2
Nombre de chambres 18


Conseiller
Armagnac & Ouest Ténarèze

Laetitia Besset +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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