Dans le Maine, un édifice seigneurial du 13e s. inscrit MH,
avec sa chapelle classée, sa maison d’amis et son parc de 4 ha
avec sa chapelle classée, sa maison d’amis et son parc de 4 ha
Laval,
MAYENNE
pays-de-loire
53000
FR
Situation
La propriété est située dans le Maine, aux confins de trois régions historiques : la Normandie, la Bretagne et l’Anjou. Adossée à un coteau boisé, elle est entourée d'une campagne vallonnée. Les principaux commerces et services se trouvent dans deux bourgs voisins, distants de quelque 10 km. La station thermale de Bagnoles-de-l’Orne est à moins de 30 min. Les gares de Laval et d’Évron sont à environ 30 min également, la seconde étant reliée à celle du Mans.
Description
Depuis une petite route de campagne, une allée d’accès conduit à un portail. S'ensuit une cour qui distribue le logis seigneurial, une chapelle après quelques marches et, en léger retrait, la maison d'amis. Une dépendance est placée à l'écart. Le parc, constitué de bois et de prairies pour une large part, s’étend sur près de 4 ha alentour. Une piscine a été installée à l’arrière de la maison d’amis, invisible depuis le logis principal.
Construit sur un site remarquable et façonné depuis le 13e s. par les différents occupants qui s'y sont succédé, le manoir tire son nom d'une des plus puissantes familles du Maine. Du château d'origine et de son enceinte fortifiée, il ne subsiste aujourd'hui que la porterie, constituée des deux corps de garde qui encadraient l’entrée. Celle-ci est actuellement occupée, au sud, par une tour d’escalier ajoutée au 15e s. et défendue par une bretèche. Au 15e s., toujours, les corps de garde ont été allongés vers l’ouest par déplacement du pignon et ajout de murs en moellon qui tranchent sur l’appareil en pierre de taille d'origine. À l’angle nord-ouest, l’échauguette a vraisemblablement été construite à la même période. Le pignon ouest, aveugle, est occupé par des anciennes latrines. Un four à pain y a été adossé ultérieurement, de même qu'un appentis contre le pignon est.
Aujourd'hui, le logis est élevé de trois niveaux dont un sous combles. Il est recouvert d'une toiture en tuile plate à deux pans, percée de lucarnes au nord. Une tour d'entrée et une échauguette sont chacune coiffées d'une toiture d'ardoise en poivrière. Au sud, des portes en arc brisé encadrent la tour et sont en léger retrait dans le mur. Des baies au premier étage, également placées de chaque côté de la tour, sont décorées dans leur partie supérieure d'un trilobe ajouré en pierre. La porte de la tour est quant à elle surmontée d'un blason.
Les façades et les toitures ainsi que le portail d'entrée sont protégés par une inscription MH.
Construit sur un site remarquable et façonné depuis le 13e s. par les différents occupants qui s'y sont succédé, le manoir tire son nom d'une des plus puissantes familles du Maine. Du château d'origine et de son enceinte fortifiée, il ne subsiste aujourd'hui que la porterie, constituée des deux corps de garde qui encadraient l’entrée. Celle-ci est actuellement occupée, au sud, par une tour d’escalier ajoutée au 15e s. et défendue par une bretèche. Au 15e s., toujours, les corps de garde ont été allongés vers l’ouest par déplacement du pignon et ajout de murs en moellon qui tranchent sur l’appareil en pierre de taille d'origine. À l’angle nord-ouest, l’échauguette a vraisemblablement été construite à la même période. Le pignon ouest, aveugle, est occupé par des anciennes latrines. Un four à pain y a été adossé ultérieurement, de même qu'un appentis contre le pignon est.
Aujourd'hui, le logis est élevé de trois niveaux dont un sous combles. Il est recouvert d'une toiture en tuile plate à deux pans, percée de lucarnes au nord. Une tour d'entrée et une échauguette sont chacune coiffées d'une toiture d'ardoise en poivrière. Au sud, des portes en arc brisé encadrent la tour et sont en léger retrait dans le mur. Des baies au premier étage, également placées de chaque côté de la tour, sont décorées dans leur partie supérieure d'un trilobe ajouré en pierre. La porte de la tour est quant à elle surmontée d'un blason.
Les façades et les toitures ainsi que le portail d'entrée sont protégés par une inscription MH.
Le logis seigneurial
Le rez-de-chaussée
L’entrée dessert, d’un côté, une salle à manger prolongée d'une cuisine, de l’autre, un salon qui jouxte une chambre et une salle d’eau. Des toilettes et une salle d’eau y ont également été aménagées. Dans l'entrée, toujours, logé dans la tour, un escalier en vis aux marches en bois conduit aux deux étages. Dans tout le niveau, les sols sont carrelés de terre cuite et le plafond est à la française. Des cheminées en granit et en tuileau équipent et ornent chacune des trois pièces principales. Les encadrements des baies sont aussi en granit.
Le premier étage
L’escalier mène à un vaste salon voûté et lambrissé, avec une hauteur sous faîtage de 6,3 m environ. L'espace était jadis occupé par la salle des gardes, à l'époque accessible par des échelles. Il communique avec deux chambres en enfilade et un dégagement qui mène à des toilettes ainsi qu'à une salle de bains. Une cheminée en granit et deux blasons en pierre sont positionnés sur le mur du côté est du salon. Chacune des deux chambres est associée à une garde-robe. L'une d'elles ouvre sur un petit bureau logé dans l'échauguette et sur une salle de bains. Elle compte également une cheminée en granit. Comme au rez-de-chaussée, les sols sont ici en carreaux de terre cuite et les encadrements des baies en granit.
Le deuxième étage
En mezzanine, il est accessible via un escalier depuis le salon d'étage mais aussi directement par celui de la tour. Le niveau comporte un salon, une chambre et une salle d'eau avec des toilettes. Une cheminée en granit est adossée contre l'un des murs du salon. La chambre communique avec l'échauguette.
La maison d'amis
Bâti en moellon de granit et pierre de taille, coiffé d'une toiture à deux pans de tuiles plates surmontée d'une lucarne à croupe, le logis secondaire, récemment et entièrement restauré, se compose au rez-de-chaussée d’une grande cuisine, d'une salle à manger, d'un salon ainsi que d'une salle d’eau avec toilettes, occupant une surface de 83 m² environ. Sous les combles, deux chambres, desservies par un couloir, s'étendent sur 15 m² environ chacune et jouxtent une salle de bains avec toilettes. Le sol du rez-de-chaussée est en pierre blanche et le plafond à la française. Le chauffage est assuré par un poêle à pellets.
La chapelle
Le petit édifice rectangulaire, construit en moellon et pierre de taille, occupe une surface de 27 m² environ. La toiture est en tuile et le pignon, percé d’une baie de porte en plein cintre, est surmonté d’un clocher à quatre pans couvert d’ardoise. Au chevet, une fenêtre à redan, très largement ébrasée, constituait à l'origine son unique éclairage. La voûte en berceau est lambrissée. Placée sous l'invocation de Saint-Thomas, évêque de Cantorbéry, la chapelle est ornée de peintures murales remarquables, composées de décors divers, peints entre la seconde moitié du 13e s. et la fin du 15e s. Le bâtiment, classé MH, a fait l’objet d’une importante restauration, achevée en 1988.
La dépendance
Implantée sur l'un des côtés du parc, elle est desservie par l'allée d'accès. Les murs sont habillés d'un bardage en bois et la construction est recouverte d'une toiture d'ardoise à deux pans. Le bâtiment sert de garage et d’atelier-remise, sur une surface de 60 m² environ.
Le parc
Le logis principal est situé dans une clairière de la forêt, qui l'entoure sur trois de ses côtés. Des pelouses, parsemées d'arbres, ont été aménagées entre les différents bâtiments et le puits-chapelle. Au-delà, un verger de noyers a été planté puis deux prairies font le lien avec le massif forestier, dont les abords sont inclus dans la propriété.
La piscine est située à l'arrière de la dépendance.
Ce que nous en pensons
Aux confins des grands duchés de l'ouest, une ancienne place forte seigneuriale, témoin d'un récit millénaire. Construit à flanc de coteau, au surplomb de la forêt et de la vallée, le logis porte encore dans ses pierres la mémoire des siècles. Depuis ses hautes tours, le regard porte au loin et l'épaisse maçonnerie de ses murs rappelle sans ambages la vocation défensive originelle de l'édifice, inscrit MH. Les rénovations successives n'ont pas entamé son allure imposante, mais ont transformé les lieux en une confortable demeure de campagne. L'ancienne salle des gardes ainsi que la petite chapelle classée du 13e s. sont particulièrement remarquables, au cœur d'un environnement prairial et boisé qui ne l'est pas moins.
Référence 408669
| Surface cadastrale | 3 ha 83 a 58 ca |
| Surface du bâtiment principal | 315 m2 |
| Nombre de chambres | 4 |
| Surface des dépendances | 225 m2 |
| dont aménagées | 138 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
