En Anjou, un remarquable château inscrit MH,
avec sa chapelle, ses dépendances et 70 ha de terres au bord d'une rivière
, MAINE-ET-LOIRE pays-de-loire FR

Situation

Étendu au cœur des Pays de la Loire où il formait une région naturelle et historique qui couvrait le nord du département de Maine-et-Loire et le tiers sud de la Mayenne voisine, le Haut-Anjou, pays de bocage, d’ardoise, d’eau et de cheval, ponctué de nombreux châteaux et manoirs, se trouve à environ 300 km de Paris et à une trentaine de kilomètres au nord d’Angers.
Les accès depuis Paris, Nantes ou Rennes sont facilités grâce à l’autoroute A11, aux nombreuses voies rapides qui quadrillent la région ou encore au TGV. La gare de Paris-Montparnasse n’est ainsi qu’à 1 h 30. Les commerces, établissements scolaires et tous les services du quotidien sont à 8 km.

Description

L’ensemble des bâtiments est regroupé au centre du domaine, d'un seul tenant, à l'extrémité d’une avenue qui s’étire sur près de 400 m sous une voûte de hauts platanes bicentenaires. Elle aboutit devant un pont de pierre qui enjambe les douves et mène à un châtelet couvert d'un toit à quatre pans, marquant l’entrée de la forteresse. Il faut ensuite emprunter une porte cochère, autrefois armée de herses et d’un pont-levis, ou une petite porte piétonne située sur un côté, pour découvrir la cour d’honneur du château, avec une pelouse centrale plantée de seize topiaires en buis.
Au fond, le corps principal du logis est flanqué d'une aile en retour d’équerre. Une chapelle s'élève de l'autre côté. Au sud, s'étend un jardin de près de 1 ha, quadrillé d’allées et planté de nombreux arbres fruitiers. Il comprend aussi un vivier, qui aurait été jadis, en réalité, un jeu de « longue paume ». Au nord, une ancienne basse-cour est bordée par des dépendances qui, à l’origine, servaient d’enceinte défensive. Elle a été réaménagée en jardin avec une fontaine centrale. L'ensemble est cerné par des douves en eau.
La propriété est parcourue par de nombreuses avenues qui permettent d’accéder aux bois, à la rivière et aux prairies. D’un seul tenant, elle est bordée sur un de ses quatre côtés par une rivière navigable. Elle se compose de 4 ha de parc, verger et douves en eau, de 2,8 ha d’allées, de 0,9 ha d’étang, de 48 ha de prairies libres en cours de boisement – 4 500 arbres ont été plantés en 2007 –, de 11,6 ha de bois – chênes, pins et peupliers, entre autres – et de 3,7 ha de terres agricoles données en fermage.
Le château comme les bâtiments qui forment son enceinte, les douves, les jardins et la plupart des avenues qui rayonnent alentour sont inscrits MH. Les toitures sont en ardoise et à deux ou quatre pans, ou encore en poivrière ; les murs, en moellon enduit ou jointoyé ; les baies de façade ou de toit, droites pour l'essentiel et pour partie à meneaux, sinon cintrées.

Le château

Le bâtiment, édifié aux 15e et 16e s. puis agrandi au 17e s. par une aile en retour d’équerre plus basse, n’a connu depuis lors que quelques modifications extérieures. La plus notable, effectuée sous la Restauration, a consisté en un « rhabillage » de la façade. À l'intérieur, l'édifice a été remanié également au 19e s. puis lors d’importants travaux de restauration à la fin du 20e s., pour achever d'en faire une habitation confortable.
Deux niveaux s'étendent sur une surface habitable totale de 590 m² environ dans le corps de logis et de quelque 740 m² dans l’aile.


Le rez-de-chaussée
Une vaste entrée, située dans l’angle formé par le logis et son aile, dessert d’un côté une salle à manger avec cheminée en tuileau et en pierre blanche moulurée et un grand salon en enfilade, auxquels succèdent un salon médiéval, un petit salon aménagé dans l’ancienne salle des gardes puis une bibliothèque. De l’autre côté se trouvent un bureau, une vaste cuisine et ses pièces annexes, dont une arrière-cuisine, puis une pièce ouverte sur la basse-cour et enfin un bureau. Les sols sont couverts de carreaux en terre cuite et certains plafonds, à la française, sont ornementés ponctuellement de peintures de paysages, de personnages et de motifs végétaux divers.

Le premier étage
Il comprend notamment un appartement de maître, constitué d'une chambre au plafond à la française, d'un bureau, d'une garde-robe et d'une salle de douche. S'ensuivent sept pièces à coucher et six salles de bains ou de douche. Dans l’aile, sont aménagées sept chambres, avec chacune leur salle de douche, ainsi que deux pièces qui pourraient faire office de chambres supplémentaires. Les sols sont couverts de tomettes carrées anciennes ou de parquets à point de Hongrie et des cheminées en pierre moulurée, dont certaines en marbre, agrémentent nombre des pièces de l'étage.

Le deuxième étage
Un grand grenier s'étend sur toute la surface au sol du corps de logis. Dans l'aile, ont été aménagées trois chambres, deux salles de douche, une grande salle de cinéma mansardée avec une petite scène et 22 places assises confortables, pour les spectateurs. Deux pièces restent à aménager.

Les dépendances

La chapelle, sobre et de taille modeste, remaniée au 19e s., présente des façades en pierre enduites, un fronton surmonté d'un clocher en pierre rehaussé d'une croix et une entrée encadrée de pierres de taille avec colonnettes à chapiteau sculpté, surmontée d'une arcature brisée, moulurée et sculptée.
Le châtelet d’entrée, flanqué de ses deux tours défensives, rondes et basses, comprend un petit logement de trois pièces pour le palefrenier. Deux salles hautes au-dessus du porche ne sont pas aménagées. Des écuries et une sellerie se tiennent d’un côté du châtelet d’entrée. Un vaste grenier couvre l’ensemble du logis.
Trois pièces sont par ailleurs situées de l’autre côté du châtelet, dont l'une peut servir de salle de réception, puis un garage et une ancienne bergerie. Une maison de gardien comprend une grande pièce à vivre, un salon, plusieurs chambres, une salle de bains et des toilettes. Une autre maison se trouve à l’extérieur de l’enceinte du château, aménagée avec une pièce à vivre, deux chambres et une salle de bains.
Le reste des dépendances est composé d'un pigeonnier, d'un four à pain, d'une grande étable, remise aux carrosses qui sert maintenant de garage, d'un chenil, de petits toits à cochons et d'un poulailler. Enfin, une grange borde la rivière, avec la possibilité d’y aménager un ponton.

Ce que nous en pensons

Un élégant château et son domaine d'une envergure remarquable, dont le destin et l'histoire se confondent avec celui du Haut-Anjou. L'ensemble forme par son ampleur, sa situation et la richesse de son architecture, un remarquable témoin du patrimoine national, inscrit MH. Soigneusement entretenus par ses occupants successifs, l'édifice et ses dépendances forment aujourd'hui une confortable et majestueuse demeure de famille, où développer de multiples projets. Alentour, s'étend la campagne angevine, à découvrir pour les plus audacieux à cheval ou en barque, directement depuis la voie navigable qui traverse la propriété.

3 500 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 265384

Surface cadastrale 71 ha 28 a 58 ca
Surface du bâtiment principal 1330 m2
Nombre de chambres 15
Surface des dépendances 1500 m2
dont aménagées 350 m2

Conseiller

Sylvain James +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.