Situation
En périphérie d'une ville rurale du Lot-et-Garonne, proche du parc naturel régional des Causses du Quercy et en campagne mais non isolée, la propriété est en surplomb de la rivière qu'elle contemple de toute sa hauteur. Les environs, vallonnés, se prêtent à des ballades à pied tandis que la rivière, navigable, autorise des sorties en bateau. École de premier cycle, boulangerie et supermarché sont présents dans la commune ; 3 km en voiture suffisent pour atteindre tous les autres commerces et services. La propriété est située à environ 45 min en voiture de Cahors ou d'Agen et donc de la gare TGV qui permet de rallier Paris en 3 h.
Description
La demeure
Élevée sur trois niveaux, dont un grenier aménageable, elle est construite en moellons et en briques. Son toit est couvert de tuiles romanes et mécaniques.
Partie attenante d'un château du 13e s., il s'agissait à l'origine d'une tour de péage installée en bordure de rivière. La construction débute en 1291, est arrêtée trois ans plus tard par le cours de l'histoire, puis reprise lorsque l'Agenais est rendu à l'Angleterre. L'ensemble se présente comme une tour de défense autour de 1375, en pierre au premier niveau, puis en brique au-dessus. Maison forte au 14e s., elle est agrandie au 16e s. et une galerie de style Renaissance est construite dans la cour. S'en devine encore l'ancienne présence au grenier par une baie murée et, dans la cuisine, par une fenêtre croisée. Deux piédroits de cheminée dans deux pièces du grenier témoignent également d'un étage tronqué. Les percements sont modifiés au 19e s. pour lui donner son aspect actuel. L'ensemble est inscrit au titre des monuments historiques en 2007.
Le rez-de-chaussée
Une porte vitrée éclaire naturellement l'entrée qui dessert la salle à manger, des toilettes et l'escalier en bois quart tournant qui mène à l'étage. Un plafond de solives d'époque supporte un plancher plus récent, les murs sont en brique jointoyée ou enduits. Le sol est pavé de tomettes anciennes. Une lourde porte cloutée en bois avec pentures accède aux toilettes placées sous l'escalier. Dans la salle à manger, les aménagements des années 1950 laissés en l'état – sol en carrelage noir et blanc et cheminée au manteau de briques rouges –, cohabitent avec les murs en pierre et les fenêtres en bois du 19e s. Comme dans toutes les pièces du rez-de-chaussée, la hauteur sous-plafond culmine ici à environ 3,75 m. En enfilade, la cuisine avec ses deux cheminées. Un piano de cuisson a pris place dans la première ; la seconde, en pierre au manteau sculpté en surépaisseur d'une fleur de lys, se place en vis-à-vis. Les murs sont de briques et moellons jointoyés. Les accès se font par deux portes en bois vitrées en partie haute depuis la salle à manger, par une porte en bois donnant sur le jardin côté est, une autre donnant accès à la pièce suivante et enfin une baie libre vers le cellier. La pièce est éclairée par des fenêtres en bois de facture récente. Le sol est recouvert de carreaux de terre cuite dans la partie repas et de carreaux ciment du 20e s. dans l'espace préparation. La pièce suivante attend un aménagement. Les murs y sont en pierre non jointoyée. S'y trouve la porte d'accès au jardin et à un atelier d'environ 30 m². Construit en parpaing par un précédent propriétaire, il a été recouvert par un mur bâti en pierre. Une réouverture des baies actuellement obturées permettrait une vue directe sur la rivière. Cette pièce supporte la terrasse dallée de l'étage.
Le premier étage
Accessible par l'escalier en bois du 19e s. situé à l'entrée, il dessert un bureau, une chambre, ainsi qu'une salle de bains. Cette dernière est spacieuse, au plafond blanc en lambris et aux murs enduits de couleur ocre. Le sol en marbre remonte en carrelage mural à mi-hauteur sur tous les murs. L'espace est équipé d'une baignoire, d'une douche aux parois maçonnées et arc plein cintre, de deux vasques et de toilettes. La porte en bois de la chambre attenante jouxte une cheminée monumentale en pierre, toujours fonctionnelle et utilisée tant pour le confort que pour l'agrément offert par le feu. Comme dans presque chaque pièce, les murs sont enduits ou en pierre apparente. Le plafond, avec ses poutres et de solives bois, culmine à 3,65 m et le sol est composé d'un parquet droit du 19e s. À proximité de la première porte, sur un mur latéral, une porte dérobée conduit au salon de l'étage baigné d'une douce lumière grâce à deux grandes baies. Une cheminée engagée à manteau de bois du 19e s. y jouxte un placard mural fermé par une porte en bois du 18e s. Et, sur le côté, un passage en arc plein cintre permet l'accès au bureau. La pièce suivante est à aménager, elle se dote d'une intéressante terrasse avec vue sur la rivière.
Les combles
Ils sont aménageables mais restés sans travaux, à l'exception d'une chape de ciment légère coulée sur une partie des sols. Le caractère historique des lieux est partout présent : deux piédroits de cheminées démolies, un passage aux tableaux en pierre sculptée du 13e s., ainsi qu'une fenêtre du 16e s. à l'appui en pierre taillée donnant probablement sur l'ancienne galerie renaissance. Les quatre pièces situées directement sous la charpente sont d'un intérêt certain et tireraient parti d'une rénovation qui mettrait en avant les éléments médiévaux et Renaissance présents, mais aussi les vues sur les extérieurs.
Le jardin
L'espace est à l'image d'un sous-bois : arbustes et plantes vivaces s'abritent à l'ombre des chênes, des acacias et d'un marronnier. Les choisyas, acacias, seringats et autres plantes odorantes exhalent leurs parfums aux rythmes des saisons. Bordé par une allée de peupliers et un fossé dirigé vers la route, le jardin se prolonge par 2 ha environ d'une prairie émaillée de jeunes chênes sur un côté. Il s'agrémente également d'un étang poissonneux et est séparé du lit de la rivière par une langue de terre.
Ce que nous en pensons
L'actuel occupant a largement œuvré pour apporter confort de vie à cette demeure qui s'ennoblit d'être aussi une partie de château. L'atmosphère qui se dégage du lieu est à la fois inspirante et sécurisante.
La reconnaissance récente de la qualité patrimoniale du bien a permis la coexistence de styles différents et que certains témoignages d'une histoire riche ne soient effacés plus encore. L'essentiel est là qui permet aux futurs occupants de poursuivre un projet de rénovation raisonné et sans démesure, compte tenu de la surface totale de la demeure. Une situation enviée, au calme, en bord de rivière, et proche de toutes les commodités.
Référence 153186
Surface cadastrale | 2 ha 54 a 2 ca |
Surface du bâtiment principal | 470 m2 |
Nombre de chambres | 1 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.