Dans les hauteurs de la vallée de la Vire, avec 22 ha de terres,
un château des 13e et 15e s. inscrit MH
Saint-Lô, MANCHE basse-normandie 50000 FR

Situation

En Normandie, la propriété est située au sud du département de la Manche, dans la commune de Saint-Lô. La cité est un carrefour entre Caen, Cherbourg et Rennes, que sa gare dessert en train. Paris est à 300 km par l'A84 puis l'A13. Les plages du Débarquement, notamment Utah Beach, sont à 40 km environ.

Description

Aux abords de la ville, une longue allée goudronnée bordée de marronniers descend vers l'entrée de la propriété. À mesure de l'avancée, le paysage se fait moins urbain et les pelouses de chaque côté s'élargissent. La voie atteint un portail en fer forgé soutenu par deux solides piles en moellon de schiste, que prolongent des murets surmontés de grilles. À proximité, une chapelle a été construite en hauteur. Sur un côté, l'allée longe une dépendance qui sert de garage puis aboutit à une tour carrée. Le château est dressé sur un promontoire, avec en toile de fond les bois qui tapissent le flanc du vallon et les prés qui bordent la Vire.
Les divers bâtiments ont été construits en moellon de schiste et couverts de toitures en ardoise.

Le château

La forteresse a été édifiée au bord d'une falaise qui surplombe d'une vingtaine de mètres le cours d'eau. Imprenable au nord, elle était protégée au sud par des murs, des tours et un pont-levis, disparus au milieu du 19e s. L'édifice est aujourd'hui composé des vestiges d'une importante construction et, en retour d'équerre, d'un corps de logis principal. En moellon de schiste, il est élevé de trois niveaux dont les combles. Les toitures, en ardoise, sont percées de lucarnes capucine côté Vire. Au sud, une porte d'entrée est encadrée de colonnes à chapiteaux qui soutiennent un linteau droit et un fronton triangulaire. Une tour à trois pans à faible saillie abrite un escalier en vis. Elle est surmontée d'une lucarne triangulaire à oculus ovale. Une seconde tour, ronde, avec un toit en poivrière, est accolée à un angle. Les encadrements des baies, dont certaines sont à meneaux et à croisées, sont en pierre de granit taillée. Enfin, à l'angle extérieur des deux corps de logis, une extension carrée avec une toiture à quatre pans en ardoise est élevée de deux niveaux.


Le rez-de-chaussée
La porte d'entrée à double vantail en bois, surmontée d'une imposte vitrée, mène à une vaste pièce de distribution pavée de grandes dalles en pierre, où la lumière est abondante grâce à de nombreuses baies munies de fenêtres à petits carreaux et protégées par des volets intérieurs en bois. À sa suite, une grande pièce de réception avec une haute cheminée en pierre précède un bureau logé dans la tour ronde. Là aussi, sur trois côtés, des baies de grande taille ouvrent une vue dégagée sur le vallon et la Vire. Proche de l'entrée, l'escalier en vis en pierre mène aux étages. L'encadrement est mis en valeur par des colonnes carrées sur lesquelles repose un arc surbaissé.
L'autre corps de logis et la tour d'angle sont à l'opposé. Ils comprennent une chambre et sa salle de bains, une cuisine avec une cheminée monumentale, dont le linteau cintré en pierre de granit taillée se courbe d'un mur à l'autre et un salon à triple exposition, équipé d'un poêle.
Les sols alternent entre dalles de pierre, parquets à larges lattes, tomettes carrées anciennes dans la cuisine, ou contemporaines dans le salon. Les moellons de schiste ont été laissés apparents ou recouverts d'un enduit clair ; les plafonds sont à la française.

Le premier étage
L'escalier distribue une vaste chambre, située au-dessus de la grande pièce de réception, et une salle de bains. Les plafonds sont à la française, les baies munies de fenêtres en bois à petits carreaux avec volets intérieurs, comme dans la plupart des pièces. Par ailleurs, un couloir distribue les quatre autres chambres du niveau et leurs salles de bains. En majorité parquetés et à lames droites, les sols sont aussi parfois recouverts de petites tomettes carrées.

Le deuxième étage
Le niveau sous toiture comprend trois chambres parquetées, avec chacune leur salle de bains, toutes distribuées par un couloir dallé de tomettes. Les plafonds, cathédrale, sont recouverts de lambris.

Les caves
Depuis la cuisine, une porte ouvragée en bois donne sur un large escalier droit en pierre. Il s'enfonce dans le soubassement du château vers les caves voûtées avec sol en ciment et schiste apparent. Des pièces ont été aménagées en buanderie, en chaufferie et en cave à vin. Un couloir distribue des toilettes et un escalier étroit rejoint le départ de celui, en vis, du rez-de-chaussée.

La tour et les dépendances

Élevée de trois niveaux sous combles, la tour forme un haut pavillon carré. Le toit, à quatre pans soulignés par une corniche à modillons, est percé sur trois côtés par des lucarnes de style Louis XIII, à fronton semi-circulaire, et une haute souche de cheminée. Un bandeau mouluré court sur les façades. Les baies sont nombreuses, à encadrements de calcaire, à demi-croisées et linteaux en accolade. Dans un angle, trois trous à fusil en forme de serrure inversée sont orientés dans des directions différentes. Un escalier en vis intérieur, à noyau plein, distribue trois chambres. Une quatrième a été aménagée au premier niveau pour personne à mobilité réduite, accessible à la fois par un escalier droit intérieur et une porte, qui donne sur un petit jardin.
Précédant la tour, un bâtiment également en moellon de schiste, couvert d'une toiture en ardoise, sert de garage grâce à trois portes cochères. Sur un côté, enfin, une petite extension sert de lieu de stockage.

La chapelle

Longtemps nommée « Notre-Dame-du-Plessis », elle fut le théâtre des noces de la famille de Sainte-Marie, qui occupa le château jusqu'à la Révolution. Entièrement restaurée en 2000, elle est aujourd'hui un lieu de concert et d'exposition. De taille modeste, orientée à l'est, elle a été édifiée en pierre de schiste du pays sur un petit monticule. Les baies sont ogivales et encadrées de pierres calcaires. La toiture est en ardoise avec un clocheton polygonal. La porte d'entrée, accessible par un perron de cinq marches, est surmontée d'un linteau en accolade, posé sur des piédroits en moellon mouluré. À l'intérieur, une fresque recouvre l'enduit des murs. L'autel a été rénové de même que le retable blanc et or qui s'y trouve, orné sur le fronton du blason de la famille de Sainte-Marie.

Les terres

Le parc, qui entoure le château et les dépendances, est composé de pelouses parsemées d'arbres de haut jet et d'imposants massifs arbustifs. Non loin de la tour carrée, un enclos abrite un ancien court de tennis. Les bois, qui tapissent notamment le flanc du vallon, ont une superficie d'environ 12 ha, tandis que les prés, qui bordent la Vire et le chemin de hallage, s'étendent sur quelque 8 ha.

Ce que nous en pensons

Le contraste est saisissant, lorsque les faubourgs de la cité s'évanouissent soudain pour laisser apparaître l'authentique château médiéval, inscrit MH. La ville est ainsi vite oubliée pour ne plus laisser à la vue que la forteresse et son domaine en pleine nature, témoins remarquables d'une histoire immémoriale. À l'intérieur de la demeure, la densité de la construction n'obère en rien l'envergure des volumes. L'ensemble est lumineux et conçu pour recevoir des hôtes de passage. Avec son vaste parc arboré et ses dépendances, la propriété est idéalement située, permettant de rejoindre le centre de Saint-Lô et les grands sites touristiques de Normandie.

2 130 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 835099

Surface cadastrale 22 ha 32 a 99 ca
Surface du bâtiment principal 500 m2
Nombre de chambres 10
Surface des dépendances 150 m2
dont aménagées 100 m2


Conseiller

Jean Gatellier +33 1 42 84 80 85

contacter

Partager

envoyer à un ami Pinterest linkedin Facebook

NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.