À 15 km du Mans, un château néogothique inscrit MH,
ses dépendances et son parc à l’anglaise classé, sur près de 15 ha
Mans, SARTHE pays-de-loire 72000 FR

Situation

La propriété est située dans le nord-est de la région Pays de la Loire, au cœur du département de la Sarthe, à la périphérie du Mans. Le centre-ville est à 20 min, de même que la gare TGV, qui dessert Paris-Montparnasse en 55 min, Roissy-Charles-de-Gaulle en 1 h 45, Lyon en 3 h et Nantes ou Rennes en 1 h 30. De bonnes liaisons autoroutières permettent de rallier l'ensemble du territoire. À moins de 1 h de la vallée de la Loire, Le Mans est renommé pour sa cité médiévale Plantagenêt et ses grands événements de course automobile. Le golf du circuit et le pôle européen du cheval sont proches. Enfin, des commerces et services de proximité sont accessibles dans divers villages qui environnent le domaine.

Description

La propriété a été édifiée sur le penchant d’une colline. Le Mans s'étend au nord, par-delà les bois. Derrière de hauts piliers, l'entrée se fait par une allée goudronnée bordée de grands arbres, flanquée d'un pavillon d’entrée qui abrite la maison de gardien. La progression dans le parc paysager donne à découvrir, sur un côté, la façade nord du château, tout en symétrie. À l’arrivée sur les hauteurs, plusieurs bâtiments de dépendances, construits au 19e s., se découvrent en retrait, notamment une orangerie, aujourd’hui aménagée en maison d’amis. La façade sud du château est en face, de l'autre côté de la cour. À l’ouest, distant des bâtiments, le parc, enherbé, mène en contrebas à un bassin, où se reflète la frondaison des grands arbres. À sa suite, les murs de l’ancien potager clôturent la propriété.
Le château, inscrit MH, fut édifié en 1844 dans un style néo-gothique. Les façades, globalement symétriques et assez distinctes au nord et au sud, sont en pierre enduite. Des lucarnes à fronton sont ornées de délicats décors en pierre moulurée, notamment de blasons. Les toitures sont en ardoise, rehaussées d'épis de faîtage. Les espaces intérieurs présentent pour leur part des ornements inspirés du 18e s., complétés d'éléments Art déco.
Le parc, dessiné en 1877, est quant à lui classé MH. La composition paysagère, emblématique de l'engouement pour la botanique au 19e s., est le fruit de la collaboration étroite entre un industriel sarthois et Édouard André, architecte paysagiste de renommée internationale, créateur du parc des Buttes-Chaumont à Paris.

Le château

D'une surface habitable de 700 m² environ, il arbore deux styles différents entre ses façades sud, à l'avant, et nord, à l'arrière de l'édifice.
Au nord, ce dernier surplombe le parc et, à ses pieds, s'étend une terrasse rythmée de bacs plantés d'oliviers. L'ensemble est prolongé d'un avant-corps central flanqué d’une tour polygonale en son centre. Une paire de travées s'étire de part et d'autre. Des pavillons de moindre hauteur s’adossent de chaque côté, avec des tourelles en encorbellement dans les angles.
La façade postérieure, au sud, est de facture plus classique. Elle est percée de grandes baies réparties en cinq travées sur deux niveaux, séparés par un bandeau d'étage. Les chaînes d’angle sont en tuffeau, ainsi qu'une corniche à modillons qui orne la bâtisse en son sommet.


Le rez-de-jardin
Niveau de soubassement en partie voûté et percé de baies, il s'étend sous l'ensemble de la surface au sol du château, avec des accès directs à l'extérieur côtés est et nord. Il comprend une cuisine sous croisée d'ogives, une salle de billard, une lingerie, une cave tempérée ainsi que deux grandes pièces. Un escalier monte à l’étage sur un côté de l’édifice. La moitié des pavements et des murs sont habillés d'une mosaïque Art déco, signée Isidore Odorico.

Le rez-de-chaussée
Accessible côté sud par un perron, il ouvre au centre de la bâtisse sur un spacieux vestibule. De grandes portes vitrées à double vantail laissent entrer une lumière traversante dans les quelque 175 m² d'espaces de réception. Un grand salon avec cheminée en marbre dessert sur un côté un salon de musique. S'ensuivent un salon chinois et un bureau-bibliothèque décoré de boiseries. Des toilettes ont été aménagées dans une échauguette. De l'autre côté du vestibule, une vaste salle à manger est suivie d’une office avec monte-charge. La pièce d’eau de l’office est placée dans l’autre échauguette.
De retour dans le vestibule, en plus de celui qui descend au sous-sol, un escalier signé Edgar Brandt s'élance vers les étages, avec sa rampe en ferronnerie d’art, décorée à la feuille d’or. Les sols sont dans l’ensemble parquetés à points de Hongrie ; le vestibule est pour sa part dallé d'un carrelage clair à cabochons en marbre noir. Par ailleurs, des marbres de Sienne et de Sarrancolin ont été utilisés pour la conception de la console ou de la table de salle à manger, à l’identique des cheminées existantes.

Le premier étage
L'escalier dessert un palier lumineux, fermé par une porte qui ouvre sur des toilettes, un salon et un grand ensemble composé d’un salon et d'une pièce à coucher, où des placards sont intégrés dans les murs derrière des boiseries et des glaces. Une salle de bains entièrement habillée de mosaïque, création d’Isidore Odorico, a été restaurée dans le style Art déco, ainsi que les vitraux et accessoires.
À la suite du salon intermédiaire, par une porte à double vantail, une pièce de dégagement dessert deux ensembles avec chambres. L’un inclut une salle de bains avec toilettes, l’autre une salle de douche avec toilettes. Les parquets sont en chêne blond, à lames droites ou points de Hongrie. Des boiseries décorent les murs. Les chambres ont des vues imprenables sur le parc et la lumière inonde l'ensemble du niveau.

Le deuxième étage
Un petit escalier dessert un palier, qui distribue un couloir s'étirant sur toute la longueur du bâtiment, en son centre. Côté nord, s'étend une première chambre avec cheminée en marbre et sol couvert de carreaux en terre cuite. Elle jouxte des toilettes et une salle de bains avec douche et baignoire. En face, de l’autre côté du couloir, un grand placard voisine la porte d’accès au grenier. Puis un salon ouvre sur une chambre spacieuse, bien aménagée également pour le rangement. Une porte à double vantail ferme le salon et ouvre sur un dernier espace privé comprenant un couloir, une pièce à coucher avec un grand placard et, en face, une salle de douche avec elle aussi de spacieux rangements. Le sol est dallé de terre cuite.

Les dépendances

À l'identique du château, elles ont été en majorité restaurées. Les façades et les toitures des éléments bâtis sont inscrits MH. L'ensemble comprend un lavoir, une maison de garde, des écuries, un bûcher, une orangerie, un garage et une volière, notamment. Un ancien corps de ferme clos d'environ 245 m², daté du 19e s., en forme de U et fermé de grilles, est composé d’écuries avec stalles et pavement d’époque. Il comprend également une sellerie, des garages pour trois voitures, un bûcher et un porche pour tracteur. Le bâtiment est surmonté d'un grenier, en partie aménageable. L’ancienne basse-cour s'étend à l'arrière. Une aile, qui lui est adossée, sert de garage pour quatre voitures, avec un ancien appartement à réaménager à l'étage.

L'ancienne orangerie aménagée en maison d'amis

D’une surface de quelque 105 m², elle est exposée sud-nord, avec une entrée côté nord complétée à l'avant d’une petite terrasse. Le vestibule, avec vue sur des anciens fours à pain, est couvert au sol de terre cuite. Une cuisine s'étend sur un côté. Dans l’entrée, un escalier de quelques marches donne accès à une grande pièce exposée au sud, avec une vue sur les bois. Des éléments de charpente y sont visibles. Un second escalier mène à l’étage, où un couloir en mezzanine distribue deux chambres et une salle de douche avec toilettes. 

La maison de gardien

Édifiée à l’entrée de la propriété, elle a été construite en brique et pierre. Elle comprend une salle de séjour, une cuisine et une salle de bains. Trois chambres mansardées et une salle de bains ont été aménagées à l'étage.

Le parc et les bois

Relié aux forêts environnantes, dont le bois de Saint-Hubert et la forêt de Bercé, l'ensemble paysager, aménagé à l’anglaise, fut créé en 1877. D’une surface d’environ 10 ha, il est classé MH et enserre le château, posé au bord de son promontoire, qui domine la plaine et la campagne environnantes. Parmi les arbres centenaires qui le peuplent, figurent des châtaigniers, chênes, charmes, ormes et noisetiers. Des allées ont été découpées dans un épais couvert où la canopée forme une voûte de verdure. La composition paysagère présente une grande diversité avec rocailles, murets, escaliers, chambres végétales et bassin. Un arboretum de hauts arbres exotiques compte notamment des séquoias, cèdres, ginkgos biloba, tilleuls, marronniers, acacias, visibles depuis le château.

Ce que nous en pensons

Soigneusement entretenu et rénové depuis une quinzaine d'années, un domaine en partie classé MH, emblématique des plus élégantes résidences de campagne au 19e s. Conscients du raffinement d'un lieu qui fait honneur au mode de vie français, c’est avec un grand souci du détail que ses occupants actuels ont redonné à l’ensemble tout son lustre d’antan. En plus d'une remise en état globale, ils se sont appliqués à y apporter le confort moderne qui sied à une grande maison. Une attention toute particulière a été apportée à l'ameublement et à la décoration, qui pourraient faire partie de la vente. À quelques pas du légendaire circuit des 24 h du Mans, une propriété idéale pour recevoir famille et visiteurs, en toute saison.

3 200 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 350663

Surface cadastrale 13 ha 31 a 85 ca
Surface du bâtiment principal 700 m2
Nombre de chambres 6
Surface des dépendances 400 m2
dont aménagées 110 m2

Conseiller
Sarthe

Catherine Boivin +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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