Proches de Vichy, au cœur du Bourbonnais historique,
les ruines d’un château du 15e s. inscrit MH et ses dépendances
Vichy, ALLIER auvergne 03200 FR

Situation

Établi au centre de la France et situé à l’époque de sa construction dans le duché du Bourbonnais, le château est dans le sud-est du département de l’Allier, à 10 km de Vichy. Terre riche en histoire et en patrimoine pour avoir donné naissance à une dynastie de rois de France, la contrée où est implantée la propriété est à la croisée de nombreux axes et aisément accessible, tant par la route que par le train.
Quelques coups de pédales suffisent à rejoindre le village, au calme absolu, avec son école, sa boulangerie, sa supérette et son église. À moins de 5 km dans la direction opposée, se trouvent les commerces plus importants ainsi qu’une gare desservie par les lignes Paris-Clermont-Ferrand et Lyon-Nantes. Par la route, enfin, les portes de Paris sont à 3 h 30, Lyon est à 1 h 45, Clermont-Ferrand à 1 h et Genève à 3 h.

Description

Depuis l’église du village, édifiée dès le 12e s., la route dite « du château » serpente sur 1 km entre des parcelles agricoles au tracé irrégulier. Derrière les quelques chênes séculaires qui la bordent, apparaît au loin une tour découverte accompagnée d’une haute cheminée qu’un bouquet d’arbres ne parvient pas à masquer entièrement.
Plus loin, l’ancienne ferme du domaine, encore en activité, garde l’allée bordée de chênes et de noyers qui mène à la propriété. L’entrée s’y fait par le passage entre deux anciennes étables autrefois reliées par un portail.
Les multiples bâtiments de la propriété – château, maison d’habitation, pigeonnier, four à pain, granges et étables – sont bâtis en pierre jointoyée ou enduite, et coiffés de toits à deux pans de tuiles, plates ou mécaniques. L’ensemble qu'ils constituent, allié aux douves et à la végétation luxuriante, forme un havre intime et hors du temps.

Le château

Construit au cours du 15e s., il se dévoile derrière deux immenses tilleuls qui l’abritent des regards. Des fenêtres à meneaux finement ouvragées aux cheminées gothiques miraculeusement épargnées, en passant par les meurtrières et les linteaux de porte aux sculptures soignées, l’escalier en pierre « tourne-à-gauche » ou encore les vestiges gothiques de la porte d’entrée d’origine, tout témoigne d’une construction remarquable de la fin du Moyen Âge. Délaissé après la Révolution et vendu comme bien national, la noble construction servit de grenier et fut malgré tout considérée, jusqu’à son écroulement partiel au milieu du 20e s., comme l’un des témoins les mieux conservés de l’architecture locale de l’époque.
Le corps de logis, à quatre faces cardinales, est flanqué sur sa façade sud d’une tour d’escalier qui dessert le sous-sol, les étages et ce qui composait les combles du château avant son effondrement.
Édifié sur cave voûtée, le corps principal est élevé de trois niveaux, chacun divisé en deux pièces agrémentées d’une cheminée monumentale en pierre de taille. Il est encore possible de distinguer au-dessus de celles-ci quelques traces de polychromie aux tons ocres et jaunes.
Deux tours d’angle rondes encadrent la façade nord. Témoignages d’un remarquable confort pour leur période de construction, elles possèdent à chaque niveau latrines et cheminée au tablier en pierre volcanique noire dite « de Volvic ». Toiture et plafonds ayant aujourd’hui disparu, emportant avec eux un angle du château, seule la tour d’escalier est encore couverte.
L'édifice, enfin, est entouré de douves, dont une partie est aujourd’hui encore en eau. Le puits qui siège à ses pieds reste plein toute l’année.

La maison d'habitation

Aménagée dans ce qui formait autrefois les écuries de la plus importante des granges du domaine, elle est encore coiffée de sa toiture à forte pente typique du 15e s. en petites tuiles plates de pays. Composée, sur quelque 110 m² de plain-pied, d’une grande salle de séjour, d’une cuisine, de deux chambres à coucher, d’une salle de bains et de toilettes, elle est ouverte sur l’extérieur, dans chaque pièce, par de hautes baies, garantes d'une agréable luminosité et d’une vue sur le jardin ou les champs environnants.
Rénovée dans les années 1990, elle dispose d’un chauffage central au gaz ainsi que d’un insert à bois et mériterait un rafraîchissement pour dévoiler tout son potentiel. De nouvelles pièces pourraient également prendre place sous sa remarquable charpente en chêne à chevrons portant des fermes, entièrement rénovée il y a quelques années et bien entretenue depuis.
Sur le mur pignon, enfin, est adossée une remise qui sert de garage.

Les dépendances


La grange
D’un seul tenant, séparée de la partie habitable par un épais mur de refend, la construction date également du 15e s. Elle se compose principalement d’un grand espace d'environ 210 m², au sol de terre battue. Derrière une cloison en pans de bois et briques, se trouve un ancien fruitier, aujourd'hui converti en atelier. Un bûcher couvert est accolé à l’entrée en saillie.
La couverture en petites tuiles plates, bien qu’encore étanche, montre d’importants signes de fatigue.

Le pigeonnier
Formé d'une tour ronde contemporaine du château, il présente la singularité d’être octogonal à l'intérieur. Ses murs épais en moellons enduits à la chaux sont percés de baies encadrées en pierre de taille. Le pigeonnier est chapeauté d’une toiture en poivrière, entièrement restaurée, dont la charpente de chêne est surmontée d’un lanternon.
Derrière lui subsistent un ancien et haut mur d’enceinte ainsi que les bases d’un portail à portes cochère et piétonne.

L'étable
Formées par deux bâtiments qui encadrent l’entrée de la propriété, les deux étables se composent chacune d’un rez-de-chaussée, où ont été conservés râteliers et mangeoires, ainsi que d’un niveau sous combles, accessible par des portes hautes. Leurs toitures sont de tuiles mécaniques.
Dans leur prolongement, se tient une grange de quelque 165 m² au sol dont la charpente, probablement remaniée au 20e s. et bien qu’étanche, mériterait à terme une restauration.

Le four à pain
Construit plus récemment que les autres bâtiments, il est posé sur des fondations superficielles et n’a pas réussi à conserver son toit. Le four de briques qui y est adossé, avec sa cheminée, est fonctionnel.

Le jardin

Sur 1,5 ha, il forme un îlot fertile et sauvage entouré de champs verdoyants. L’eau, omniprésente dans ces contrées, est dirigée via un réseau de fossés vers les douves ainsi que vers une mare. Les arbres et ronciers qui étaient envahissants ont été éradiqués pour protéger les bâtiments et laisser le champ libre à la promenade.
Une grande variété d’essences locales – chênes, tilleuls, noyers, robiniers, mûriers, entre autres – tapissent en été le sol d’une ombre bienvenue et abritent une riche faune sauvage. Un verger et divers jeunes arbres se développent progressivement sur les terrains anciennement cultivés qui jouxtent les bâtiments.

Ce que nous en pensons

Une partie oubliée du patrimoine français, cachée dans un îlot de verdure, dans l'attente patiente de futurs occupants qui sauront en prendre soin et lui redonner vie, en toute intimité. L'inscription au titre des monuments historiques pourra favoriser une telle entreprise de restauration pour qui voudra hisser ses ambitions à la hauteur des anciennes toitures de l'édifice partiellement effondré.
Le domaine, à taille humaine, riche en histoire et empli de poésie, saura honorer le courage et l’engagement d’enthousiastes propriétaires qui y trouveront un terrain fertile à leur imagination bâtisseuse et à leurs aspirations restauratrices.

Vente en exclusivité

320 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 240055

Surface cadastrale 1 ha 73 a 46 ca
Surface du bâtiment principal 110 m2
Nombre de chambres 2
Surface des dépendances 1143 m2


Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH

Voir le Diagnostic de Performance Energétique

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Sologne Bourbonnaise

Augustin de Valence +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.