Entre Périgueux et Limoges, au cœur de 28 ha de pleine nature traversés par une rivière,
un château entièrement rénové en 1960 et ses vastes dépendances
Thiviers, DORDOGNE aquitaine 24800 FR

Situation

Implanté au sein de la région Nouvelle-Aquitaine, dans la partie nord de la Dordogne, Thiviers, juché au sommet d’une combe, est un bourg médiéval animé avec toutes les commodités nécessaires au quotidien. La cité, connue comme étant la porte sud du parc naturel régional du Périgord-Limousin, est une ancienne place forte sur l’axe Périgueux-Limoges et une étape sur le chemin de Compostelle. Le paysage combine une multitude de vallées verdoyantes, boisées et encaissées, habitées entre autres par des cervidés. Les constructions en pierre de schiste indiquent la proximité géologique avec le Limousin.
La gare SNCF de Thiviers relie Paris via Limoges ainsi que Bordeaux via Périgueux. Tout autour, se trouvent de nombreux sites incontournables, tels Excideuil, Hautefort, Brantôme – dite la « Venise du Périgord » –, Jumilhac-le-Grand, Saint-Jean-de-Côle ou encore les gorges de l’Auvézère.

Description

La propriété, de 28 ha environ, s’étend en longueur dans le creux d’une vallée étroite et isolée. Sur plusieurs centaines de mètres s’étirent les deux berges d’une rivière, encadrée par des prairies et des forêts. Un pont en bois, construit par les occupants actuels, permet de la traverser et d’atteindre la ripisylve. Les quatre bâtiments qui composent le domaine sont ceints par un parc clos de murs. Ces derniers longent une route peu passante et marquent la limite avec le pré alentour.
Flanqué de piliers en pierre, un grand portail s’ouvre sur une vaste esplanade dallée en opus incertum. En face se dresse le château, auquel les quatre échauguettes d’angle donnent un aspect élancé. L’imposant édifice élevé en pierre locale est un assemblage harmonieux de plusieurs logis coiffés chacun d'une toiture de tuiles plates pentue et en croupe, formant un U et reliés par une galerie couverte centrale. Les façades sont percées de diverses baies encadrées de pierres de taille, laissant ainsi apparaître les différentes phases de construction de la demeure, et toutes les fenêtres sont protégées par des volets en bois. Dans les angles, les échauguettes, rondes ou carrées, aux toits en poivrière ou pavillon, sont surmontées d’épis de faîtage. Des lucarnes pendantes, à la capucine ou à gâble, rythment la couverture de l’édifice.
À la suite d’un incendie, le château a fait l’objet en 1960 d’une restauration totale incluant les toitures, l’ensemble des percements et leurs fenêtres en bois à petits carreaux et à simple vitrage, les encadrements, les joints ainsi que l’empierrement de la terrasse.
L’espace pavé se prolonge jusqu’à un ensemble de dépendances, formé de trois garages, d'une grange, d'une maison de gardien, d'un portail secondaire ainsi que d’une étable monumentale construite dans les années 1960.
Le parc, enherbé et fleuri, s'étend autour d’un bassin et d’un petit abri au toit de tuiles plates. Enfin, de chaque côté du mur qui sépare le parc de la prairie, quelques marches en pierre en saillie permettent le passage de l'un à l'autre.

Le château


Le rez-de-chaussée
Située à l'ouest, une porte en bois cloutée accède à un hall voûté, avec un dallage de larges pierres et une imposante cheminée en pierre et brique. Un dégagement qui longe la cage de l’escalier, à double quart tournant en pierre, dessert les pièces de réception : un vaste salon lumineux avec un sol couvert d'un dallage de cabochons, un plafond à la française peint en jaune et une cheminée monumentale en pierre, puis une salle à manger en enfilade. S’ensuivent un salon de télévision, au sol en carreaux de ciment à motifs, et une salle voûtée avec accès indépendant et cheminée ancienne. Un vestibule, aux murs couverts d'un papier peint rouge à motifs floraux, fait la jonction avec le logis nord, qui fut autrefois une unique et vaste pièce voûtée, agrémentée d’une cheminée. Des cloisons, qui pourraient être retirées, la divisent en quatre espaces : une cuisine, une entrée de service, une souillarde et une buanderie. Enfin, sous un escalier qui mène à l’ancien étage des domestiques, ont été aménagés une chaufferie et un débarras.

Le premier étage
Entièrement réservé au couchage, il est divisé en deux espaces indépendants accessibles chacun par un escalier différent. Tous les sols sont parquetés à l’anglaise. Au-dessus de la cuisiné voûtée, trois chambres à coucher avec une salle de bains commune sont réparties autour d’un palier central. Des toilettes se trouvent à l’entresol. L’escalier principal, après un palier de repos, permet d’accéder à un long dégagement au plan en L, qui distribue un ensemble, dans le logis le plus haut, composé de quatre chambres à coucher ainsi que de trois salles de douche et d'une pièce de bains, toutes avec toilettes privatives.

Le deuxième étage
Le palier de l’escalier principal distribue une salle de bains, une pièce vide qui pourrait être aménagée en toilettes, l’accès aux combles ainsi qu’une salle haute avec sa cheminée, flanquée d’une échauguette ronde.

Les combles
Le dernier niveau du logis, aménageable, abrite un grand salon et une salle à manger. Dans le plus haut pavillon, un escalier mène à une mezzanine et à une pièce haute, où la charpente est apparente.

Le parc et les dépendances

Le parc est séparé de la prairie qui l’entoure par un mur anti-inondation édifié sur une fondation en béton, profonde de 2,5 m. La partie visible en pierre assure également la protection des fleurs et des arbustes de la faune environnante.


Le bâtiment de dépendances
Édifié en pierre de schiste et coiffé d’un toit de tuiles plates en croupe, il rassemble une vaste grange, trois garages indépendants et une maison de gardien. Sa charpente est d’origine et sa couverture a été refaite après la tempête de 1999.

La maison de gardien
Accolée au pignon de la grange et chapeautée avec elle par une seule et même toiture, elle représente une surface d’environ 65 m², répartie sur deux niveaux reliés par un escalier droit. Inhabitable en l’état, elle dispose d’une fosse septique individuelle, mais n'a pas de système de chauffage.

L'étable
Sa construction en pierre de schiste et béton date du 20e s., lorsque fut décidée la création d’un important élevage bovin puis ovin au sein de la propriété. Conçue pour être à la pointe des technologies de l’époque, elle se caractérise, en plus de son volume hors norme, par des fenêtres en bois qui illuminent les intérieurs, un grenier équipé de trappes pour alimenter facilement les auges, de grandes baies latérales, une pièce indépendante, deux appentis ainsi qu’une citerne en béton, enterrée sous la terrasse, qui récupère les eaux de pluie.

Ce que nous en pensons

Une nature omniprésente et foisonnante, formant partout un vaste horizon verdoyant ; et un château, unique silhouette architecturale voire seule empreinte humaine dans l’enchevêtrement sylvestre d’une vallée isolée. La proximité avec la terre, les bois, la faune et la rivière est ici très marquée.
Après un incendie dans les années 1960, la demeure castrale a fait l’objet d’une restauration globale. En est résulté un logis aux traits sobres et à l'ornementation mesurée, où dominent le bois et la pierre, les matériaux nobles et les doux coloris. La taille considérable de l’édifice, au profil élancé, et son aménagement en deux logis séparés garantissent une capacité d’accueil importante, d'où résulte un confort maximal. L’étendue des dépendances autorise à imaginer ici de nombreux projets, qu’ils soient agricoles, équestres, industriels, artisanaux ou évènementiels. Elles pourraient également servir d’abri à un ensemble de véhicules de collection.

Vente en exclusivité

1 383 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 813858

Surface cadastrale 28 ha 60 a 93 ca
Surface du bâtiment principal 507 m2
Nombre de chambres 9
Surface des dépendances 1046 m2
dont aménagées 64 m2

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Périgord Blanc

Jonathan Barbot +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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