Dans le Morbihan, sur près de 20 ha,
un château du 18e s. inscrit MH et ses nombreuses dépendances
Guégon, MORBIHAN bretagne 56120 FR

Situation

Au centre du Morbihan, sous un climat doux et tempéré tout au long de l'année, la propriété est située sur les terres d'une commune de plus de 10 000 habitants, à quelques minutes des premiers commerces et services. Le domaine est implanté dans un environnement tranquille et rural. Des circuits de randonnée, pédestre ou équestre, notamment le long d'une rivière, permettent de découvrir la Bretagne autrement.

Description

Dans une campagne légèrement vallonnée, entre forêts, prairies, terres agricoles et hameaux, la propriété se découvre au détour de petites routes de campagne. Sis sur un domaine de 20 ha et en lisière d'un massif boisé bien plus vaste, le château et ses dépendances remontent à l'origine au 13e s. Une imposante grille d'entrée marque l'entrée principale, puis une allée mène en droite ligne au logis. Construit au cours du 18e s., en lieu et place d'un ancien manoir, il s'étend sur un plan est-ouest et a connu différents aménagements successifs au cour du siècle suivant, dont l'allègement de certains vestiges disgracieux à proximité immédiate. Élevé de deux niveaux sous combles et sur une cave semi-enterrée, il est composé d'un corps central, encadré de deux corps latéraux en saillie, flanqués d’un pavillon en avant-corps côté nord. En lisière de routes communales, plusieurs autres entrées mènent aux différentes dépendances côté nord : une métairie et une basse-cour avec écuries, poulailler, pigeonnier, buanderie, porcherie, grange et chenil. À proximité de la basse-cour, côté ouest, se trouve un ancien verger avec une petite maison et une serre. Ce vaste espace est clos de murs. À proximité et au delà, jardins et prairies forment le reste de la propriété.

Le château


L’accès principal de l'édifice est constitué d’un perron à double révolution placé sur le corps central, surmonté d'un large fronton cintré sculpté. À l'arrière, un autre accès avec perron en fer à cheval permet d'accéder aux jardins côté ouest. Le logis est construit en moellon de granit avec encadrements de baies et chaînages d'angle en pierre de taille. Sa façade principale orientale est rythmée de hautes baies au premier niveau. Les baies de l'avant-corps central sont en plein cintre, celles de l'étage forment une porte-fenêtre et ouvrent sur un balcon, bordé par un garde-corps en fer forgé. L'ensemble est coiffé d’un toit brisé en ardoise, percé de lucarnes à ailerons, à fronton cintré.
Le rez-de-chaussée
La volée de marches centrale passée, l'intérieur se découvre depuis une vaste entrée au sol en carrelage à cabochon. Elle distribue plusieurs pièces de part et d'autre. Le corps central est simple en profondeur, double pour les corps latéraux. Vers le sud, s'étend un grand salon aux boiseries vert d'eau rehaussées de dorures et dont le haut de chacune des quatre portes est décoré de médaillons peints, allégorie des quatre saisons. Deux cheminées avec trumeau se font face. Dans le prolongement, une ancienne salle de théâtre a été transformée en salon-bibliothèque, aux boiseries ornées de médaillons au dessus de chaque porte et jouxte une cuisine. Un escalier avec rampe en fer forgé mène aux étages supérieurs. Au nord, une salle à manger est habillée de boiseries identiques à celle du vestibule, peintes couleur tabac et rechampis noirs. Une cuisine est attenante, côté ouest. À l'est, un couloir mène à un dégagement avec un escalier qui dessert tous les niveaux, ainsi qu'à une chambre avec boiseries et médaillons peints. Elle voisine une salle de bains dans le pavillon en avant-corps et précède un petit salon. Les sols sont en parquet Versailles.

Le premier étage
Un couloir côté est dessert cinq chambres dont une avec balcon, deux salles de bains, une pièce de vie et une cuisine. Les chambres sont parquetées dans le style Versailles ou à l'anglaise.

Le deuxième étage
Il comprend quatre chambres, deux salles de bains ainsi que deux greniers et divers espaces de rangement. Les sols sont parquetés.

Le niveau inférieur
Semi-enterré côté oriental et en rez-de-jardin côté ouest, il couvre l'ensemble du château. Un long couloir au sol dallé dessert onze pièces, composées notamment d'une ancienne cuisine, d'une lingerie, d'une cave à bois, d'une cave à vins.

Les bâtiments de la basse-cour


Articulés autour d'une cour carrée accessible par trois porches, ces bâtiments du 19e s. sont coiffés de toitures en ardoise percées de lucarnes. Ils sont construits en moellon de pierre de pays, avec des encadrements de baies en pierre de taille. Les menuiseries et huisseries sont peintes en couleur sang de bœuf. Un bâtiment d'habitation sur deux niveaux est élevé à l'angle sud-est et comprend au rez-de-chaussée, une entrée, une salle à manger au plafond à poutres apparentes, un salon, une cuisine, un couloir, une salle d'eau et des toilettes. Les sols sont carrelés. Au premier étage, s'étendent quatre chambres et des toilettes, les sol sont parquetés ou moquettés. Deux écuries comprennent des stalles, un vaste boxe pour une poulinière et une sellerie. Une buanderie de la fin du 19e s., construite sur un plan carré, est coiffée d'un toit en pavillon percé d'une lucarne à fronton triangulaire et dont la baie principale, surmontée d'une accolade, est avant-gardiste pour l'époque. Le reste des dépendances inclut un poulailler, un pigeonnier, une porcherie, une grange, un chenil, ainsi que diverses remise ou greniers.

L'ancienne métairie


Sise au nord-est de la propriété, légèrement en retrait par rapport au château et aux bâtiments de la basse-cour, elle est datée du 19e s. et est construite en moellon de pierre de pays, sous une toiture en ardoise. Les encadrements des baies sont brique, en arc plein cintre. Le corps central habitable est symétriquement encadré de deux espaces de remise. Il abrite une maison d'habitation avec, au rez-de-chaussée, une pièce à vivre avec cuisine, deux autres pièces, une salle de bains, des toilettes, une pièce de rangement. Une pièce et trois greniers sont aménagés à l'étage.

La maison du verger


À l'extrémité nord d'un jardin clos de hauts murs, s'élève une petite maison d'habitation en moellon de pierre de pays, coiffée d'un toit en pavillon percé d'une lucarne à fronton triangulaire. Le rez-de-chaussée est composé d'une pièce à vivre, avec cuisine et toilettes. L'étage comprend une chambre et une salle d'eau. Une serre rénovée, orientée au nord-ouest pour les semis sur couches et une remise, sont situées à proximité. Le jardin a été entièrement ceint de hauts murs pour y appuyer des arbres fruitiers. Un ancien terrain de tennis est placé à l'ouest, au-delà du mur. Une autre maison, dite « du portier », est située à l'entrée de la propriété, sous une toiture à deux plans.

Les terres


Les environs immédiats du château et des dépendances sont composés de jardins et de quelques bosquets. La majorité des terres sont aujourd'hui à la vente, dont 11 ha sont sous bail agricole.

Ce que nous en pensons

Un authentique château de famille, transmis de génération en génération et inscrit MH. L'ensemble a traversé les siècles et l'histoire de Bretagne, tel un vaisseau de pierre émergé du bocage morbihannais. Le logis et ses dépendances, bien que dans un état de conservation remarquable, nécessitent aujourd'hui quelques soins attentionnés. L'intérieur est richement décoré et présente toujours de nombreux éléments d'origine, magnifiés par la lumière déversée des nombreuses baies qui jalonnent la façade. Alentour, c'est un domaine des possibles qui se découvre, dans la multitude des bâtiments et recoins arborés de la propriété.

1 350 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 109966

Surface cadastrale 19 ha 66 a 45 ca
Surface du bâtiment principal 750 m2
Nombre de chambres 10
Surface des dépendances 1100 m2

Conseiller
Finistère Sud & Pays de Lorient

Gilles Durin +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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