Dans le sud de la Lozère, à Florac, dominant la vallée,
un castrum avec château, métairie et dépendances ceint de 13 ha de bois
Florac Trois Rivières, LOZERE languedoc-roussillon 48400 FR

Situation

Située dans le parc national des Cévennes, en zone Natura 2000, Florac, porte des gorges du Tarn, est au pied du causse Méjean, carrefour marqué par sa diversité géologique. Le schiste des Cévennes, le granit du mont Lozère et le calcaire des causses y forment un équilibre tellurique singulier.
À la confluence de trois cours d'eau (le Tarnon, la Mimente et le Tarn), la ville en a tiré par le passé de l'énergie hydraulique.
Fondée au 12e s., profondément marquée par la réforme protestante et aujourd'hui sous-préfecture, elle conserve un bel exemple architectural de temple à colonnade du temps ou la sériciculture faisait sa prospérité. Triplant sa population lors de la saison estivale, la commune a su garder un tissu économique dynamique.
De la propriété, située à 1 h de l'A75, Nîmes et Montpellier se rejoignent en 2 h tandis que Clermont-Ferrand est à 2 h 30.

Description

Implanté en position dominante, sur son éperon rocheux, le château avec ses créneaux se devine de loin. Les premières fondations remontent au 12e s. mais la construction de l'édifice actuel date probablement du 15e s., alors que le fief relève de l'évêque de Mende. Il passe par diverses familles au gré des alliances et, au 18e s., il est endommagé puis vendu aux enchères à la Révolution. Acquis au début du 20e s., il est conservé dans la même famille, qui l'a maintenu comme lieu de villégiature jusqu'à aujourd'hui.Le chemin, d'environ 300 m, qui mène à la propriété aiguise la curiosité et ne laisse en rien deviner ni la vue, ni le plainier qui magnifie l'accès et profite d'une perspective composée comme un tableau de relief et de verdure.De construction massive, en schiste local non enduit, aux murs épais, le château est porteur d'une certaine austérité, assez typique des Cévennes. L'architecture conserve des traces caractéristiques de ses origines, notamment des fenêtres à croisée et des portes cintrées, tandis qu'un vestige de chemin de ronde anime la façade nord. La disposition des baies se montre assez régulière, leur encadrement est en pierre de taille comme les chaînages d'angle, les fenêtres sont à petits carreaux. Bâtie légèrement en contrebas et sans vis-à-vis, la métairie des "Bancels" occupe le coteau sud. S'y trouve notamment une habitation rénovée. Enfin, la petite maison de "la Gleyzette", avec un accès indépendant, légèrement en contrebas, est à l'ouest. Les façades sont constituées d'un appareillage de schiste, enduites seulement pour l'habitation qui clôt la métairie à l'ouest et percées de baies majoritairement droites de formats variés ; les toitures sont à deux pans de lauze.L'unicité comme l'unité du domaine s'embrassent d'un coup d'oeil et l'absence de voisinage ainsi que la faible visibilité constituent pour ses occupants un gage de tranquillité.

Le château


Élevé de trois niveaux d'habitation sous combles et sur caves, l'édifice a conservé l'ensemble des éléments historiques, intérieurs et extérieurs, qui en font le caractère propre.
Passé la salle des arcades, accolée au château, l'accès au sud, depuis la terrasse de plain-pied, s'effectue par une porte en plein cintre ouvrant sur un vestibule.
Le rez-de-jardin
Le premier niveau est occupé par la cuisine d'origine, parfaitement conservée avec potager et cheminée, office et lingerie qui ouvre sur une terrasse en hauteur tandis qu'à l'est une salle à manger voûtée, aux murs enduits, est éclairée de deux fenêtres. Les sols sont en pierre tout comme l'escalier. À l'arrière, au nord, plusieurs pièces font office de réserve, d'atelier ainsi que de toilettes.


Le premier étage
Le palier du deuxième niveau donne sur un salon, le chemin de ronde ainsi que le palier d'accès au niveau supérieur. L'étage noble, circulant, abrite par ailleurs un vaste salon ouvrant sur le chemin de ronde avec plafond à poutres et solives apparentes, murs enduits et sol en pierre. Une grande cheminée armoriée en pierre en occupe le mur est. Le grand salon communique avec une chambre spacieuse au sud dotée d'une cheminée et d'un point d'eau, traversante et ouvrant sur une autre chambre ainsi qu'un petit salon aux tons gris et aux boiseries de style 18e s., très lumineux et raffiné, avec plafond à poutraison apparente, cheminée en pierre moulurée à trumeau et carrelage en damier noir et blanc. Une ancienne cuisine ayant conservé sa cheminée a été transformée en bureau-salon de musique. S'y ajoutent une salle d'eau et une lingerie.

Le second étage
Accessible par un palier intermédiaire et un second escalier, avec 3,2 m de hauteur sous plafond, le dernier niveau présente de vastes espaces avec ses six chambres spacieuses – qui occupent entre 18 et 36 m² – aux noms surannés – chambre du Roi, de l'Oiseau... – et une salle de bain. Les murs sont enduits tandis que le sol est en plancher. Les menuiseries ont été rénovées dans le respect du site.


Les combles
D'une belle hauteur sous plafond, le niveau sous-toiture est accessible par un palier qui dessert la petite chambre de la Tour, d'environ 9 m², avec une riche histoire, puisqu'elle a permis de cacher des Juifs, par une porte dérobée derrière une armoire, pendant la Seconde Guerre mondiale. Sur le même palier, une porte commande les combles, de près de 200 m², totalement aménageables. Le sol est en plancher. L'ensemble a été réhabilité lors des travaux de toiture.


Les caves
Un escalier en pierre conduit à deux vastes caves avec voûtes de pierre et sol en terre battue. Elles gardent les traces de l'activité du domaine et une porte, aujourd'hui murée, permettait un accès au sud, au droit de la métairie, d'où son potentiel des plus intéressants.

La Gleyzette


Comme une proue à l'ouest, assise sur le roc, l'habitation autonome de la Gleyzette est gage de tranquillité et d'indépendance. Les murs en pierre et le toit de lauze se fondent dans le paysage.
D'une surface au sol de quelque 48 m², elle est composée d'une habitation indépendante avec salle de séjour, chambre et salle d'eau.
L'étage, avec une entrée autonome, est divisé en deux chambres, à rénover. Les murs sont chaulées, les parquets en pin brut.

Les Bancels


Autrefois lieu de vie du fermier, la maison secondaire a été totalement rénovée. Indépendante, elle présente des murs enduits, une toiture de lauze. un jardin ainsi qu'une terrasse, et se compose en rez-de-jardin d'une cuisine et d'un salon. Deux chambres et une salle d'eau occupent son unique étage. Dans ses diverses pièces, les murs sont chaulés et les sols en parquet de châtaignier.

La métairie des Bancels


Formée de quatre remises et de diverses granges, elle garde les traces de l'activité vivrière du domaine, notamment par la présence d'une ancienne bergerie. Ouvrant sur le potager, plein sud, elle doit être totalement rénovée. Avec une surface d'environ 175 m², tous les projets y sont permis.

Le parc et les bois


Composés d'espaces plats et verdoyants, avec un ancien tennis, une vaste mare et une roseraie, les abords du château permettent une vie plaisante au grand air, à la belle saison. Épousant l'éperon rocheux, d'anciennes "faïsses" – restantes typiques des Cévennes – permettront de poursuivre les cultures. À l'est, des espaces étendus sont boisés – principalement de châtaigniers, accompagnés de chênes et de pins – et desservis par un chemin d'accès des plus agréables.

Ce que nous en pensons

Un château singulier, dont la rigueur toute protestante à l'extérieur sied au site, qui se laisse aimer en se faisant découvrir par l'oeil attentif de l'amateur de pierres porteuses d'histoire(s). En effet, passé l'austérité des façades, la finesse des éléments conservés et l'histoire des lieux donnent à percevoir, dans la clarté de leurs espaces aux douceurs couleurs, la vie agréable qu'il peut s'y mener. Avec plusieurs habitations indépendantes, tous les projets sont possibles qui profiteront d'une précieuse tranquillité sans aucun voisinage. Bien entretenu pour le gros oeuvre – couvertures, charpentes, menuiseries –, le domaine nécessite cependant des travaux de confort qui préservent l'esprit des lieux tout en ravivant son éclat discret.

Vente en exclusivité

765 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 387981

Surface cadastrale 13 ha 89 a 48 ca
Surface du bâtiment principal 282 m2
Nombre de chambres 10
Surface des dépendances 260 m2
dont aménagées 120 m2

Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr

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Cévennes

Sidonie Schramm +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.