À 20 min de Brive-la-Gaillarde, aux confins du Quercy, un château du 15e s.,
ses dépendances, son parc et sa piscine, entourés de 21 ha de terres libres
Brive-la-Gaillarde, LOT midi-pyrenees 19100 FR

Situation

Située à quelques kilomètres au sud de Turenne, dans l'un des plus beaux villages de France et la partie la plus septentrionale du Lot, la propriété est juchée sur les premières collines de l'ancienne province du Quercy. Elle surplombe les lacets d’une voie rurale confidentielle, protégée par plus de 20 ha de forêts et de prés de pacage, délimités par leurs murets de berger. Dans le triangle Turenne-Collonges-la-Rouge-Martel, qui s'affranchit des frontières administratives entre Corrèze et Lot, ce pittoresque territoire occitan se prolonge vers l'ouest périgourdin jusqu'à Sarlat-la-Canéda, à 40 min de voiture. Ici, nature préservée, gastronomie renommée et activités de plein air se conjuguent harmonieusement, pour le bonheur des amateurs de nature comme des gourmets.
Tous les commerces, les services de première nécessité et de santé se trouvent à moins de 10 min dans le village le plus proche. À l'abri de toute nuisance, la propriété est à quelques minutes de voiture de l'aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne avec des vols quotidiens vers Paris, accessible en 1 h 15. La connexion avec l'étoile ferroviaire de Brive-la-Gaillarde est assurée en 20 min, quand les liaisons autoroutières A20 et A89 permettent de rejoindre Toulouse en 2 h et Bordeaux en 2 h 30.

Description

Au 14e s., les terres des Chabannes sont cédées à Adhémar d’Aigrefeuille, baron de Gramat. Le siècle suivant, la famille de Muzac, dont le chef exerce la charge de sergent d’armes du roi de France, prend possession du domaine et prête hommage au vicomte de Turenne. Par alliances et successions successives, la seigneurie revient ensuite aux familles corréziennes de Tournier, puis à celle des Materre de Chauffour, qui la conserve jusqu’en 1870. Délaissée durant près d’un siècle, la demeure retrouve vie en 1966, lorsque un peintre et son épouse acquièrent le château, presque en ruine, et entreprennent une restauration d’envergure.Depuis le portail en fer forgé qui marque l’entrée d’honneur, un chemin gravillonné traverse une pelouse et conduit à la terrasse supérieure de la propriété. Celle-ci domine la façade sud-est du plus ancien des trois bâtiments d’habitation. Fidèle à l’origine de son nom, la demeure est composée de deux édifices contigus qui épousent la pente naturelle du terrain : l’un, plus ancien, établi au-dessus de l’autre, de construction postérieure. Les deux ailes ainsi dessinées sont en partie reliées par un troisième logis flanqué d’une tour-pigeonnier carrée.L’édifice supérieur, daté de la fin du 15e s., est formé d’un corps de bâtiment rectangulaire dont la partie ouest a été entièrement remontée à partir des matériaux d’origine retrouvés dans les éboulis de 1945. Une élégante tour hexagonale, couverte de lauzes, se détache en saillie sur la façade. Les fenêtres à meneaux, parmi lesquelles deux baies d’angle à l’arrière du logis, animent les élévations. À l’angle intérieur du second bâtiment, vraisemblablement construit à la fin du 17e s., se dresse une tour circulaire, intégralement reconstruite en 2025 et coiffée de lauzes. Ce même corps de logis s’ouvre sur un balcon à balustres soutenu par une voûte en anse de panier. Une enfilade de lucarnes aux épis de pierre rythme les toitures, où se mêlent savamment une variété de pans longs, toits coniques, pavillons et croupes. Ardoises, tuiles creuses et hautes souches de cheminées élégamment chapeautées composent un ensemble d’une grande unité visuelle. Enfin, des communs — grange limousine et ancienne salle de chasse — viennent parfaire l’harmonie de ce domaine historique.

Le logis ancien


Édifié au bas Moyen Âge, le logis noble, bordé d’un sobre parterre de pelouse, se distingue par une porte d’entrée principale en bois, surmontée d’un cintre de pierre sculpté, qui ouvre sur un escalier de pierre en vis. La façade en moellon de calcaire, d’une modénature discrète, contraste avec la richesse architecturale que révèlent les jeux de profondeur : épis de lucarnes, souches de cheminée et demi-champ de la tour principale animent la perspective.
Le rez-de-chaussée
Sous la volée de l’escalier, un couloir pavé de dalles massives conduit à un salon, décoré d’une cheminée monumentale et d’un plafond à la française. En enfilade, une salle à manger, aux mêmes codes décoratifs, est parée d’un carrelage géométrique de tomettes. Une salle d’eau attenante a été aménagée plus récemment dans le vestibule. À l’opposé, une cuisine, située dans l’annexe en retour d’équerre, communique à la fois avec le salon et la cour intérieure.

Le premier étage
Les marches gironnées de l'escalier mènent à une grande salle, avec sa cheminée engagée à manteau de pierre taillée, aménagée en atelier d'artiste. Quatre baies percent les murs et baignent la pièce d’une lumière généreuse. La charpente, laissée apparente et entièrement voligée, soutient la toiture dont une partie, couverte de tuiles de verre, diffuse une clarté naturelle sur les murs en moyen appareil et le parquet de chêne clair à larges lames. Une petite pièce contiguë sous comble sert de remise.
Dans l’angle supérieur, une tribune circulaire en bois, suspendue au second niveau, dévoile un point de vue privilégié sur les œuvres exposées. Dans le prolongement d’une salle de bains de mosaïques blanches et équipée de toilettes, l’étage s’achève par une vaste chambre au plafond à la française, avec parquet à échelles, cheminée en pierre calcaire et deux baies closes par des volets intérieurs.

Le second étage
Les combles sont aménagés en une antichambre avec toilettes, qui donne sur une chambre avec salle de bains. En haut de l’escalier, une échelle de meunier mène à une chambre de garde installée sous la voûte de lauze de la tour.

Les caves
Accessible par l’escalier en vis, une première – voûtée – abrite la chaudière ainsi que les installations d’eau sanitaire. Elle communique avec la terrasse extérieure en calade, située à l’arrière du logis moderne, dans la partie jardin. Véritable ruelle domestique, ce passage relie les espaces techniques et conduit à la cave à vin, également voûtée et dallée de pierre. Le cintre des deux portes extérieures ajoute à l'harmonie de cette séparation entre les trois logis.

Le logis moderne


Bâtiment postérieur du 17e s., en retour d’équerre, il présente une façade occidentale encastrée dans le logis ancien et flanquée de deux tours — l’une ronde, l’autre carrée. L’entrée piétonne se fait depuis l’escalier qui descend de la cour d’honneur.
Le rez-de-chaussée
Vaste pièce rectangulaire qui relie le logis moderne au logis neuf, la bibliothèque s’impose comme le cœur de cet ensemble. Sa cheminée à manteau de bois baroque, surmontée d’un élégant bas-relief d’inspiration antique, confère à la pièce son caractère à la fois noble et chaleureux. Depuis le balcon qui sert de coursière, l’accès à la tour ronde s’effectue par un escalier en vis qui dessert une première chambre, sous ses poutres sculptées et sur son pavage de larges blocs de pierre taillée, avec cheminée monumentale. Quelques marches supplémentaires, dans la tour-pigeonnier, conduisent à une seconde chambre, située à proximité immédiate. D'allure plus austère, bien qu'elle réunisse les mêmes attributs, cette chambre invite au travail de l'esprit, comme le fît l'homme de théâtre qui l'a souvent occupée pendant ses retraites créatrices.

Le premier étage
Sous les hauts entraits des fermes, des aménagements plus modestes mettent à profit de grands volumes disponibles. Un salon de lecture est encadré de trois chambres et de deux installations sanitaires avec toilettes, dont une chambre de garde installée au sommet de la tour pigeonnier avec vue plongeante sur le parc.

Les caves
Trois salles voûtées composent un entrelacs de pièces domestiques, qui communiquent toutes directement avec l’extérieur du logis, notamment au dernier niveau des deux tours.

Le logis neuf


Bâti sur deux niveaux, son premier étage communique avec le logis moderne par la bibliothèque et son balcon. Corps de logis secondaire du château, il fait face, à l’ouest, à une grande pelouse avec son puits et son verger, et clôt, au sud, l’alignement géométrique formé avec le logis ancien.
Le rez-de-chaussée
Exclusivement dévolu à l’accueil du personnel, il mériterait une rénovation. Il comprend une cuisine avec sa remise, qui a conservé des éléments authentiques, ainsi que des espaces de vie plus modestes, composés d’une salle de bains avec toilettes et de deux chambres.

Le premier étage
Depuis le balcon, un couloir distribue en enfilade trois chambres à la décoration sobre. Elles se partagent une salle de bains et une salle de douche avec toilettes.

Les dépendances


La maison d'amis
Installée dans l'ancienne salle de chasse, elle a totalement été réhabilitée en 2025 pour accueillir un couple en toute indépendance. Avec de larges tomettes en terre cuite, une salle d'eau avec toilettes séparées et un salon en surplomb de bois, tout concourt à entretenir l'ambiance d'une villégiature confortable.

La grange
De type limousin et tout en longueur, elle est élevée de deux niveaux, en moellon de pierre locale. Elle réunit des espaces historiques cloisonnés : écuries, sellerie, étables, grenier, garages... La couverture en croupe aux ardoises d'Allassac, les quatre portes cintrées à double battant et les oculus confèrent à cette construction du 17e s. une allure de robustesse à l'image du château, dont il assure toujours les utilités domestiques.

Le parc et la piscine


Au-delà du parc arboré de 2 ha soigneusement entretenu, où se mêlent verger, pelouses, parterres de fleurs et allées carrossées, la propriété s’étend sur 22 ha de bois et de prés vallonnés. Le site, traversé par deux cours d’eau à l’est et au nord, dévoile de vastes panoramas sur un paysage verdoyant et préservé. La piscine de 5 x 10 m, construite à l'écart du château, est dissimulée par des haies végétales et est entièrement maçonnée avec muret et dallage de pierre.

Ce que nous en pensons

Une authentique demeure aristocratique restaurée avec respect par une lignée d'artistes sensibles et passionnés. Architecture emblématique du Quercy, dont la notoriété patrimoniale rayonne dans le monde entier, les aménagements discrets apportent à l'ensemble un confort qui pourra facilement être amélioré ou qui séduira en l'état les amateurs de propriétés hautement singulières. Poursuivant une vocation contemporaine de lieu de création artistique ou en restaurant le caractère familial de son occupation, le prochain maître des lieux sera appelé à la jouissance de la sobriété heureuse qu'impose le château, désormais réhabilité dans ses fondamentaux pour les prochains siècles.

Vente en exclusivité

1 150 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 715868

Surface cadastrale 21 ha
Surface du bâtiment principal 700 m²
Nombre de chambres 13
Surface des dépendances 600 m²

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Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr

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Haute-Corrèze

David Buchet +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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