À l'orée de la Suisse normande, dans le centre de Tinchebray-Bocage,
une maison du 16e s., ses dépendances et son jardin panoramique
Tinchebray, ORNE basse-normandie 61800 FR

Situation

Dans le bocage normand, le pays de Tinchebray est façonné et creusé par les courbes des affluents de l'Orne, qui a donné son nom au département. La cité est fondée à proximité d'une ancienne voie romaine qui ralliait Bayeux. Elle a connu l'occupation anglaise au 14e s. et le conflit entre Chouans et Républicains durant la Révolution. De nos jours, elle est réputée pour son dynamisme avec son centre animé, ses commerces et son marché bien achalandé. Le bourg est à seulement 15 min de la gare de Flers, où le train dessert Paris-Montparnasse en 2 h 20. L'accès à l'A88 est 40 min et les plages du Débarquement sont à une heure.

Description

Dans le centre historique, à proximité de l'église fortifiée Saint-Rémi du 11e s., la demeure est appelée « La Lieutenance ». Datée du 18e s., elle fut jadis la résidence de la famille Duchesnay, qui occupa les charges de conseillers et procureurs du Roi à Tinchebray. Elle servit également de lieutenance et devint en 1895 la demeure du docteur Coulombe, figure républicaine des années d'avant-guerre. L'édifice est élevé de deux niveaux avec sous-sol et combles agrémentés de lucarnes rampantes. La toiture à croupe est coiffée d'un toit à la Mansart, à quatre pans en ardoise. Trois souches de cheminée et une bannière en guise de girouette surplombent l'ensemble. Les façades sont montées en moellon de granit et schiste jointoyé, avec des parements soigneusement taillés pour encadrer les nombreuses baies.
Sur un côté de la propriété, une petite ruelle descendante longe un haut mur d'enceinte et sa porte cochère. Elle ouvre sur une cour qui jouxte une terrasse arborée et son jardin dans les hauteurs de la cité. À proximité, une maison de gardien fait face à une ancienne écurie.

La maison bourgeoise


Le rez-de-chaussée
Passé le perron, une porte d'entrée couronnée de son imposte ouvre sur un large vestibule. Il commande un escalier en chêne, flanqué de balustrades en fer forgé. Sous ce dernier, un couloir donne sur un bureau et le jardin. L'entrée, dallée avec des motifs cubiques, distribue sur un autre coté un grand salon. Une cheminée engagée en marbre gris occupe l'un des côtés et des hautes baies traversantes inondent le parquet à bâtons rompus de lumière. Les murs sont enduit de chaux et chanvre. De l'autre côté, est aménagée une cuisine dinatoire et son imposante cheminée en granit. La douce luminosité traversante joue avec les grandes baies aux fenêtres à croisillons, pour se refléter sur le sol carrelé. Les murs sont vêtus de chaux et chanvre aux teintes chaudes. La cheminée fait face à la cuisine ouverte et une arrière-cuisine donne accès aux anciennes écuries.
Le premier étage
L'escalier à volée tournante dessert un palier éclairé par une haute baie vitrée. Un parquet enjolive tout le niveau. Les murs sont en moellon taillé et jointoyé. Une rosace et de fines moulures décorent le plafond. Il distribue d'un coté, une chambre spacieuse auréolée d'un plafond à caissons blancs. Une cheminée engagée en marbre rose enjugerais est adossée au mur enduit de chaux et chanvre. La lumière traverse deux percées. Une salle d'eau et une seconde chambre jouxtent la pièce. À l'opposée, le palier distribue une chambre et sa salle d'eau, puis une seconde avec sa salle de bains. Les pièces à coucher sont toutes illuminées par de hautes baies vitrées. Une porte permet d'accéder aux combles, en partie aménageables.

Les dépendances

Elles encadrent la cour et la terrasse, avec, d'un côté, les anciennes écuries, un atelier et dans le prolongement une étable à restaurer. À l'opposé, la maison de gardien côtoie un érable.


Les écuries
Elles jouxtent en L le logis. Le bâtiment est élevé de deux niveaux dont des combles. Son toit débordant à trois pans est percé de trois lucarnes à capucine et protège le pignon occidental et des murs en torchis. Le rez-de-chaussée à été aménagé en garage et atelier. Un escalier dessert le niveau supérieur avec son plafond à la française. Les murs en chaux et chanvre sont baignés de clarté grâce à quatre baies. L'escalier termine son ascension sur des combles entièrement aménageables.
Le bâtiment de dépendances
Il est édifié en moellon de granit taillé et jointoyé. Sa toiture à deux pans en ardoise est percée d'une lucarne-porte.
La maison de gardien
Elle est élevée de deux niveaux. Le granit est travaillé en pierre de taille et les façades sont coiffées d'une toiture pyramidale à quatre pans. Un épi de faîtage et sa girouette couronnent l'ensemble. L'intérieur comprend un salon parqueté, une chambre et une salle d'eau.

Le jardin

Situé à l'arrière, il est entièrement clos de mur et sans vis-à-vis. Légèrement en pente, il est aménagé en trois terrasses qui embrassent le paysage. Un érable aux branches feuillues ombrage la terrasse d'été. Des massifs d'arbustes donnent du relief à l'ensemble, enherbé.

Ce que nous en pensons

Auprès de son jardin en terrasse, dans les hauteurs de la ville, une maison élégante dont le récit épouse celui de la France au cours des deux derniers siècles. « La Lieutenance » est dans un excellent état d'entretien et dissimule un intérieur bourgeois, lumineux et sans ostentation. Sans vis-à-vis, l'arrière de la bâtisse dévoile un horizon dégagé sur le paysage, digne d'un tableau du grand peintre local et d'atmosphère Guy Désert. Dans ce cadre historique, non loin du célèbre bocage et de la Côte de Nacre, la propriété se présente à la fois comme un pied à terre normand où une demeure familiale, aux proportions appréciables et harmonieuses.

Vente en exclusivité

550 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 524120

Surface cadastrale 1048 m2
Surface du bâtiment principal 250 m2
Nombre de chambres 4
Surface des dépendances 150 m2
dont aménagées 40 m2

Conseiller
Sud Calvados & Nord-Ouest Orne

Frédéric Reiman +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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